Comment dit-on "silence" en flamand ?

Bonne nouvelle, la direction du métro bruxellois a décidé, une fois, de ne diffuser désormais en « musique » de fond aucune chanson en flamand ou en français. On en devine aisément la raison : il y a toujours des imbéciles de francophones qu’une chanson en flamand indispose, et symétriquement du côté des flamingants.

C’est malheureusement une demi-bonne nouvelle : si la zizique de métro s’arrêtait pendant les chansons censurées, si au lieu de « Le plat pays qui est le mien » on avait droit au silence, ce serait magnifique ! mais hélas la stupidité humaine étant redoutable, on aura remplacé les « blancs » sonores par d’autres chansonnettes en anglais, le plus probablement, ou en chinois, russe, ouzbèque, javanais et j’en passe.

La vraie bonne nouvelle, ce serait que les usagers du métro bruxellois se rebiffent à l’écoute de toute musique de fond, quelle qu’elle soit ! car d’une part, c’est extrêmement pénible de subir une musique qu’on n’a pas choisie, d’autre part on a droit au silence, au SILENCE, vous comprenez ? le bienheureux silence. Ce devrait être la rubrique numéro un des Droits de l’Homme : « Personne ne peut vous imposer son bruit ». A une époque où l’on punit très sévèrement celui qui impose une fellation à une femme de chambre, pourquoi laisse-t-on  impuni ce viol de nos oreilles ? je vous pose la question.

Et, tenez : métro, ascenseurs, galeries commerçantes, magasins de fringues ou de godasses, restos et bistrots… tous tant qu’ils sont avec leur zizique… vous entrez, vous trouvez la sono dans le coin à gauche derrière le rideau, vous arrachez la prise : qu’est-ce que ça fait du bien !

Tibert

Bisque bisque rage

Puisqu’avant le coup de Trafalgar, on me harcelait déjà avec la Porsche dans laquelle j’avais eu la faiblesse de me laisser véhiculer, puisque les évènements que vous savez ont chamboulé tous les pronostics et que désormais je suis juste bon à raser les murs pour ne pas entendre les pleurnicheries ou les blagues douteuses, puisque désormais il est bien clair qu’on n’ira plus me chercher pour faire Président de la République au profit de Laurent Ségolène Martine Jack François Manuel et j’en oublie…

. ..puisque tout ça, puisque la coupe est pleine, que vous me faites tous ch…, eh bien je vais me prendre la plus grosse baraque de New-York, la plus clinquante, la plus chère, la plus luxueuse, 600 m2, un jacuzzi, une salle de sports… oui oui, une salle de sports ! vous pouvez flûter, vous indigner, vous lamenter,  je vous emm…, tous tant que vous êtes, y compris et surtout ceux qui gueulent contre les Porsche et les suites à 3.000 dollars la nuit.

Au fait, avec cette surface il va en falloir, des heures de femme de ménage.

Pcc Dominique SK

Orange, oh désespoir…

C’est un hameau perché dans la montagne – vosgienne, jurassienne, auvergnate, que sais-je, et qu’importe ? Mais une montagne à paysans et à bois, à tracteurs 4 x 4 et grumiers – grumiers ? keskecé ? Des camions qui transportent de longs troncs d’arbres, de sapins en l’occurrence, des « grumes », quoi ! D’énormes grumiers hurlants et ravageurs, qui prennent les virages sur les départementales étroites en vous invitant à garer votre pauvre bagnole dans le fossé, et qui, vu la hauteur des empilages, passent comme ils peuvent sous les obstacles.

Tiens, un obstacle, oh trois fois rien : un câble de téléphone qui longeait un virage a morflé, il pendouille maintenant, le conducteur n’a peut-être même pas senti la rupture, et puis zut, ces bouzeux ont des « portables » (des mobiles), pas vrai ? Allez hop, on continue, on n’a rien vu.

Sauf que ledit câble, c’est le « 28 paires » qui alimente tout le hameau en téléphone – à 98 % des « Orange », et quelques hérétiques de Free ou 9Telecom. Sauf que ce hameau compte plein de vieux qui n’ont pas de mobile, trop compliqué, et puis les mobiles, ici, ça passe quand ça veut ! Au fond du jardin, sur un escabeau au grenier, peut-être… bref le hameau est coupé du monde, et l’on est vendredi matin.

Un débrouillard muni d’un mobile appelle Orange vendredi après-midi… on prend bonne note, on s’en occupe !

Vendredi soir… rien.

Samedi… rien.

Dimanche… rien.

Dimanche soir, un autre débrouillard – bibi – prend son mobile et appelle. Appel gratuit depuis une ligne fixe Orange (quand elle est en panne, allez chez le voisin, sinon au village à côté, sinon… payez !). Une voix synthétique – après de laborieux et coûteux préliminaires : « cet appel est gratuit gnagnagna », « cet appel sera enregistré blablabla », « bienvenue chez Dugenou bllbllbll » – m’invite à épeler le numéro de téléphone, puis à taper sur la touche Machin pour le choix que je veux faire. Ayant fait mon choix, je suis ensuite invité à énoncer clairement la cause de mon appel, par exemple, dit le monsieur synthétique, « Je n’ai pas la tonalité ».

Moi, bête et discipliné : « Je-n’ai-pas-la-tonalité » (et en plus, c’est vrai).

Lui : « Nous avons compris que vous n’avez pas la tonalité (putain, ils sont bons !). Nous vous mettons en relation avec un conseiller ».

Le conseiller est une conseillère, aimable au début. Puis ça s’envenime, car le cas « personne au hameau n’a la tonalité » ne figure pas au scénario. Moi, monsieur Schmolldu, ça se peut, mais « tout le hameau » ?? pas prévu. Connais pas. Et puis on est dimanche, pas de dépannage. A partir de lundi. On n’a pas le même statut que EDF, nous, ah non, on ne dépanne pas le week-end.

Ah bon… adieu, Service Public du téléphone… on se demande d’ailleurs – et je vous le demande – pourquoi il y a une permanence de dépannage le week-end, vu qu’on ne dépanne pas. Mais bon… nous restera à réclamer à tout hasard une improbable remise sur la prochaine facture, téléphone et internet.

Lundi 11 heures : une camionnette « Orange » se pointe. Etonnement du monsieur de la camionnette devant le câble qui pendouille : « Ah mais c’est tout le village alors ? ». Manifestement il est venu, comme on dit dans le jargon de ma profession, « avec une bite et un couteau », et n’a donc pas le matériel pour réparer. Cet après-midi, pas de problème, ils viendront réparer !

L’après-midi : rien. Non, ils ne sont pas un Service Public, et puis ils ont des horaires harassants.

Mardi, peut-être ? Un courageux a prévenu la mairie, qui n’était pas au courant, et qui d’ailleurs n’y peut rien. Et puis on a hurlé lundi soir dans le mobile pour essayer de décrasser les oreilles du dépannage. Qui sait ? en brûlant un cierge ? au lieu de se suicider en masse, s’ils venaient réparer le 28 paires du hameau ? on leur payerait même un coup.

Mardi 14 h 30 : alleluïa, louons le Seigneur. Ils sont là, ils mettent un câble neuf, ça marche. Soit une « panne » de 4 jours pleins. Mais attention, c’est normal, ce n’est pas un service public, ne confondons pas. Le monopole du téléphone dans les zones non dégroupées ? c’est bien eux, ils l’ont, le monopole. Pas de concurrence, pas d’alternative : c’est France Telecom / Orange et personne d’autre (hélas).

Tibert

Présumé, dites-vous ?

Gros débat hier soir, comme à l’issue des votations de quelque importance. Messieurs Badinter, Joffrin, Roufio, Giesbert, et j’en oublie, se coupaient la parole et s’invectivaient comme aux plus beaux jours. Raison de tout ce tohu-bohu : DSK, what else ?

Mais venons-en à notre propos : monsieur Badinter insiste lourdement sur la présomption d’innocence qui doit bénéficier à tout inculpé ; monsieur Joffrin le prend alors à la gorge (au figuré, hein, pas de sang) :  oui certes la présomption d’innoncence, soit, bien entendu, mais cher monsieur vous n’avez pas eu UN MOT,  PAS UN (c’est faux, j’étais là à l’écoute) pour la victime.

Mon sang n’a fait qu’un tour. Mon sang de bon sens. Car voilà, limpide, le noeud de la contradiction : on parle de la victime… donc il y a un agresseur ? pas d’agresseur, pas de victime, ou bien elle s’est cognée contre un réverbère dans l’obscurité . Mais si l’agresseur est présumé innocent, c’est qu’il n’a supposément rien fait de répréhensible ? vous suivez ? donc il n’y a pas de victime ! C’est tragiquement absurde.

Mais à voir parader les flics New-Yorkais avec leur prise menottée dans le dos : le DSK de notre coeur, l’air sinistre, arborant sa tête des jours les plus noirs – on peut le comprendre – on se demande où elle peut bien se planquer, la présomption d’innocence ? ça ressemble furieusement aux jeux du cirque, à la mise au pilori. Et supposez que tout ça soit un montage : qui va défaire les images ? quel journal de la Grosse Pomme présentera ses excuses pour avoir mis en Une la parade du « présumé innocent » menotté et encadré par les flics ?

Ah zut, j’oubliais : je n’ai pas dit UN MOT, pas un, pas un mot de compassion pour la victime ! disons-en donc un : il faut plaindre la plaignante, car si ses dires sont avérés, elle a effectivement passé un sale quart d’heure entre les pattes d’un type franchement condamnable, et ce n’est pas fini, car elle va devoir affronter les soupçons, et les avocats du prévenu, qui vont la cuisiner durement. La plaignante : la « présumée victime ».

Tibert

Casting d'enfer

C’est l’histoire d’un mec, un mec normal… la soixantaine qui rime avec la petite bedaine, assez violemment hétérosexuel, du moins c’est ce qui se dit. Il a un petit pied-à-terre dans une grande métropole du Nouveau Continent, mais pour de courtes escapades, pour le dépaysement, pour la gaudriole qu’il n’est pas interdit de pimenter d’un peu de sazo-mado, de mises en scène façon docteur ou soubrette, ou les deux, il se paye de temps en temps une chambre d’hôtel, dans un coin discret où il a ses habitudes, son rond de serviette, ses charentaises libidineuses, pourrait-on dire.

Mais v’là-t-y pas qu’un beau jour, à la veille d’un voyage, alors qu’il est dans une de ses humeurs à fesse, qu’il s’est donc rendu dans son hostellerie favorite pour un petit plan-cul conforme à ses habitudes, ne voilà-t-il pas qu’attendant, on peut le supposer, avec une certaine excitation, la personne « du sexe » que le room-service officieux et dévoué doit lui envoyer, un grain de sable grippe le mécanisme.

La femme de chambre d’étage, vu l’heure tardive – il est autour de 13 heures – se dit qu’il est plus que temps de faire la suite numéro 47522-7, frappe à la porte, n’attend pas de réponse, annonce à tout hasard et à la cantonade, mezzo voce, « service de chambre » et entre, sûre qu’il n’y a personne.

Mais non, pas du tout, le monsieur est « prêt » pourrait-on dire, en tenue – fort simple, et en armes ; il sort de la salle de bains, disposé à jouer sans préambule sa partition, qui pour lui s’organise autour d’une séance de fesse, ni plus, ni moins. Vous saisissez le tableau ? l’horrible méprise ? d’autant plus qu’on est dans un pays où ça ne plaisante pas du tout du tout avec ces choses-là. La femme de chambre, elle, n’est pas du tout dans les mêmes dispositions que le monsieur… ça se passe très mal, pas du tout le scénario attendu. Fatale erreur de casting, quiproquo qui tue.

C’aurait pu être du Feydeau, c’est du Kafka, c’est la Bérésina !…  si encore, comme à l’ordinateur, on pouvait cliquer sur « défaire », revenir en arrière, jouer le coup différemment. Mais tiens, bernique ! les carottes sont cuites.

Tibert

Le louc présidentiable

Autant s’y mettre, les mots changent, le  grill avec 2 « ll » comme « persill » et « périll », le colunching dont je vous entretenais il y a peu, etc… allons-y, donc, quand y faut y faut : le louc, l-o-u-c, m’ira mieux, somme toute, que le look, faute de pouvoir utiliser l’aspect, l’allure, le style… donc, le louc ! t’as le louc, coco ?

Eh non, t’as pas le louc ! Je m’adresse ici familièrement à monsieur DSK (*), monsieur Strauss-Kahn, actuel dirlo du FMI, qui crêche à New-york, gagne quelques dizaines de milliers de dollars par mois, sinon quelques centaines – je ne sais – et n’a pas trouvé mieux, visitant notre capitale, que de s’y faire trimballer par un copain possesseur d’une Porsche. Grossière erreur de casting ! fatale faiblesse ! Que n’a-t-il sauté dans la vieille Twingo fatiguée de sa femme de ménage, dans la Polo grise 1 litre 2 de son coiffeur, dans le Berlingo turbo-diesel de l’épicier du coin ?

Tout faux, monsieur DSK. Car, on le sait, un dirlo du FMI ne PEUT PAS s’offrir une virée en Porsche, même si c’est celle d’un copain ! donc c’est louche… ou si c’est pas louche, c’est provocateur, c’est une insulte à la France qui souffre pour boucler ses fins de mois, se lève tôt pour aller toucher le RSA ou faire son tiercé – ou les deux. D’accord, vous avez évité la faute de goût supplémentaire, celle qui tue, laisser voir votre Rolex au poignet – à défaut, une Cartier, Patek, que sais-je ? mais la Porsche c’est allemand, et cher ! et en plus ça roule trop vite, même en respectant les limites de vitesse.

Donc, consignes aux futurs candidats à la Présidentielle 2012 ( pour les candidates, j’avoue mon incompétence) : costard visiblement de chez Tati ; cravate à carreaux Vichy assortie ? mmouais… mais BHL a prouvé que ça se passe bien sans, alors… godasses ? la « Halle aux Grolles », à la sortie de Garges-les-Gonesse sur la route du Blanc-Mesnil, ils ont des mocassins super et pas chers. Eviter la coiffure au bol, ça porte trop à gauche – voyez Glucksman et Thibaut ; une montre Swatch ou un de ces machins japonais en plastoque noir à affichage numérique. Pour la bagnole, alors là, le mieux, c’est la 307 d’occase, la Mégane ancienne version, mais pas trop crade quand même, faut pas faire pitié non plus…

Bon, après ça, si le PS, feu le PCF, monsieur Mélenchon  y trouvent à redire, y a plus qu’à contre-attaquer : tiens, Hollande, ses nouvelles lunettes pour les primaires socialistes, ça serait pas des Christian Dior, des fois ? lamentable… quelle insulte à la France qui etc etc… et ça se dit socialiste !

Tibert

(*) Dernier scoupe, monsieur DSK vient de se faire gauler à New-York pour une sombre histoire de tentative de viol dans un hôtel. Je suis désolé, mais nonobstant ce fait nouveau mon propos sur le louc présidentiable tient toujours. Ceci dit, connaissant la promptitude avec laquelle on vous colle une tentative de viol sur le dos là-bas, je suis persuadé qu’il s’agit d’une manip’, d’un piège à con, d’un montage. Attendons-en la confirmation.

Voulez-vous coluncher avec moi ?

Le Fig’ haro, jamais à court d’anglicismes débiles, nous vante ce matin – si c’était antérieurement ça m’a échappé – le  « colunching« . De même qu’existe le co-voiturage ou covoiturage – pourquoi, Good Lord, ne pas l’avoir baptisé « co-caring » ? – il est possible désormais de ne pas bouffer seul face à son assiette au déjeuner. Vous vous inscrivez sur le site colunching.fr (http://www…,  évidemment, quelle question !), vous dites quand et où vous aurez l’horrible perspective de déjeuner seul (de luncher seul, c’est beaucoup plus classieux), et vous attendez que ça morde. Choisissez de préférence, messieurs, votre coluncheur parmi les coluncheuses jeunes mignonnes et délurées ; une photo peut aider.

Personnellement je ne vois que des avantages à ce nouveau service sur la Toile, qui devrait rapidement trouver son pendant sur les coûteux-mobiles (les smartphones) : vous risquez moins de vous voir attribuer la table dans le courant d’air près des WC ; à deux ou plus le serveur vous fait moins la tronche ; si votre coluncheur ou coluncheuse boit du pinard et pas vous vous lui proposerez de couper l’addition en deux, c’est tout bénèf ; le repas durant plus, vous digérerez mieux ; enfin vous éviterez de déflorer les mots croisés ou le sudoku de votre quotidien habituel, que vous pourrez ensuite traiter pendant vos heures de bureau, ou dans le bus, ou après la sieste…  que du bon.

D’ailleurs il n’est pas interdit d’étendre cette initiative au codining, au cobreakfasting, au cocasse-dalling, au cosandwiching, au comachoning, au copetitebouffing, que sais-je ?

Et puis il reste une zone inexplorée, et là je m’étonne que le Fig’machintruc n’y ait pas trouvé un terme en Glais et en « …ing » : pourquoi pas le cocouching ? le cosleeping ? le cobeding ? le…  voulez-vous coucher avec moi, ce soir ? j’ai peur tout seul dans le noir.

Tibert

Le bromure est-il kasher ? hallal ?

On vous l’annonce comme on l’a lu – ça ressemble à du « Charlie Hebdo » style fin 70 : les femmes sont des êtres diaboliques, à planquer coûte que coûte. Tenez, voyez cette page : Mme Clinton Hillary, l’épouse de l’ex M. Clinton Bill, vous les remettez ? bon… eh bien, elle est trop sexy, trop… mmmmm… non  non c’est pas possible, elle est carrément trop bandante, i la donc fallu la supprimer de la photo. Comme jadis Trotsky gommé de l’imagerie stalinienne, mais pas pour les mêmes raisons (quoique…)

Bref : remettons les choses en perspective, et les faits à l’endroit : ce ne sont pas les femmes qui sont trop ceci, trop cela, ce sont ces cons d’hommes qui sont incapables de contrôler leur libido. D’où les niqabs, les tchadors, les burqas, les photos caviardées, etc. A défaut de la veuve poignet, qui a mauvaise réputation – ça rend sourd, idiot… –  reste le bromure ! le bromure, y a que ça, comme dans le temps pour calmer les ardeurs des bidasses – pour les Hassidim et les Salafistes tourmentés, entre autres, par les appas de Mme Clinton.

Tibert

Côôt, côôôôôt, quotas

Le quota se porte beaucoup en ce moment, c’est tendance, que ne ferait-on pas pour un quota !

Quotas de « souchiens » dans les barres d’immeubles de la grande banlieue, aux fins de mixité sociale.

Quotas d’hommes dans les réunions Tupperware ou Avon, ou encore au jury du prix Femina, ou dans les harems.

Quotas de femmes à l’Assemblée Nationale, dans les conseils d’administration, aux matches de foot.

Quotas de gros lourds dans une équipe de rugby, pour pousser en mêlée. Idem quotas de « petits » dans une équipe de basket, pour ramasser les balles entre les jambes des « grands ».

Quotas de « blancos » sur le marché d’Evry pour faire plaisir à monsieur Valls, le maire de la ville. Le marché de Montreuil doit d’ailleurs poser également problème à la Sénateure-Maire de cette ville, dont il se dit qu’elle serait la deuxième ville du Mali.

Quotas de légumes dans un repas – 5 fruits ou légumes – sinon c’est déséquilibré, aïe aïe aïe !

Que de quotas ! le quota, décidément fait partie de notre vie quotidienne.

Les Espagnols, les Suisses, les Allemands, les Italiens, les Norvégiens, les Suédois, les Croates, les Tchèques, les Anglais, les Ecossais, les Irlandais, les Gallois, les Finlandais, les Danois, les Roumains, les Bulgares, les… n’ont qu’un minuscule quota, voire un quota nul, de joueurs noirs (on dit « Black » en français) dans leurs équipes de foot. Auraient-ils institué des quotas ? de très (tros) gros quotas de Blancs, par exemple ? ce serait épouvantable. Quelle taupe de la Ligue Professionnelle du Foot Italien va se dévouer pour révéler à Mediapart-Italie que, oui, il y a des quotas de « terroni » (les bouseux du Sud, en argot péjoratif) dans leurs équipes ? ça expliquerait d’ailleurs pas mal de choses.

Delendae sunt quota : il faut détruire les quotas ! et les baromètres avec, comme ça on ne parlera plus du temps qu’il fait.

Tibertum

Pire qu'un mensonge : un délit !

Ca flingue tous azimuts et à vue dans le paysage de l’écrit et de la parole, en France. Attention mes chers concitoyens, premio il peut se trouver dans vos groupes de discussion formelles ou informelles des « taupes » susceptibles d’aller répéter vos blagues salaces, vos traits d’humour décalé, à Mediapart ou tout autre site bien intentionné, aux fins de vous traîner dans la boue jusqu’au pilori, place de la Pensée-Correcte. Deuxio non seulement vous n’avez pas intérêt à dire ou écrire des mensonges, des âneries, des contre-vérités, ce qui est déjà très très vilain, mais ça va devenir de plus en plus délictueux !

Eh oui, délictueux : c’est vrai du génocide des Juifs – vous n’avez pas le droit, c’est un délit, de le remettre en question. Mais ce sera vrai aussi pour le génocide des Arméniens, si un vieux projet de loi socialiste (socialiste, évidemment, what else ?) remis sur le tapis récemment (ils s’obstinent) passe les obstacles des 2 assemblées.  Heureusement, il se trouve que les sénateurs – oui oui, vous avez bien lu, les sénateurs, ils travaillent ! – semblent décidés à retoquer ce nouveau projet liberticide.

Liberticide, absolument ! il y en a plus que marre de ces règles, de ces rails, de ces dogmes. Nous sommes bien d’accord, si des mensonges, des calomnies sont proférés, il est normal qu’on les réfute ; et les insultes méritent réparation. Il est en revanche fondamental en démocratie que l’expression soit libre – à chacun de peser ses responsabilités – sinon c’est le baillon, tout simplement, au bon vouloir de nos princes. Au diable donc toutes ces lois pour nous faire taire.

Du temps du système soviétique de voie de garage, basé, lui, sur la santé mentale, c’était « Vous critiquez le régime communiste ? mais vous êtes fou !! allez hop, à l’asile ! » ; ici c’est « vite, au trou ! « .  L’Histoire va bientôt ressembler au Catéchisme, et on brûlera les hérétiques.

Tibert