Topologie politique

Lors d’un dermier mittingue avec les « forces progressistes » d’Ile de France (je plaisante…) monsieur Huchon, le Lider Maximo de la Région susnommée, et socialiste de son état – au fait… chapeau, un au moins qui ne cumule pas les mandats – a lancé un vibrant (un appel ne peut qu’être vibrant, forcément : un vibrantappel ) au « 21 mars, le «printemps de la gauche et des écologistes» »

Eh bien, ce « et » qui juxtapose, juxtapose, justement, deux entités distinctes ; c’est dit de la bouche d’un expert – la gauche et les écologistes ça fait au moins deux.

On en déduit immédiatement que les écologistes, ce n’est pas la gauche, ou, en d’autres termes, qu’ils ne se situent pas à gauche. Et ce qui est non moins sûr, c’est que, pour employer la métaphore de la bagnole (j’adore les métaphores qui fâchent, et la bagnole, ça fâche les écolos, surtout quand ils n’en ont pas besoin), du côté de la direction, ça tire à gauche : lâchez le volant, ça tire à gauche, c’est évident.

Mais où se situent-ils, les écolos ? ailleurs, sans doute, donc, bien que tirant à gauche. Mystère de la topologie.

Résumons-nous : gauche et écolos, ça fait au moins deux. Quant à savoir ce qui les différencie, amis électeurs, attendons de les voir à l’oeuvre dans la gouvernance de la région Ile de France : d’un côté par exemple le superbe boulevard St Marcel revu et corrigé (et quelle correction !!) par les écologistes ; de l’autre, entre autres, la très grande ânerie de la Très Grande Bibliothèque, pour ne prendre qu’un exemple d’enflure bétonneuse.

Bétonneurs roses et ayatollahs verts : quelle couleur ça peut-il donner ?

Tibert

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recopiez ces symboles *