Juste deux points, courts, il est tôt, et le blogueur est mal réveillé, a froid, besoin d’un petit cahoua.
Premio : les toilettes « sèches » : le grand boum, le futur incontournable, la prochaine idée de taxe pour monsieur Borloo, s’il en cherche. Le « forum de Lyon » qui a lieu ces jours-ci et dont L’Hibernantion nous entretient, a ainsi installé des toilettes « sèches ». Je vous dis, et vous verrez : c’est la future contrainte morale qui s’annonce ; après le « penser correct », le « bouffer correct », le « polluer correct » : le « chier correct » !
Ces toilettes sans chasse d’eau se justifient, bien évidemment, dans les endroits sans eau. Elémentaire, mon cher Watson. Par exemple, les festivals en rase campagne, les parcs naturels… encore faudrait-il que leurs initiateurs en assurent l’intendance, soit :
– du PQ,
– de la sciure ou des petits copeaux de bois, en quantité suffisante. Faute de quoi… ça ne fonctionne pas, c’est à dire que ça devient des latrines normales : saleté, puanteur, grosses mouches.
Quant à installer ça chez soi, excusez moi, je passe mon tour. J’attendrai la taxe persuasive, la contrainte comminatoire.
Deuxièmo : choses vues au long des sentiers de rando. Je randonne, oui, j’ai cette faiblesse. Ici je traite des sentiers canadiens. C’est super, on a tout prévu : on trouve des sacs pour crottes de chiens au long des sentiers balisés. Parigots, prenez-en de la graine, vous qui, selon le rôle, laissez benoîtement votre clébard souiller le trottoir, ou zigzaguez entre les étrons au long de vos flâneries. Ici, les crottes sont ramassées, ensachées, sachez-le.
Mais… que voit-on au long des gais sentiers de randonnées canadiens ? que sont ces bruns sacs de plastique qui balisent le sol au long des parcours ? sacs noués, visiblement pas vides ? des sacs de merde, des merdes des chiens qui ont été pieusement ramassées et ensachées, puis gentimént déposées par terre, sur place. C’est pas beau, ça ?
A suivre, au long des routes et des chemins.
Tibert.
les sachets en question ne sont pas seulement déposés par terre, on en trouve presque autant suspendus aux branches d’arbre à hauteur de passant…
ravissant !