Je ne dirai quasi rien du rugby et des Anglais vainqueurs : c’était un match ennuyeux de coups de pieds – à toi, à moi – et de guerre de tranchées. Les meilleurs à ce genre d’exercice ont gagné, c’est bien normal. Les chefs Gaulois ayant décidé ce genre de stratégie ont encore une fois oublié qu’un ballon, c’est fait pour rouler, sauter, virevolter, bondir, pas pour être enterré, et que le jeu, c’est d’abord le PLAISIR de jouer. On en était loin hier soir.
Bon, passons. Je reviens sur la GRANDE GREVE de jeudi prochain : les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite n’ont pas envie qu’on les ramène au niveau du vulgum pecus des Français ordinaires, qui n’ont pas la chance d’avoir un employeur aux petits soins, j’ai nommé l’Etat.
Si j’ai bien lu, on ramènerait la durée de cotisation des fonctionnaires à 40 ans, comme tout le monde (sauf ceux qui ont VRAIMENT un métier usant, ça, ça ne se discute pas) ; mais on leur laisserait la pension de retraite basée sur le salaire des 6 derniers mois – quand le salarié privé a droit à une moyenne basée sur les 25 meilleures années de salaire. Vu de ma fenêtre, il y a encore comme une distorsion, ou je me trompe, là ? Voyez le topo, les classiques promotions-placards à balais de fin de carrière, bien juteuses néanmoins pour la future retraite. Bref, on a encore du pain sur la planche pour aboutir à des conditions de travail et de retraite vraiment homogènes entre les Français.