On nous annonce que bientôt, c’est à dire fin 2009, des trains italiens circuleraient sur Paris-Milan, avec arrêt à Lyon. J’emploie le conditionnel, car il va falloir demander la permission aux cheminots de la CGT, de Sud-Rail etc… ce qui est loin d’être dans la poche ! mais bon…
Ceci dit, ceci écrit, ceci lu, donc, arrêt à Lyon, comme le dit l’article cité, ça va faire de la concurrence à la SNCF, et ma foi c’est une bonne chose, si c’est pour relancer l’émulation pour un meilleur service. Juste deux remarques :
– Ils ne pourraient pas, les Italiens, nous faire un circuit Turin / Lyon / Clermont-Ferrand / Paris ? en « Pendolino », qui roule « seulement » à 250 km/h – mais sur des voies normales, lui – on gagnerait quand même une bonne heure de Clermont à Paris, par rapport aux Teoz ( des « Corail » vaguement rafraîchis avec des prises 220 volt en Première, merci le marketing !) . Au fait, pourquoi « Teoz » ? si cet acronyme vous inspire…
– Une phrase piquée à l’article cité nous apprend que » le transporteur (italien) aurait d’abord demandé des sillons entre Paris et Marseille qui lui auraient été refusés, la France n’ayant pas encore ouvert le trafic domestique à la concurrence« . Domestique, dites-vous… ça renvoie évidemment à cet anglicisme « domestic » (intérieur : domestic flights = vols intérieurs) ; il eût fallu écrire « trafic intérieur » (*). Et puis « domestique », hein, personnel de maison, larbin… la piétaille, quoi.
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(*) encore avons-nous échappé à « traffic« , suivant l’orthographe anglaise.
Bonne idée ça le Turin Lyon Clermont Paris…