(« On fait quoi ? », en langage courant, sans le chanter)
Oui, maintenant, que va faire M. Obama, après les concessions insensées que M. Netaniahou a annoncées vis à vis des Palestiniens (« Nous n’avons pas l’intention de construire de nouvelles implantations de peuplement ou de réquisitionner des terres pour agrandir des colonies existantes « ) ? Une avancée assez fantastique, non ? la paix est là, mes amis. L’état Hébreu ne va pas réquisitionner des terres ! délicieux euphémisme, réquisitionner ! « C’est à vous, ça ? ben non, maintenant c’est à moi ». Et comment trouvez-vous « implantations de peuplement » ? joli, non ? (« casse-toi, bouge de là », « ôte-toi d’là que j’m’y mette », en langage courant).
Sur de telles bases, sûr que la paix est là, à portée de rockette aveugle, les amis… Reste à savoir si la diplomatie Etats-Unienne a réellement l’intention de pousser de part et d’autre pour obtenir enfin un règlement pacifique et équilibré, en dépit des gesticulations bilatérales. Evidemment, les colons Israéliens hurlent à la trahison, se raidissent dans leur ferme intention de réaliser leur Grand Machin Biblique – tant pis pour les voisins ou la Planète – tandis que, bien entendu, l’Autorité Palestinienne énonce qu’on se fout de sa gueule. Tout ça, c’est couru, c’est l’écume, le fond sonore, le jeu bien huilé des effets de bras. Reste à avancer.
Donc, bon, bref, M. Obama, c’est à vous, it’s up to you, comme on dit là-bas. Vous avez rompu en apparence avec le suivisme aveugle de vos prédécesseurs vis à vis d’Israël : bien ! Vous avez salué « un pas en avant » dans la position Israélienne. Mais si c’est pour danser la rumba, un pas en avant, trois pas en arrière…
On attend de voir.
Tibert