Je lis les canards sur la Toile, et plusieurs, mais très rarement News Of The World (NOW), « tabloïd » Grand-Breton du niveau du caniveau, Bild, Sun… en France nous sommes miraculeusement épargnés par ce genre de presse quotidienne et émétique, excusez l’allitération.
Mais on est ainsi faits, on n’est pas des saints – heureusement, la vie serait pénible – et quand le Figarôt du matin, ou d’autres, d’ailleurs, nous claironnent une énorme éclaboussure sur une des vedettes de la Course de Bagnoles, M. Max Mosley, arguant du fait que ce sont des choses vraiment nauséeuses, j’actionne le bouton gauche de mon mulot pour aller consulter l’article de NOW.
Eh bien, c’est effectivement un tas d’ordures, sauf que les ordures ne sont pas là où l’on croirait : « c’est çui qu’y dit qui yé » !! Le canard nommé NOW est bien ce qu’on en dit, ses « journalistes » ont dû puiser en eux-mêmes les ressources pour vomir un tas de saletés sur la vie privée d’un homme.
Je me fous personnellement que M. Mosley soit attiré par les jeux sazo-mados, les jeux d’arcade ou les collections de ronds de bière – et s’il apprécie les jeux de cul, il n’est somme toute ni le premier ni le dernier ; c’est un droit imprescriptible, d’aimer les jeux de cul, à supposer bien sûr qu’on « joue » entre adultes consentants ; ça ne regarde personne d’extérieur. Et si ça se trouve, le pisse-copie qui a commis cet article collectionne, lui, les petites culottes usagées vendues sur la Toile par de supposées écolières japonaises ?
On m’objectera que les petites culottes ce n’est pas nazi, et qu’en revanche les supposés jeux de M. Mosley sont vraiment dégueulasses… mais ce qui est dégueulasse, c’est 1)- qu’on aille violer la vie privée des gens, et 2)- qu’on ose en plus étaler ça.
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Tiens, autre chose dans le genre pipeule, pour changer. M. Zacharias, ci-devant patron de Vinci, très grosse boîte du BTP, a droit à une rubrique dans le qui-est-qui sur Wikipedia. Il défraie la chronique -normale, celle-là, c’est du journalisme – vu qu’il rame, depuis la Suisse où le fisc français ne peut plus lui faire du mal, bisque-bisque-rage, pour arrondir son pécule d’un petit 80 millions d’euros : il avait dû renoncer, lors de sa démission, à ses stock options, le pôvre. Eh, c’est qu’avec sa petite retraite, il a du mal avec ses fins de mois !
Bon, le pire, c’est qu’en Droit pur, il y a peut-être droit, en plus, à ses stoques aux psions !! le système est ainsi fait, infect, que le grutier chez Vinci culmine à 3.500 euros en fin de carrière, et le PDG à 3 millions d’euros, sans les petits à-côtés.
Allez, revenez en France, M. Zacharias, on a maintenant le bouclier fiscal, on vous fera pas de mal.