Le chat-blogueur, le blogueur-chat dont il est question dans le titre de ce billet n’a guère de pouvoir que de rouspéter, protester, tempêter.
Car en fait de pouvoir d’achat (« Le pouvoir d’achat : parlons-en ») dont nos Maîtres nous rebattent les oreilles (« Vous êtes impatients ? Nous aussi »), que dalle et peau de zébi pour les retraités.
Et quand j’écris que dalle (et peau de zébi), je devrais dire moins que rien, puisque à 1,1 % de revalorisation depuis janvier 2008, nous sommes dans les -2,4 % environ d’évolution réelle : certes nos espérances de vie ne sont pas celles des futurs bacheliers d’aujourd’hui, mais à -2,4 % par an, dans 10 ans on en sera réduits à faire les poubelles des MacDo et à bouffer des racines, comme nos glorieux congénères de Corée du Nord.
Pou-voir d’achat ? pou-dre aux yeux, pou-rrait faire mieux, pou-ssive campagne de com’.
Pouvoir d’achat ? poupérisation, répondit l’écho.
(*) Un petit indicateur de rien du tout, pas sérieux pas fiable etc… : le PIB par habitant en France, pays riche, prospère (et yop la boum), versus le PIB irlandais, pays qui il y a 80 ans bouffait des patates pourries et émigrait à tout va : 110 contre 138. Splendeur passée et décadence…