Chaussettes

Les chaussettes sont à l’honneur, et pas qu’un peu.

Les chaussettes de Perpignan : voir cet article illustré d’une superbe chaussette. Cette ville célèbre pour sa gare, le plus beau monument du monde, a maintenant une double casquette, si l’on peut dire : sa gare et ses chaussettes.

Les chaussettes des Français : elles sont trouées. Voir cet article de Libé du matin, ma foi assez chagrin. Il ne me souvient pas que M. Beregovoy, feu notre Premier Ministre mitterandien, ait eu des chaussettes aussi piteuses, lui qui pourtant en avait une paire quasi légendaire. On dégringole, quoi, on est dans la débine…

C’est dans les chaussettes qu’il est, le moral des Français !! dans les chaussettes. Voir le même article de Libé, après avoir admiré ce qu’il reste des chaussettes sur la photo qui va-z’avec.

Ce qui n’empêche pas le Ministère de la Justice d’avoir bouffé à fin mars les 2/3 de son budget de réceptions 2008 ; il faut bien que certains gardent le moral, comme jadis les Vestales gardaient le feu sacré – haut les coeurs, enfin quoi, tout n’est pas perdu !!

Questions :

– Peut-on imputer l’achat de chaussettes neuves sur le budget de réceptions du Ministère de la Justice ?

– Les réceptions du même Ministère seront-elles désormais à base de biscuits de chez Lidl et de sodas « No name » pour rattraper le budget, ou bien devrons-nous mettre une rallonge de notre poche, pour que les petits fours puissent continuer à venir de chez le bon traiteur ? Au point où on en est, on a dépassé le seuil de douleur, là…

Tiens, hier j’ai pris du gas-oil : en cherchant bien bien, 1,24 euros le litre à la pompe. Il y a 6 semaines il était à 1,15 en cherchant aussi bien ; le baril était à 100 dollars, et maintenant aussi : moralité 9 centimes de mieux pour le même prix de production : c’est la vie de château !!

Reprises

J’avoue, hier soir… désoeuvré, j’ai quelque peu zappé devant ma télévision, pour y constater une immuable indigence – le samedi soir, n’est-ce-pas, nous sommes fermement poussés dans le dos par nos Maîtres pour aller dépenser nos sous au restaurant, au cinéma… bref, allez ouste, sortez claquer vos ronds. Par hasard, le mercredi soir, c’est du même calibre : nul à pleurer – les sorties du cinéma sont là, braves gens, qu’est-ce que vous attendez pour aller faire la queue sur les boulevards et sacrifier 7-8 euros pour 1 h 30 de probables fadaises ?

Echappant donc, grâce à ma zappette, à la 465.0827 ème retransmission d’un match de foot – j’ai déjà vu ça quelque part – je tombe sur un plateau girls-paillettes-projos-chansonnette (soirée Sidaction, « sortez coiffés », à vot’ bon coeur) et sur un duo jeune-vieux chanteurs poussant un vieux-vieux tube (du Delpech, et pas du meilleur), le vieux avec plus guère de voix, mais bof, avec plein de violons ça passe.

Et de me dire en moi-même : si les pousseurs de chansonnettes sont capables d’amuser la galerie avec les re-re-reprises des mêmes sempiternels couplets poussifs, pourquoi ne pas ressortir mes vieux tubes ? hein ? avec quelques violons, des girls, des projos laser, ça fait illusion – on n’a plus rien à dire, mais the show must go on, yeah !

Allez, une reprise, on se la refait ! M. Denis Baupin, alias paraît-il « le Khmer vert », ex-adjoint au maire de Paris, commente les résultats décevants des Verts aux Municipales : « Nous avons sans doute fait des erreurs. La principale donnée : finalement, on s’est laissé coincer dans l’image des empêcheurs de tourner en rond« .

J’aime bien ce genre de parler ! J’invite M. Baupin à venir voir les automobilistes « tourner en rond », comme il dit, sur le Boulevard St Marcel, à Paris : ils apprécient beaucoup son humour noir et ses brillantes initiatives ; mais cet embouteillage permanent et délibérément organisé, ce sabotage de la circulation, ce n’est qu’une image, dixit M. Baupin.

Allez, une autre, u-nautr’ !

La retraite après 41 ans de boulot, c’est dans les tuyaux. On n’a pas encore mis tout le monde à 40 (*), car les « régimes spéciaux » rouscaillent, mais l’avant-garde, sans doute les salariés du secteur privé, comme d’hab’, est sollicitée pour montrer la voie.

Eh bien, c’est carrément débile, et cette brève l’illustre bien : il faudrait que les « séniors » travaillent encore plus longtemps, mais par chez nous LES ENTREPRISES N’EN VEULENT PAS. ils sont, dès 50 ans, considérés comme bons pour la poubelle, voie de garage, placard à balais, pré-retraite. A 45 ans, si vous perdez votre job, bon courage et cherchez bien : on vous signifie que vous êtes déjà bien vieux. Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien f… de tous ces pépés jusqu’à 62-63 ans et plus, je vous le demande ? Faut pas confondre les entreprises avec des clubs troisième âge !

(*) Sauf les métiers vraiment pénibles, j’y tiens.

Si-len-ceuuu !

L’acteur Olivier Martinez (dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour) ayant fait condamner un blog pour atteinte à sa vie privée, les internautes-bloggeurs se lamentent. C’est la porte ouverte à toutes les censures, le baillon en vue. Ne plus rien dire qui puisse relever de l’immixion dans les vies privées.

Beau temps, n’est-il pas ? Un peu frais… espérons qu’il ne pleuvra pas.

Ah, l'Italia !!

Ici chez nos cousins transalpins les débats sur le rachat éventuel de la compagnie aérienne nationale (le fleuron, l’entreprise-phare, le fanion…) Alitalia par Air-France-KLM ont un tour passionné et occupent une place prépondérante dans les journaux, télé ou papier : c’est que la fierté nationale est en jeu ! On nous ressort sans rire la finale du foot en 2006, la victoire aux tirs aux buts, les Azzuri triomphants, les Bleus la queue entre les jambes…

Les journaux tartinent énormément là-dessus ; M. Berlusconi promet, s’il est élu, qu’il boutera les Français hors de la Botte : il aurait en projet une « cordata italiana » (littéralement : une cordée, avec les piolets et les harnais, oui oui)  pour assurer le sauvetage de cette belle compagnie, qui perd 1 millon d’euros par jour.

Le bref séjour effectué ici chez nos amis Italiens me persuade cependant qu’il existe une étrange ressemblance, une parenté très forte entre nous-autres et les Transalpins : leurs partis, leur système étatique, leurs syndicats, leurs problèmes… presque tout nous renvoie le reflet de nos soucis, de nos boulets aux pieds, de nos espoirs et tentatives pour nous dém…, nous désengluer, enfin sortir de la mouise.

Reste que M. Berlusconi n’est pas M. Sarkozy : il est nettement moins sportif, moins fringant, mais aussi plus bronzé, calvitie élégante, beaucoup d’abattage ; certainement pas bling-bling ! mais s’il est élu (ce qui a de grandes chances de se produire) alors adios Alitalia, dans 2, 3, 4 ans. Sans trop de tralala, certainement : il n’y aura pas de capitaine pour couler héroiquement avec le « navire ».

Tracteurs et taxis

Envie de ronchonner, en ce lundi de Paques sans circonflexe ? la presse française nous tend bien des perches. A commencer par notre Allègre ex-ministre, pourfendeur de mammouth – il avait bien raison, mais tout seul. Il est parti sur les tracteurs, maintenant. Et d’un autre coté avec un accent circonflexe, M. Copé, grand chef chez les sarkoziens et à l’UMP, nous déclare « les réformes, c’est maintenant ou jamais ».

Réformer avec un tracteur… et des Français qui n’ont pas envie qu’on les réforme : réformez qui vous voulez, mais pas nous ! clament les taxieurs, les avoués, les coiffeurs, les marins-pécheurs (circonflexe), les aiguilleurs du ciel, les cheminots, les…

Et voilà le problème : comme dans le célèbre tango pour adultes

« Dès que j’avance tu recules,

Comment veux-tu comment veux tu etc… »

… dès, donc, que le gouvernement fait mine de vouloir enfin améliorer le service de taxis – largement améliorable, on le voit tous les jours – ça grogne, ça rouscaille, et hop, courageusement, on remballe le projet aussi sec. On passe à autre chose… tiens, une aciérie qui ferme, on va voir ce qu’on va voir ! et ça papillonne de coup médiatique en coup médiatique, de début de réforme en réformette, sans trop de conviction.

Un récent article du Monde, dont je ne saurais trop vous recommander la lecture, pointe très bien du doigt une de nos tares majeures, sinon LA tare qui nous empoisonne la vie , bouffe notre pouvoir d’achat, bref plombe ce pays, en fait un tracteur au fioul archi-taxé et poussif : la concurrence est biaisée, sabotée, étouffée, tuée, la distribution est un noeud de vipères, le commerce est pourri jusqu’à l’os. Entre les marges arrière, la loi Galland, les ententes entre producteurs, entre distributeurs, entre intermédiaires, les marges tout court et bien épaisses que se taillent justement ces intermédiaires… le consommateur trinque et se fait biaiser.

Et ce qui est sinistre, c’est que nous sommes tous des consommateurs ! L’hotelier (circonflexe, merci) qui facture tranquillement 8-9 euros une vague tasse de café au lait, un croissant décongelé, 10 grammes de beurre en micro-pain, autant de confiture en micro-pot, un bout de baguette décongelée itou, va aller ensuite se faire aligner – bien fait, en somme ! – chez Patissier, ou chez Barty, chez Goal, qui vont lui fourguer de l’électro-ménager dont les prix sont les memes (circonflexe) au centime près… ou dont aucune référence ne correspond à celles de leurs concurrents, la Grandt 47-B72CF876-CZ ne se trouvant malheureusement que chez Goal, tandis que chez Barty c’est la 47-B72CF876-BZ, nuance !

Lesquels marchands de machines à laver vont acheter 30 euros le kilo chez leur poissonnier du dos de cabillaud qui a permis à un mareyeur de se sucrer de 10 euros au passage.

Le mareyeur se fait heureusement éponger ses marges par son opérateur télécom, qui lui facture des prestations largement au dessus du prix normal, car avec ses potes – ils se rencontrent souvent, c’est un petit monde – ils se sont mis d’accord sur les tarifs.

Et ainsi de suite, en passant par tout ce qui vient des USA, dont les prix devraient logiquement baisser mais ne baissent pas. Donc, comme disait Coluche, voilà un chantier de réformes qu’il est beau ! beau mais difficile.

Scientifiques

Là où nous sommes en ces jours de semaine Pascale, les pièces principales de l’appartement donnent sur une rue étroite et bruyante, envahie de bus et de scooters ; les propriétaires ont fait mettre des fenêtres neuves, mais allez savoir pourquoi, du simple vitrage, épais certes, mais nettement insuffisant. Les bus qui accélèrent en passant mettent ces vitrages en vibration… c’est assez pénible.

Ces fréquences basses et énergiques – assez pour mettre en mouvement une plaque de verre de 55 x 120 cm et 6 mm d’épaisseur – me rappellent certains vendeurs de colifichets pour touristes crédules – amulettes, faux Vuitton, faux Gucci, faux tout ce que vous voulez – vendeurs à la sauvette qui pullulent en ces lieux hautement touristiques . Il y a une paire de lustres (*) nous nous sommes, nous aussi, fait avoir, et en beauté.

Ce n’était pas à Florence mais à Rome, donc tout comme ! Longeant une quelconque artère du centre, nous quatre (nous étions quatre, précision sans aucune importance) avons pilé devant deux figurines de carton, ou plastique léger, des Mickey, Donald ou similaire, qui dansaient sur le trottoir, au rythme d’une grosse radio « boum-boum » du genre ghetto-blaster.

Le bizarre, le magique, c’est que ces 2 figurines, de 12 cm de haut environ, munies de jambes articulées (des pattes rivetées aux hanches et aux genoux) se déhanchaient en rythme, apparemment sans aucun moteur !! Elles se trouvaient au ras du sol, à environ 25 cm devant un mur ; 30 cm à leur gauche, la grosse radio qui vomissait son « disco », et 30 cm à leur droite, une poche en plastique posée négligemment là. Et nos deux mickeys dansaient, dansaient… confondant !

Interloqués, nous avons longuement observé la scène, cherché vainement un truc, puis engagé la conversation avec le vendeur, qui nous a expliqué que c’était les vibrations de la musique – mise assez fort, bien entendu, et bien rythmée – qui mettaient ces légères marionnettes en mouvement. Je ne sais plus qui des deux nanas du groupe a craqué, mais, nonobstant (j’aime bien nonobstant, c’est délicieusement rétro et ca fait nonoss pour mon chienchien ) nos réticences et notre incrédulité de scientifiques – un ingénieur et un prof’ de maths – il a fallu acheter ces deux figurines ; on nous a recommandé de les placer près d’un mur, de mettre de la musique très ryhtmée etc… bref et bien évidemment des foutaises, car de retour à la maison, gogos que nous étions, malgré quelques tentatives de moins en moins déterminées, les 2 mickeys sont restés inertes. Mettre debout et en vibration ryhtmée des bouts de plastique plat posés sur le sol, c’est difficile !

Nous avons retrouvé les mêmes mickeys en vente sur les trottoirs de Florence : 10 ans plus tard, c’est toujours une affaire qui marche ! Je ne dévoilerai pas le truc, il est limpide ; les touristes qui comme nous se sont fait avoir peuvent m’écrire, ils ont gagné.

Ce n’était donc malheureusement pas un miracle à Rome. Mais je vous jure que les bus en passant font vibrer les vitrages des fenêtres ; il n’y a aucune astuce.

mickeys.jpg

(*) pas faux, ces lustres-là : on a bien pris 10 ans depuis.

Ma non son' vecchio !

Hier, Vendredi Saint chez les chrétiens (morue à l’Auvergnate et prière), un quidam m’a fait revivre une étape du Chemin de Croix, me perçant le flanc d’une flèche acérée. Il n’en a rien coulé car je sais me tenir, mais…

Nous sommes montés dans le bus 14 afin de rejoindre rapidement le centre-ville : un strapontin libre auprès d’un jeune homme, sinon pas de place assise. Et comme le trajet est un peu long, j’ai proposé à ma louloute de s’asseoir, ce qu’elle a fait.

Et voilà que le jeune hésite, rumine quelques secondes, se lève finalement et me propose d’un geste de prendre sa place !!

L’armoire m’est tombée sur la tete (avec un accent circonflexe pour amortir le choc, quand meme !), pas moins. Interloqué, j’ai poliment accepté, puis, réalisant tout le sens de cet évènement, je lui ai dit, façon de plaisanter, mais le coeur y était : « Ma, non son’ vecchio !! »

JE NE SUIS PAS VIEUX, merde, enfin, quoi…

Ingénieurs sur les rouli-roulants

Une sympatique école d’ingénieurs a tenté de vérifier le niveau de Francais des étudiants, ce qui s’est curieusement traduit par une dictée « pivotesque » battant le rappel des rhizomes et des Algonquins, en passant par les rouli-roulants.

Tentative symptomatique d’une mauvaise perception de ce qui fait le propre du scientifique : savoir orthographier correctement sarracénie relève certainement d’une forte culture, et tant mieux si notre scientifique, donc, ne confond pas cette plante herbacée carnivore avec un ustensile de cuisine, mais savoir exposer des faits, argumenter, résumer… le tout dans une langue claire, concise et propre me semble nettement plus important. L’exercice de résumé qui était imposé – de mon temps – au concours d’entrée de certaines Grandes Ecoles me semble nettement plus adapté à l’évaluation de telles aptitudes. Un texte de plus d’une page au départ, 250 mots maxi pour résultat, en bon Francais avec une cédille, et sans style SMS (télégraphique, disions-nous) : je parie que c’est un meilleur test que les rouli-roulants, dont j’ignore toujours la signification, à l’heure où je mets sous presse.

Reste, et c’est là que le bat (avec un accent circonflexe) blesse : la correction de ce genre d’exercice demande nettement plus de jugeotte que la simple vérification d’une orthographe conforme au modèle !

Futilités

Me trouvant momentanément privé de cédille, tiens, et des accents circonflexes aussi, et… mais basta, on fera avec, ou plutot sans – je renonce d’emblée à toute tentative pseudo-oulipienne de rédiger ce billet sans utiliser de mots qui contiennent de telles lettres accentuées. Ce que j’ai à énoncer ici est trop grave.

Vous vous rendez compte, Carquefou a éliminé Marseille en 8ème de finale de la Coupe de France !!! on s’en fout.

Plus consistant : il y a des types qui font sauter les radars automatiques. Au nom de la liberté de rouler à fond à fond à fond ? de mourir sur la route ? mourez les mecs, mourez si vous voulez , mais laissez un mot d’excuses à votre copine et à vos parents, et ayez la délicatesse de mourir SEULS, les autres conducteurs ne sont pas forcement partants.

Ceci m’amène au vrai sujet de ce billet, le reste c’est du pipi de chat : la personne qui dérangeait tout le monde à demander en vain à mourir, Mme Chantal Sebire, a été retrouvée morte.  Et je sais gré à Yahoo! de nous donner la photo de Mme Sebire comme elle a vécu, et non pas comme elle a voulu mourir. Personnellement je me suis dit, dès le début de cette histoire, eh bien que nous veut donc cette dame, il existe une solution d’une grande simplicité, personnelle, efficace, rapide, non perturbante pour la société, sinon pour les proches : le suicide ! Mme Sebire, un sac de plastique sur la tete, ou un toit d’immeuble, ou une baignoire chaude et une lame de rasoir, ou une corde (évitons la BM à 200 à l’heure : les radars vont réagir, certes, mais surtout le pauvre mec qui arrive en face n’a rien demandé, lui…) et l’affaire est résolue ! J’ai bien connu un lointain parent, un type très chouette, qui, veuf, seul dans la vie, constatant sa décrépitude physique  et mentale, s’est défenestré au lendemain de ses 84 ans. Cet acte courageux et lucide n’a pas fait le moindre entrefilet dans la presse.

La croisade de Mme Sebire prend ainsi un sens : de toutes facons elle voulait mourir, et en a eu le courage elle aussi, mais apparemment elle militait pour une mise à jour des lois et des pratiques en matière de rapport à la souffrance et à la déchéance. Avait-elle raison ? si sa requete était discutable, sujette à débat, son action, cette interpellation courageuse et dérangeante, ce remue-ménage médiatique inhabituel a eu le mérite de nous interpeller sur autre chose que la hausse des prix du yaourt.

Pas si vite, Nico !!

Il y en a qui ont du mal à suivre : essoufflement, point de côté, jambes lourdes. Il est vrai que les adeptes du jogging (du trottin, ça vous irait ? mignon, trottin !) ) ont en la matière un avantage physique indéniable.

Donc voyez cette brève : Mme Aubry n’est sans doute pas aussi entraînée que nos actuels chefs, et craint une accélération des réformes. « Pitié, Nico, pas si vite, j’arrive pas à suivre, j’suis morte, attends-moi, quoi ».

Donc crainte de Mme Aubry sur ces supposées réformes urgentes, pressées, à marche forcée… crainte vaine, infondée, « en l’air », car ne portant sur rien de précis : d’abord, QUELLES REFORMES ? par exemple, si la première réforme urgente, justement, c’était de revoir à la baisse le rythme des réformes ? hein ?

Et puis il est une urgentissime réforme : le relèvement des pensions de retraite, oui ça presse !! fissa bistro schnell presto et qu’ça saute !