Il est des constats navrants ou enthousiasmants, c’est selon. Tenez, je ne me souviens pas m’être un seul instant, au cours de ma jeunesse folle, soucié de ce qu’il adviendrait de moi lors de ma mise à la retraite. Soyons clair : je m’en foutais totalement. Questionnant mes amis autour de moi, c’est la même réponse : ils et elles s’en tapaient complètement.
Eh bien, les jeunes d’aujourd’hui, surtout ceux qui sont inscrits au PS, à la Ligue, au NPA, aux Abonnés Absents… bref des tas et des tas de jeunes disent se préoccuper bigrement de leur retraite. Disons le tout net : ça leur caille les sangs, ça les empêche de travailler, ça les pousse dans la rue, ça leur fait crier des choses déchirantes, du genre « Sarko t’es foutu etc etc… ». La jeunesse est dans la rue, mais – du moins si l’on en croit ses slogans – pour défendre âprement ses 160 futurs trimestres de cotisation.
Je vous le dis, moi : c’est sinistre. Y a plus de jeunesse.
Tibert