Amusant, ce petit voyage de notre Royale Ségo au Moyen-Orient : voyez comme elle était guettée au coin du bois par ses « compétiteurs » comme diraient les américains : disons ses adversaires politiques de l’UMP. N’eut-elle rien dit, on lui aurait reproché de ne rien dire ; s’exprimant, elle voyait ses propos décortiqués sous une malveillante loupe, apte à dénicher les bévues là où le commun des mortels ne verrait que propos prudents et diplomatiques. N’ayant pas entendu l’adjectif « nazi » accolé à Israël, ou prétendant ne pas l’avoir entendu – bien malin qui pourra l’établir – elle se voit reprocher de n’être pas montée sur ses grands chevaux, ce qualificatif méritant qu’elle claquasse la porte. Parions que si c’est ce qu’elle avait fait, elle se serait vu reprocher d’avoir mis la France en porte-à-faux par son manque de sang-froid.
On touche là du doigt une des conneries fondamentales de notre système : quoi que fasse ou dise Paul, s’il est catalogué comme adversaire de Pierre, Pierre trouvera cela détestable. Système de meutes, de territoires, de « godillots » comme disait le Grand Charles. Pourtant, quel progrès si ces messieurs-dames essayaient d’écouter leurs voisins au lieu de puiser systématiquement dans leur stock d’anathèmes.
Il y a une compétition, c’est de bonne guerre (c’est le cas de le dire) que les deux camps cherchent la faille chez l’adversaire. Surtout que Marie-Ségolène a commis d’autres bourdes : critiquer le survol par Israël du Liban quand elle est au Liban, puis affirmé qu’ils étaient « justifié » au fois de l’autre coté de la frontière. Sans parler d’une position sur le nucléaire civil Iranien totalement surréaliste. Et il lui reste encore 5 long mois pour se prendre les pieds dans le tapis… (Sarkozy lui est déjà bien rodé à recevoir des critiques de partout, il est blindé)