On sait maintenant que les trains « Eurostar »sont faillibles, ils ont failli. Les trains, pas les navettes porte-bagnoles et camions ; les navettes fonctionnent, elles, quand les trains calent et restent coincés 8 heures dans leur tube, sans eau ni nourriture et dans une chaleur insupportable, quand dehors, à l’air libre, il fait -4°.
D’où cette idée simple : pourquoi ne pas transporter les passagers des Eurostar(s) sur les navettes porte-bagnoles ? élémentaire mon cher Machin, on équipe de ridelles et points d’ancrage les plate-formes, histoire que les passagers puissent s’y cramponner, et roule ma poule ! yahooooo !
Mais pourquoi donc cette fragilité des trains Eurostar ? eh bien, paraît-il, le contraste chaud-froid, l’omelette norvégienne… le froid du dehors, et la chaleur humaine, tiens ! un individu normalement constitué, même de sang-froid, rayonne de la chaleur (je rayonne, et vous, vous rayonnez aussi, ne rougissez pas) à hauteur d’environ un watt par kilo ! Ainsi de tous les mammifères, et par exemple deux vaches de 500 kilos équivalent à un radiateur d’un kilowatt ! C’est ainsi qu’au moyen-âge les paysans ne crevaient pas de froid en hiver : l’étable accotée au logement, ça tempérait un peu le froid, même si ça puait. D’ailleurs chacun sait qu’il fait bon vivre dans les étables, en hiver.
Alors disons-le : on se fout de nous, Copenhague et calotte glaciaire, CO2 et taxe carbone. D’abord on nous bassine de réchauffement climatique quand il fait un froid polaire… vous trouvez, vous, que ça se réchauffe ? et puis on nous cache la vraie raison : on est trop nombreux, voilà tout !
Trop nombreux à prendre les Eurostar(s) : 400 personnes dans un train ça fait 30 à 35 kilowatt de chaleur !! de quoi chauffer un immeuble. Soyons moins nombreux à visiter Londres : d’abord il fera moins chaud dans les trains, et puis en cas de panne ça fera moins de mécontents. Et puis Londres… qu’est-ce que vous allez foutre à Londres ?
Trop nombreux à nous ruer sur les routes les week-ends ; ça coince au péage de St Arnoult-en-Yvelines ; trop nombreux à acheter nos baguettes de pain à la bonne boulangerie du coin, ça bouchonne, ça ronchonne, ça fait la queue vers 11 heures du mat’, alors qu’il suffirait de se passer de pain frais, ou d’aller acheter sa baguette à 7h30, ou de fréquenter les mauvaises boulangeries. Trop nombreux à vouloir visiter Beaubourg, ça fatigue les agents administratifs du lieu. Trop nombreux à irradier nos watt, et trop gros aussi : un obèse « chauffe » 4 fois plus qu’une anorexique !
Six milliards d’êtres humains… six milliards, ça équivaut à combien de centrales nucléaires ? si l’on se base sur environ 70 kilos, donc 70 watt par tête de pipe, ça fait 420.000 Mégawatt… sans compter les vaches, les poules, les chienchiens à sa mémère… ça chauffe, ça ! il est là, le réchauffement climatique, il est là.
Un conseil, donc : soyons moins nombreux ! et moins gros.
Tibert