Il paraît qu’un député de l’Ardèche, sans doute dans la dèche, aurait puisé dans ses fonds de fonctionnement parlementaire (6.400 euros mensuels) pour se payer et payer abusivement des vacances à sa famille. Il paraît aussi que ce n’est qu’un cas parmi d’autres (dixit « Marianne », qui refuse de le nommer) : ils sont si nombreux dans son cas ! Bref, on a le sentiment qu’un député, ça a bien du mal à boucler ses fins de mois.
Mais bon, ce sont des broutilles d’embrouilles, des queues de cerises de pratiques frauduleuses – à propos, les cerises, cette année, on aura du mal à en voir la queue, au prix où ça s’annonce !. Plus gênant, tenez, ou au moins autant, c’est l’idée qu’un ministre, ça a plein de temps libre, et donc que ça doit se présenter aux Législatives, et y faire campagne. Et même que si ça se prend une veste dans la circonscription projetée, ça sera plus ministre, na !
Moi je sais pas, mais dans ce cas, pourquoi ne pas attendre les résultats des Législatives pour nommer les ministres ? ah il faut quelqu’un pour faire le boulot ? moi il me semble, si j’étais Ministre de ceci ou de cela – du Raidissement Progressif, tiens, ça aurait de la gueule, le Raidissement Progressif – j’aurais à coeur de faire mon boulot, à plein temps. Pas vous ? eh bien non, ils se baladent sur les marchés pour y grappiller des fraises, ils serrent des pognes en souriant dans les maisons de retraite – allez mamie, portez-vous bien, faudra aller voter dimanche, le bulletin jaune, vous voyez ? – ils bavassent auprès des journaleux locaux… et le boulot se fait pas ! ou alors c’est un sous-ministre qui le fait, et on se demande à quoi bon nous faire entretenir un ministre dans ces conditions, au prix que ça coûte. Un sous-ministre ferait farpaitement l’affaire.
Enfin, dans un accès de démence sénile, « ils » ont nommé aux manivelles des chantiers du « Grand Paris » une banlieusarde récemment débarquée à Paris – la députée PS du coin a dû avaler sa couleuvre et prendre le strapontin, « pousse-toi que je m’y mette ! » – j’ai nommé madame Cécile Duflot, des écolos bien verts. Aïe aïe aïe, le mauvais choix ! allez donc voir le Boulevard Saint-Marcel, à Paris : c’est les écolos qui l’ont goupillé. Non seulement y a pas de piste cyclable (une piste cyclable avec les bus, les taxis, les pompiers, les ambulances, les poulets, c’est pas une piste cyclable), mais on y trouve un feu de croisement tous les 3 m 50, et on se fait renverser en traversant comme des quilles au bowling. Bon courage, les Parigots.
Tibert