L’OCDE a élu 3 sites où le fric avec un grand F peut engraisser à l’aise et à l’ombre, à l’abri des emmerdeurs du fisc, de la justice, des lois et de la morale : Lichsteintein, Andorre, Monaco.
Nous Français sommes cités deux fois sur trois pour ces verrues nauséabondes, dont une fois à nous tous seuls : Monaco. Cette encoche, ce pâté sur notre carte, cet anachronisme immoral, cette incongruité, ce machin que De Gaulle, à la Libération, avait envisagé de récupérer manu militari, idée que finalement il ne put réaliser, pour d’obscures raisons.
Nonobstant la sympatique figure d’Albert (oublions les z’épisodes paparazziesques des 2 soeurs Grimaldi), ce rocher est une verrue, et le fait que le fric y soit aussi nauséabond ne nous fait pas honneur : que tous nos gouvernements, gauche et droite indistinctement, se soient compromis à protéger et laisser perdurer cet état de faits est assez infect.Gageons que « quelque part » ça les arrange…
Faisons oeuvre morale, réapproprions-nous Monaco : il y aura du beau linge à la mer.