L'itinéraire quotidien du postier de Neuilly

… ne passe probablement pas par la gare St Lazare, à Paris.

Sinon nous l’aurions peut-être entendu vitupérer, lui aussi, les syndicalistes irresponsables de SUD. Or, il trouve très très bien , notre postier trotzkyste Besancenot,  que le service Public (Saint Service Public, dirait-il s’il était croyant) soit vidé de sa substance par les grévistes : de service public, y en a pas eu, à St Lazare, pendant des semaines. Et ce sont précisément ceux qui le sabotent, le service public, qui viennent nous seriner que, la faute à Sarko, etc.

Si la SNCF a du mal, ce n’est fichtre pas la faute de ses clients, qui payent. Et qui ont rarement le choix, d’ailleurs ! Alors quand les rouges et irresponsables syndicalistes SUDistes voudront bien s’apercevoir qu’ils invectivent Sarko mais étranglent leurs clients – qui ont pourtant payé, j’insiste – bref quand ils auront perçu qu’ils se trompent d’ennemi, on aura fait un gros progrès. C’est M. Sarkozy qu’il faut bloquer en gare, c’est lui qu’il faut faire ch… si on est en rogne, et empêcher de prendre le 7h12 Sartrouville-St Lazare, pas les autres.

Y a plus de sucre

Et la moindre des politesses, c’est de ne pas se sucrer quand on a décrété que « y a plus de sucre ».

Ainsi que MM. les dirigeants de grandes banques françaises soient privés de bonus salarial pour l’année écoulée (voir cette brève du Fig’à rôts) va non seulement de soi, mais, je vous rassure, ne va pas leur permettre d’aller s’inscrire aux Restos du coeur, leur part salariale fixe restant suffisamment épaisse pour voir venir.

Au reste, c’est une punef bien légère, on est bien bons avec eux. Les banques, les banquiers sont directement responsables de la situation de m… où elles se sont fourrées, et nous avec. L’entreprise étant définie comme une vache à lait financière, quel que soit son métier, qu’il pleuve ou qu’il vente, fallait que ça rende ses 12-15 % l’an ; eh bien ça ne fonctionne plus. Et donc, que MM. les banquiers se serrent un chouïa la ceinture, ça ne peut pas nuire. Ca ne remettra pas l’économie sur les rails, mais disons que c’est un tout petit peu plus moral comme ça.

Blues du roquefort numérique

… ce matin il fait très moche, ça pèle et les Etats-Unis ont relevé les droits de douane à 300 % pour le roquefort. Déjà qu’ils étaient à 100 %, ça fera désormais la sauce Roquefort au prix de la sauce truffe. A cette occasion, vous pourrez constater que la photo de Libé (ration)  qui illustre ces nouvelles nous donne à voir un étal probablement parigot – ça minimise les frais de transport – où le roquefort s’affiche à 29,80 euros le kilo : quasiment 30 euros le kilo, et l’on plaint les Etats-uniens de surpayer le roquefort ? plaignons plutôt les Parigots.

J’ai voulu voir si l’on trouvait du roquefort en ligne. Non qu’il soit pertinent de consommer le roquefort en lignes : c’est cher, d’accord, très cher, mais pas au point de le sniffer avec une paille dans le nez après l’avoir étalé avec une lame de rasoir sur un bout de miroir (en fait ça s’étale mal, ça  graisse le miroir, et ça bouche la paille). J’ai pu vérifier chez PriceMinister : pas de roquefort chez PriceMinister, pas de fromage du tout, d’ailleurs. Ca doit être délicat à stocker, et il y a le problème des invendus, ça sent fort…

Habile transition, me direz-vous, mais pourquoi PriceMinister ?

J’y viens j’y viens ! ceci nous amène en fait au fromage numérique, et à l’économie numérique. Et paf, justement nous avons, fraîche du jour, une toute nouvelle tête ministérielle chargée de ce dossier, une Secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique, ci-devant titulaire du Secrétariat d’Etat à l’écologie, j’ai nommé Mme NKM, comme disent affectueusement les journalistes, en fait c’est Nathalie Kosciusko-Morizet, dont un des frères, ou le frère, je ne sais, préside aux destinées de PriceMinister !! le monde est petit !

Et qui remplace NKM à l’écologie ? personne ! Voici M. Borloo orphelin de sa Secrétaire d’Etat. Au vu des problèmes qu’il a pu avoir avec elle, on suppose qu’il n’est pas forcément fâché de cette situation. Et donc le développement durable continue, comme ça, tout seul, sur son erre, comme un pétrolier sans carburant. Qu’il se débrouille tout seul, le développement du rable.

PriceMinister, c’est la boîte qui, comme j’ai eu la faiblesse de leur commander un truc un jour, me harcèle d’emails tous plus pénibles les uns que les autres. Et donc la première recommandation que je ferai à Mme NKM pour son nouveau job, c’est de recommander à son frère de faire des économies numériques sur les envois d’emails inutiles et stupides.

Suggestion de sujétion

Il y a toujours autant de crottes (de merdes, d’étrons) de chiens sur les trottoirs de notre capitale, j’ai pu le vérifier de visu, l’odeur je ne sais pas, étant enrhumé en ce moment – voir mon billet précédent.

Jusqu’à présent – touchons du bois – j’ai pu louvoyer habilement pour échapper à l’engluage du pied gauche, ou droit, c’est selon. Mais un jour, fatalement, une distraction, une seconde d’inattention…

Or, j’ai pu constater de visu – l’odeur je ne sais pas, je suis enrhumé en ce moment – que de nombreux « contractuels » arpentent les rues de la capitale, carnet à souche et stylo-bille dans le holster, prêts à dégainer au moindre accroc au règlement du stationnement.

Cher Maire de la capitale (vous permettez que je vous appelle « cher Maire » ? ), j’ai une suggestion : pourquoi, puisque visiblement les policiers ne sont pas assez nombreux pour patrouiller sur les trottoirs afin d’y verbaliser les maîtres-clébards crotteurs (ou qu’ils jugent ce travail subalterne, dénué d’intérêt…), pourquoi, dis-je, ne pas élargir le champ d’action des contractuels anti-bagnoles-ventouses, et leur confier la noble tâche de sauter sur le poil des propriétaires de toutous oublieux du caniveau ?  Ce serait une sujétion de plus pour ces travailleurs obscurs et infatigables, arpenteurs du pavé parigot, qui, eux aussi, d’ailleurs, doivent louvoyer entre les étrons, mais peut-être qu’enfin on verrait les indélicats se faire verbaliser ? les trottoirs devenir moins merdeux ? allez savoir.

Car jusqu’à présent, il y a la Loi – très belle, la Loi, impeccable – et la dure réalité : la dure réalité, c’est qu’il n’y a pas de Loi. A édicter des Lois sans les faire respecter, on passe inévitablement pour des guignols (je reste ici dans un registre de vocabulaire volontairement très modéré).

Je vous l'avais bien dit (écrit)

Je découvre cet entrefilet (ce n’est pas « entre des filets », sinon ce serait « entrefilets », c’est un filet « entre » : entre quoi ? je m’en fiche, c’est le filet qui m’intéresse, ce n’est pas le voisinage).

Il paraît, c’est très sérieux, que les gens qui dorment moins de 7 heures par jour (par nuit, en général) sont plus souvent sujets à des rhumes. C’est une page « sciences » de Libé (…ration quotidienne, ne pas dépasser la dose etc etc).

Bon, j’en suis, voilà. J’en fais partie, des gens qui. Le problème, c’est que je ne sais pas quoi faire. Moi, je m’emmerde ferme au lit, une fois réveillé. J’ai envie de faire pipi, j’ai soif, je veux voir les derniers développements de l’actualité, bref je me lève ! s’il faut se forcer à rester couché pour tuer les rhumes, on va attraper des escarres. Rhume ou escarres : choisissez.

Le pire, c’est qu’on a fait ces constats en mettant des « rhinovirus » dans le nez des cobayes : donc ça existe bien, les virus du rhume ? on les connaît ? oui ? oui.

Alors, qu’est-ce qu’on attend pour faire un Téléthon destiné à financer la recherche anti-rhinovirus ?

Je l’ai toujours pensé , mais vous allez dire que je paranoïe : c’est LE fromage de l’industrie sanitaire, toubis pharmaciens labos etc : trouver le vaccin anti-rhinovirus, c’est pour ces gens-là comme l’invention de la lampe à incandescence pour les fabricants de bougies. sauf que les lobby sanitaire, c’est un autre poids que les fabricants de bougies.

Acteurs

On nous annonce la mort de M. Claude Berri. Tant pis pour le cinéma français, c’est clair.

Et le même jour, on nous sort (Le Monde) un papier sur la  pièce de Thomas Bernhard : « Minetti« , dont l’acteur principal n’est autre que Piccoli. Piccoli le grand, rare, vraiment rare en ce moment, et depuis un bout de temps.

Je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais moi j’ai horreur des vedettes. Quand je vois – malgré moi, je fuis ces représentations – débouler Depardieu, quel que soit son rôle, je me dis en moi-même « tiens, voilà Depardieu ». C’est qui l’on veut, c’est Cyrano, c’est un loubard, c’est un boxeur, mais c’est Depardieu. Idem pour Deneuve : « ah, encore Deneuve ». Bon, ils peuvent être excellents, ce n’est pas le problème… simplement c’est eux, on les a vus à satiété, trop vus, c’est fatigant. Et quand c’est Depardieu plus Deneuve, c’est l’overdose.

C’est vrai pour un tas d’acteurs. Le succès use ; Vous mettez Jean-Pierre Bacri sur « Un air de famille », c’est super, on se régale. Vous le voyez bougonner 15 films plus tard : « zut, encore Bacri ». Ce n’est pas que, ce n’est pas qu’on, mais zut, on les voit trop, ces excellents acteurs.

Sauf… sauf quelques uns, quelques unes. Rares ! on les voit, on les revoit, mais ils ne sont pas eux, ils sont leurs rôles. Je n’en citerai que deux, dans notre modeste petit pays. Dustin Hoffman fait ça aussi ailleurs ; mais chez nous, il y a Piccoli, et il y a Huppert.

Huppert-super qu’on peine à reconnaître de film en film ; et Piccoli itou, jamais le même, le fêlé de Dillinger est mort, l’ouvrier cannibale de Themroc, le bourge des Choses de la vie, le financier véreux du Sucre, le maniéré désespéré en collant de la Grande bouffe :  jamais le même.

Bon, je ne vous dis pas d’aller voir Minetti : je ne connais pas la pièce ; je vous dis juste que Monsieur Piccoli, c’est la grande classe.

Et c'est la mêm' chan-son…

Un article propre, clair, mesuré, assez bien argumenté nous interpelle, nous les pas-fonctionnaires : tenez, c’est dans Le Monde-Web de ce matin tard, et ça s’appelle « Fonctionnaires et assimilés : une cible facile« . L’auteur est conducteur de trains. Il dit des choses très vraies, ce monsieur, et bien évidemment nous, Français raisonnables, pas jusqu’auboutistes, pas enragés de la Libre Entreprise, ne sommes pas assez idiots pour vouer le Service Public à la poubelle. Le plaidoyer est donc assez bien venu, mais…

– Mais je vois que les grévistes sont très majoritairement des fonctionnaires et assimilés ; le service (public) rendu n’est pas ce qu’il devrait être : voyez les emmerdements des clients de la gare St Lazare à Paname. Il peut alors arriver que les grévistes se fassent insulter à juste titre, ça se trouve…

– Mais je ne vois pas en quoi le fait de travailler pour l’Etat justifie des avantages hors normes, des CE aux budgets indécents (EDF), des départs à la retraite largement avant les autres : la fatigue, c’est pour tout le monde ! Et les colos de vacances, tout le monde en a besoin.

– Mais je ne comprends pas pourquoi, là où un salarié du Privé se démerde pour gérer sa carrière au mieux, c’est l’Etat qui gère sans beaucoup de pertinence la carrière des fonctionnaires, qu’ils bossent ou qu’ils ne fabriquent que des cocottes en papier. Bien évidemment beaucoup travaillent, et avec coeur ; mais dans le privé, quand on est mauvais, on se fait jeter (parfois aussi quand on est bon, d’ailleurs !) ; qu’est-ce que c’est que cet employeur qui gère aussi mal ses effectifs ?

– Mais je ne vois pas pourquoi il faut être fonctionnaire pour planter une perfusion, éplucher des légumes dans une cantine municipale, ou élaguer des arbres le long des avenues. Ce sont des tâches utiles, c’est entendu ; mais où est le rôle de l’Etat là-dedans ? Le Privé le fait aussi bien… du moment qu’un cahier des charges – définition des tâches, contrôles, mesures de qualité, respect des budgets – défini par nos Maîtres est adopté et suivi, évidemment.

Je l’ai déjà dit ? je l’ai déjà dit. Mais bon… ça fait du bien. Comme les bonnes vieilles rengaines.

Tax-tax-tax-tax-tax-tax

… c’est le bruit de la mitrailleuse Sarko-Fillon.

Suivant cet article du Fig’ à rôts, une taxe de 4 euros (rien, quoi, le prix de 3 salades normales : pâlottes, bourrées de flotte, sans goût et flétries dans la journée) est déjà perçue depuis le Premier de ce mois pour la gestion du nouveau système de plaques d’immatriculation des bagnoles, système qui entrera en vigueur le 15 avril.

Concept intéressant : futur système d’immatriculation, plus rationnel, moins complexe – chaque bagnole sera badgée à vie – mais nécessitant néanmoins des investissements certainement coûteux, supplémentaires en quelque sorte… extraordinaires, disons-le ! justifiant d’une taxe, par avance !

En somme, chaque fois que nos Maîtres devront installer un système informatique quelque peu développé, taxe !!! et taxe par avance ! à titre de provisions de bouche, en quelque sorte.

Avançons donc gaiement vers 2009, l’avenir est radieux. Les systèmes informatiques gouvernementaux sont désormais sujets au versement de taxes spécifiques. Ce n’était pas au programme, mais ça promet, et d’ailleurs on a déjà commencé : il y a plein de systèmes informatiques gouvernementaux à moderniser.

Jaune contre pinard

L’actualité se montrant toujours aussi morne (Gaza : 500 morts et plus, Marseille sous la neige, les juges d’instruction au recyclage, etc), je traiterai d’un sujet plus prenant, plus grave, plus abscons aussi, car truffé de chiffres. La taxe sur les alcools forts (au delà de 25 degrés) a augmenté, en fin 2008, de 23 %. Vingt-trois pour cent.

Et cela sans faire de vagues, en douce, tranquille Basile. Pour le projet de suppression des pub’s débiles sur les chaînes publiques de télé, les socialistes se sont battus becs et ongles, à croire que Bonux, Allways et Planta vont leur manquer, mais là, pour cet accroc à notre glorieuse industrie spiritueuse, que dalle ! Circulez, y a rien à voir.

Si, il y a eu des résistances, on en a parlé : le PCF du Sud de l’Ardèche. Je cite – « C’est 23% d’augmentation« , s’insurge le député UMP Dominique Tian, qui dénonce  « l’excessivité des amendements » du rapporteur, connu pour mener depuis de longues  années une campagne anti-alcool et anti-tabac. « Une bouteille de vin rouge fait  plus de mal qu’un verre de pastis« , a argué le député de Marseille. Cette taxe sur les alcools de plus de 25 degrés passera, si l’amendement des  députés est entériné au Sénat de 13 centimes d’euros par décilitre à 16 centimes. »

Sachez au préalable que cette taxe passera donc, pour une bouteille de 70 cl de gnôle, de 91 centimes d’euro à 1,12 euros, soit + 21 centimes. Et pour une bouteille de pastis, traditionnellement d’un litre, + 30 centimes.  Tout ça pour renflouer la Sécu, comme d’habitude.

La question est d’importance. Bon, les apéritifs classiques – Porto, Banyuls, Maury, Pineau, Martini… – échappent à l’augmentation de cette taxe. Les Wouiskis, en revanche, paf en plein dedans, c’est normal, c’est bien fait. Mais je lis : Une bouteille de vin rouge fait  plus de mal qu’un verre de pastis ?? vous êtes sûr ?

Voyons – 75 cl de pinard à 12,5 ° : 9,4 cl d’alcool pur.

Un verre de pastis : à la mode Gainsbourg, ou à la mode Raimu ? limpide, ou opalescent ? disons, pour jouer la politique du pire, la recette Gainsbourg : 10 cl de pastaga sans eau, ça donne 4,5 cl d’alcool pur. Moitié moins. Exact.

Donc, les leçons de cet article ?

Une bouteille de vin rouge fait  plus de mal qu’un verre de pastis. C’est vrai. Mais on peut quand même y mettre de l’eau (dans son pastis). Ceci étant, on en est à comparer un produit unique, toujours différent, artisanal, changeant, mystérieux, à un liquide industriel. Je persiste à penser pour ma part qu’une bouteille de Vouvray bien née et bien servie a nettement plus de charme qu’un « jaune », même avé les cigales.

– Et ma fine à l’eau ? j’aime bien la fine à l’eau(*), mais les bistrotiers me regardent toujours comme si j’avais dit un gros mot quand je demande une fine à l’eau. Pareil que le pastis : diluée, pas méchante, bien agréable, mais surtaxée. Paf, pour la Sécu qui ne s’en portera pas mieux pour autant.

– Vous en aviez entendu parler, avant mon billet, de l’augmentation de 23 % de la taxe sur les alcools forts ? bien sûr que non. En catimini, en douce, que c’est passé. Heureusement que je veille.

(*) fine à l’eau ; du Cognac lambda, genre 3 étoiles (pas la peine de prendre du XO), allongé de 3 fois son volume de bonne eau plate fraîche. C’est compliqué à faire, ça ?

La Porsche du peuple et autres contes

Bonne nouvelle, Porsche (vroum-vroum à partir de 60.000 euros, et la liste des options longue comme le bras vous emmène bien au delà, genre « étriers de freins peints en rouge : 1.800 euros ») vient de prendre plus de 50 % des parts du premier constructeur européen, Volkswagen, littéralement « la bagnole du peuple ». Le monde à l’envers, donc, la pratique habituelle conduisant les constructeurs lambda à proposer, sous des marques chouchoutées, des trucs plus huppés, plus chers, genre Fiat-lancia, Toyota-Lexus etc.

Quand vous vous paierez, braves gens, une Golf basique, sachez désormais que vous achetez une Porsche. Vroum vroum.

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Autre chose : j’ai déjà traité du paradoxe médical qui nous contraint, pauvres humains, à nous taper des rhumes, bronchites, angines, pharingites, sinusites… en toute impunité pour les microbes et virus, alors que c’est de loin la première source d’emmerdements.  Eh bien c’est confirmé : rien que pour les gosses ça coûte 1 milliard d’euros par hiver, sans compter les paquets de mouchoirs jetables. Ne me racontez pas que ce fric est perdu pour tout le monde…

Alors je (re)pose cette question : d’accord le téléthon, la mucoviscidose, le cancer, le sida, nobles causes. Mais nom de nom, pourquoi aucune recherche sur un vaccin comtre le rhume ? le type qui inventerait ça, on lui éleverait une statue…  au Panthéon tout de suite ! le Nobel de médecine in ze pocket ! on virerait même Lenine de son mausolée pour lui.