Une nouvelle bigrement épatante – dépêche relayée par le site Libération de ce matin – et qui réjouira les sportifs de la planète : « La torche olympique a été hissée au sommet de l’Everest jeudi par une équipe d’alpinistes chinois pour le relais de la flamme, une première historique à trois mois des JO de Pékin, selon les images de la télévision chinoise. »
La belle histoire que voilà ! Hautement symbolique, c’est le mot qui convient, 8844 mètres au dessus du niveau de la mer de Chine. Mais ce décor a son envers, car techniquement ce n’était pas trivial du tout : comme nous l’apprenons grâce à ce site, il a fallu bichonner ladite flamme, une bonne bouteille d’oxygène ainsi qu’un petit jet de gaz du même métal pour lui donner vigueur et couleur.
Hautement symbolique aussi, cette assistance respiratoire ! S’il ne s’agit pas de stéroïdes anabolisants, de testostérone ou autres adjuvants pour obsédés de la gonflette musculaire, ça évoque furieusement le dopage à l’EPO, cette hormone bien connue des cyclistes professionnels et qui « stimule la fabrication par la moelle osseuse de globules rouges qui transportent l’oxygène vers les organes » : probable que sans sa petite piquouze d’oxygène, la flamme olympique aurait calé avant le sommet ! voilà qui augure bien de l’authenticité des prouesses sportives à venir cet été.