« La taxe carbone en question » titre notre canard-sur-Toile du matin.
Fantastique : on va nous taxer sur l’utilisation des énergies fossiles ! « C’est révolutionnaire », déclare monsieur Cohn-Bendit, orfèvre en la matière, mais qui a dû louper un épisode du film. Monsieur DCB, la taxation des énergies fossiles, ça fait des lustres que ça fonctionne, et pas qu’un peu ! l’essence, le gaz de ville – et je vous dis pas, le propane en citerne, l’arnaque ! – tout ça c’est taxé, que je ne vous dis que ça.
A croire que nos gouvernants étaient des visionnaires écolos-verts avant la lettre, avec la TIPP. Ca fait des décennies, que de très lourdes taxes nous incitent à utiliser notre vélo, la marche à pied, la trottinette, la RATP ou ses équivalents provinciaux, au lieu de notre bagnole ; des années qu’on nous encourage à mettre des pulls au lieu de nous chauffer…
Alors, quoi de neuf dans cette nouvelle taxe ? juste que comme nos compatriotes s’obstinent à prendre leur bagnole au lieu du TGV – surtout quand il n’y en a pas -, s’entêtent à se chauffer en hiver autrement qu’en courant autour de la table du salon, il faut des mesures didactiques encore plus incitatives.
Tenez, vous, monsieur, qui dépensez 1.400 euros en gaz de ville, faîtes donc installer une pompe à chaleur sur votre balcon. Ah c’est pas possible ? veux pas le savoir.
Vous madame, qui faites 140 km par jour en bagnole pour votre boulot, prenez l’autocar, enfin quoi… y en a pas avant 10 heures du mat’ ? alors à vélo, non ? ah oui 140 km à vélo… ben achetez-vous une voiture électrique, y en a pas encore, mais ça viendra, ça viendra…
Ben voilà, c’est juste une taxe de plus. Merci monsieur Rocard, on compte d’ailleurs sur vous pour nous inventer un mécanisme d’application assez tordu, du genre en partie déductible ou pas déductible de la déclaration d’impôts, multiplié par l’age du capitaine et en soustrayant la vitesse du vent. On est très très bon pour ça en France, faut reconnaître.
Tibert