Pour me délasser-délacer du fort lien qui m’attache à mon labeur (des Charentes) de relecture difficultueuse de textes axés sur le trio infernal Prométhée-Narcisse-Dédale (les connaisseurs de la mythologie grecque rectifieront d’eux-mêmes), eh bien cherzôditeurs nous allons nous faire une page de pub’, largement méritée – Je vous propose le jingle suivant : » Et qui c’est qui a le plus beau blog ? c’est moué !!! »
Bon, mais c’est pas le tout, il urge que je blogue, je veux bloguer, dis-je, sur les cafés-tabacs qui sentent la fin des haricots : on ne pourra plus cloper chez eux, dès dans pas longtemps du tout. Et donc de paniquer, protester, manifester : allez encore un p’tit coup, un bon geste, quoi, un peu de rab’ de fumaille ; sûr qu’autrement on va crever, on est tous foutus sous peu.
Vous voyez donc le décor supposé : la fin des piliers de zinc, munis de leurs Barlmoro, donc la fin d’une légende : « allez Georges, tu m’en remets un petit, vite fait ». Et d’allumer une nième clope, et ça pue le tabac, les mégots jonchent le sol, l’atmosphère est fort rare en oxygène, et ça craint pour les bronches.
Moi je vous dis, mesdames-messieurs les buralistes : quand enfin on pourra pousser la porte de vos enfumoirs sans suffoquer, alors peut-être aurons nous envie de nous accouder à vos souriants comptoirs, lever un oeil sur les chiures de mouches qui constellent le tableau illisible et réglementaire des consommations (à gauche, « au comptoir » ; à droite, « en salle »), et commander euh… un Perrier-tranche, une petite mousse, un kawoua, un diabolo-menthe, bref quelque chose. Car pour le moment c’est carrément EXCLU : ça coince, ça pue trop le tabac dans vos débits du même nom. Et c’est rédhibitoire.
Donc, sachez tourner la page, acceptez le changement : l’air sera plus pur, on viendra vous dire des brèves de comptoir sans ronds de fumée, on ne toussera plus, le sol du bistrot sera moins crasseux, on pourra voir à plus de deux mètres, et vous aimerez ça !
Ouai, ben Prométhée-Narcisse-Dédale, il va faire un petit tour à Anza Borrogo … Le jour du Thanksgiving américain, on se doit de rendre grâce au désert!
en gros meme si tu as raison rationnellement parlant, il me semble qu’on ne fait jamais le bonheur des gens malgré eux et qu’il passe quelque chose dans la fumée qui aide des gens à vivre meme si un cancer est au bout du chemin.je doute que les adeptes des trocks enfumés aiment des espaces clean
je m’exprime mal car manque de place
en son temps JPLD a écrit un livre intitulé dedale le heros