Pour une fois lâchons-nous, et tapons-nous sur le dos en nous esclaffant, faisons comme les tas de gogos qui se congratulent – cocorico – à propos du triomphe de monsieur Dujardin, Jean, acteur, et du film où il joue à la vedette hollywoodienne perturbée par la survenue du cinoche parlant. Le film est titré ainsi, en Rosbif, mais on comprend, c’est simple. The artist, l’artiste.
Cocorico, donc. Et le Figues-à-rôts de cocoricoter lui aussi, hélas en oubliant un peu sa syntaxe au passage, excusez-les, ils ont bossé tard hier soir. Je cite : « … la statuette du meilleur film, remis pour la première fois de l’histoire à un film non anglo-saxon « . RemisE, zut quoi, relisez-vous, les gars. Mais, faute ou pas, on en déduit que « The artist », malgré son titre, n’est pas un film anglo-saxon. Bon. Ensuite…
… ensuite… suite du palmarès… ah ! meilleur film étranger : « Une séparation » (*) film iranien blahblahblah. Notez bien, ça se passe à Hollywood, Los Angeles, en terre anglo-saxonne. Le film iranien est donc bien un (remarquable) film étranger, OK.
Vous voyez la faille ? la logique qui part en vrille ? non ? je vous aide ? allez, vous faites pas plus nuls que vous êtes. C’est gros comme un camion. C’est bidon, les Oscars.
Tibert
(*) Je n’ai pas encore vu « The artist ». Mais « Une séparation », courez-y, et si possible en V.O., même si ce n’est pas un film anglo-saxon. Nobody’s perfect !
Tout à fait d’accord pour « La séparation ».
Il faut aussi courir voir « Les nouveaux chiens de garde », excellent documentaire sur la collusion journalisme/pouvoir.
Tu me feras un risotto crevettes-artichauts ?