Et la moindre des politesses, c’est de ne pas se sucrer quand on a décrété que « y a plus de sucre ».
Ainsi que MM. les dirigeants de grandes banques françaises soient privés de bonus salarial pour l’année écoulée (voir cette brève du Fig’à rôts) va non seulement de soi, mais, je vous rassure, ne va pas leur permettre d’aller s’inscrire aux Restos du coeur, leur part salariale fixe restant suffisamment épaisse pour voir venir.
Au reste, c’est une punef bien légère, on est bien bons avec eux. Les banques, les banquiers sont directement responsables de la situation de m… où elles se sont fourrées, et nous avec. L’entreprise étant définie comme une vache à lait financière, quel que soit son métier, qu’il pleuve ou qu’il vente, fallait que ça rende ses 12-15 % l’an ; eh bien ça ne fonctionne plus. Et donc, que MM. les banquiers se serrent un chouïa la ceinture, ça ne peut pas nuire. Ca ne remettra pas l’économie sur les rails, mais disons que c’est un tout petit peu plus moral comme ça.