Le Prest à terre

Mauvais jeu de mots, jeu de mots laid, je sais.

Leprest Allain, mort pour la clope – et peut-être la picole, ce qui n’arrange rien sur le plan sanitaire, on le sait, fumer tue, boire itou, vivre tue, d’ailleurs, et moi-même je ne me sens pas très bien. Mort probablement volontaire, allez hop d’un seul coup d’un seul, et non plus à la petite fumette qui délabre tes alvéoles et met ta stase.

On le regrettera, il va nous manquer. Si vous ne le connaissiez pas – du moins ses chansons, lui c’est un peu tard – découvrez-les, il nous les a laissées, c’est ce qui compte et qui reste. Et tous les opus-cules des Johnny H. et des  anglaises Vinothèques, tous les raps haineux et monocordes peuvent bien partir à la poubelle.

Tiens, « Donne-moi de mes nouvelles ».

Sans t’avouer que je me manque
Donne-moi de mes nouvelles
Dis-moi dans quel port se planque
La barque de ma cervelle

…..

On s’est promis tant de plages
Au bord des panoramas
Es-tu encore du voyage
Avant mon prochain coma ?

Vis-tu toujours avec moi ?
Viens-tu toujours avec moi ?

Leprest Allain, avec deux ll.

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