Claudine Dupont-Royal

Madame Ségolène, jamais à l’abri d’une phrase brutale mais profondément juste – juste mais brutale – nous rappelle que la « discrimination positive » ça existe, et comment, et chez les Roses, donc ! car telle ministre nommée Najat Vallaud-Belkacem n’aurait probablement pas obtenu le chouette poste qu’elle occupe, si par malheur et hasard des naissances elle s’était appelée Claudine Dupont (et, ajoutons le, a fortiori si elle était mâle). On pourrait en dire autant de Rachida, Rama, et d’autres.

Madame Ségolène dit ici les choses crûment, sans prendre de gants, et ma foi c’est un trait de sa personnalité qui me plaît. Dans la même veine, je voudrais prolonger sa remarque par ce parallèle : si Ségolène Royal s’était nommée Josette Durand, le destin de ladite personne en aurait été changé, elle  n’aurait jamais été candidate à la Présidence de la république, n’aurait pas chanté Charentes-Poitou, Charentes-Poitou, pas visité la Muraille de Chine avec le buzz que nous savons (la bravitude, etc…) . Car « Ségolène » ça rivalise avec Najat tous les jours au hit-parade ; quant à Royal, alors là, Royal !! au pays qui a réinventé la République, ça le fait, et comment !

Mais, prolongeons, prolongeons, des problèmes qu’engendre le fait de s’appeler Roger Dugland si l’on fait de la politique, ça  fait un bout de temps que je réfléchis à un truc sur le malheur de s’appeler SARKOZY. Ce malheur qui a fait que de nombreux Français normalement posés, pondérés, réfléchis, au lieu d’approuver diversement, modérément, peu, voire pas du tout les initiatives et la politique de cet homme, se sont pris d’une HAINE insensée, extravagante à son égard. J’ai vu des gens péter littéralement les plombs à la seule évocation de ce nom, j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire. Et je vous propose ici des pistes d’explication : pourquoi ?

Je vais vous dire, le nom n’est pas du tout neutre dans cette affaire. Il eût mieux valu à monsieur Nicolas S. qu’il se nommât Paul Dugenou. D’abord Sarkozy c’est hongrois. On groit que ça n’a pas d’importance, mon oeil !  encore un « estranger »… mais, plus fort, dans Sarkozy on peut entendre Sarc-asme, et puis il y a KO, et ce catastrophique K qui sonne cassant, dur comme tout.

Donc, SARKasme, bien évidemment, et, cerise sur le gâteau, tenez vous bien, SARC(ôme de kap)OZI. Quoi ? le Sarcôme de Kapozy, affreuse affection opportuniste  « invitée » du SIDA, constatée dès les premiers cas de cette épidémie naissante, à la fin  des années 80. Relisez vos notes, enfin quoi.

Bon, ça n’explique pas tout. Mais il y a de ça, je vous assure. Le nom n’est pas neutre. Ceci étant, je lui avais dit, dans un billet, à Nicolas, de passer la main pour 2012, que son image était désastreuse, qu’il avait toute la meute bavante de la journalisterie rose aux fesses. Je t’en fous, il a voulu y aller quand même, il m’a pas écouté  – avec le résultat que l’on  sait. Normal, normal…

Tibert

Ensablements et berceuses

Le Fig’Machin de ce matin tôt titre  « Un bateau italien attaqué au Niger« . Tiens, me dis-je en moi-même, ce doit être une blague, pourtant nous ne sommes pas le 1er avril ??  le Niger, steppique contrée enfouie au plus profond des terres africaines… serait-ce l’attaque d’une barcasse remontant le fleuve éponyme ? voyons voir, voyons voir… en développant l’article, on découvre qu’il s’agit du Nigeria !! ah bon. Effectivement, au Nigeria il y a des ports, de la mer, donc matière à piraterie maritime. Bof, me direz-vous, Niger, Nigeria, y a pas grande différence, c’est kif-kif, qu’est-ce que ça peut vous foutre ? hein ?

Effectivement, qu’est-ce que ça peut foutre ? on s’en fout, des dépêches rédigées à la va-comme-je-te-pousse par un scrivaillon ignare. Il y a bien plus important, c’est les Jeuzolympiques, mon gars, tout le reste on s’en tape ! On va pouvoir s’éclater à la Kro et aux pizzas surgelées sur le canapé devant la téloche. Heu-reux ! La planète peut bien péter, on a une chance de merdaille au bobsleigh sans les mains par équipes.

Bon, c’est pas tout ça, faut que j’aille m’échauffer, moi. Y a un programme chargé aujourd’hui.

Tibert

Guignol(s) au Luco

Le « Luco » ? le jardin du Luxembourg, à Paris, jardin qui jouxte le palais éponyme, palais où sont supposés travailler 348 sénateurs, élus des élus, élus pour 9 ans (putain ! 9 ans !) , assemblée traditionnellement à Droite, mais virée d’un poil à Gauche depuis cette année. Au « Luco » se tient un célèbre théâtre de Guignol, la joie des petits n’enfants.

D’autres guignols peuplent le très luxueux bâtiment voisin ; ils ont eu ces derniers jours l’occasion de nous donner un réjouissant spectacle, si ce n’était pas lamentable : on sait que les Roses Redresseurs de la France, dans une frénésie à trouver du fric frais, y compris en soulevant les cailloux, rabotent nos revenus avec ardeur, et même rétroactivement, tiens ! (un exemple récent : les livrets d’épargne libre, hausse rétroactive au 1 er juillet des prélèvements sociaux, à effet au 1 er janvier 2012 ! remarquez, on a échappé à la rétroactivité à la Libération, en 1945 : les fichiers sont inexploitables, et plein d’épargnants sont morts…

Bref, donc, les Roses du Sénat et leurs alliés Verts et moins verts étaient priés d’entériner – simple formalité – une hausse de plus, ou plutôt une baisse, celle de la franchise des droits d’héritage. Baisse de cette franchise de 37 %, pas de main morte, donc, de 159.000 à 100.000 euros (*). Mais 11 sénateurs Verts manquant à l’appel, patatras ! un amendement UMP passe au vote, car les UMP, eux, étaient à leurs postes (**), et hop, pas de réduction de la franchise en héritage. La baffe, quoi…

Scrogneugneu, ça  va pas se passer comme ça, et on revote le lendemain !! c’est chouette : une loi ne passe pas comme prévu ? pas de problème, on va chercher les élus au  bistro en face, on les rameute, on les remotive, et le lendemain ça passe.

L’honneur et l’équilibre des Finances de la Nation 😉 sont donc saufs. Sauf que… sauf que, une fois de plus, nous voilà placés devant le spectacle lamentable de ces délibérations bidon, de l’absentéisme récurrent, du jemenfoutisme chronique de nos élus – ce coup-ci, ce sont les Verts qui étaient au vert, ou en voyage d’études, ou en journée cohésion, ou au baptême du petit, ou… mais pas à leur boulot.

Tibert

(*) au lieu de transmettre nos économies aux gosses, ce qui va en fait engraisser un peu plus nos gouvernants, consommons, consommons, mes amis.

(**) ne soyons pas naïfs, les UMP savent aussi se servir de la technique permettant de voter pour les copains absents ; apparemment ils la maîtrisent mieux.

Arnaqu' airport

Un superbe article du « Parigot » sur les nouvelles « technologies » destinées 1°) à décourager les gens qui tentent d’échapper au parking payant à Orly (et Roissy, même punef’) en stationnant quelque temps devant les portes d’accès… 2°) à obliger tout le monde à se rabattre sur les parcs à voitures, nolens volens. Les poulets, bien au chaud dans leurs cabines, n’ont qu’à verbaliser à distance, sans conflit, sans états d’âme.

J’y étais, moi, môssieur, à Roissy, donc, et fus contraint, devant une meute de rabatteurs comminatoires, de ne point stationner du tout (pas même 10 secondes !)  devant les portes d’accès du terminal Machin-Truc. De grands panneaux annonçaient « parking tout proche… 20 minutes gratos… » . Bon, que faire d’autre ? aller se garer en sous-sol, prendre un ticket gnagnagna… noter l’heure précise d’arrivée.

En fait il est IMPOSSIBLE (à Roissy ; Orly je ne sais pas) de ne stationner que 19 minutes 45 secondes si l’on doit se garer pour accompagner quelqu’un à son vol, ou Lycée-de-Versailles. Les parkings sont énormes, on y erre longuement ; il faut poireauter des plombes devant des cages d’ascenseurs surbookées et envahies de caddies croulant sous les valoches, s’orienter au pif et vaille que vaille dans les immenses halls surpeuplés, slalomer entre les mêmes caddies surchargés, faire la bise, une grande claque dans le dos, tourner les talons, refaire le chemin inverse – prenez l’escalier, ça ira plus vite ! – et découvrir, une fois rendu en un sprint dément à sa bagnole, qu’il faut aller valider son ticket de parking… la borne de paiement est juste à côté, à environ 160 mètres. Crac ! 21 minutes 19 secondes et 32 centièmes. Raquez 4 euros 50 l’heure de parking, mon bon monsieur. Prix d’ami, les aéroports de Paris se méritent. Vous ferez mieux la prochaine fois… vous laisserez la nièce, le copain, la soeur, votre femme… au cul de l’ascenseur  dans le parking, ou bien vous vous résignerez à raquer 4 euros cinquante, le prix du bisou face à la porte d’embarquement.

Tibert

Faveurs

Question de vocabulaire… à propos d’un meurtre à la BMW – deux piétonnes, une femme et sa fille, tuées ce wikinde sur l’Avenue de Flandres, à Paris, au passage rugissant d’une bagnole – on nous rapporte que le conducteur de la grosse allemande a été appréhendé, peu de temps après avoir pris la fuite : il se trouve qu’il était « défavorablement connu des services de Police« .

Bien… on comprend là que la Police avait déjà eu l’occasion de rencontrer ce monsieur – appelons-le monsieur Z. –  et dans des circonstances où il n’était pas « blanc-bleu », c’est ça ? on avait eu des motifs de reproches à son égard, donc… on avait noté quelque part des remarques négatives sur monsieur Z.  Bon. Mais, juste une question :  supposons qu’à l’inverse, la Police puisse noter combien notre conduite est exemplaire, citoyenne, c’est le mot à la mode, la tarte à la crème – nous ne crachons pas par terre dans la rue, ne jetons pas nos mégots ou des papiers gras sur le trottoir, ne bousillons pas les rétroviseurs des bagnoles garées dans le coin aux seules fins de nous défouler, n’arrachons pas les sacs à main des petites vieilles, ramassons les crocrottes de nos chienchiens… bref on est bien !

Et alors ? alors, rien, justement ! on n’est pas connu favorablement des services de Police ! Ils s’en foutent, les services de Police, si vous faites tout bon. Ils s’en tapent, ils ne notent rien sur leurs carnets. Il n’y a pas de connaissance favorable… les journaleux pourraient nous épargner le « défavorablement », ça marcherait tout pareil.

Je résume : soit la Police vous connaît, et alors ne vous bilez pas, c’est défavorablement ! défavorablement, obligatoire. Ou alors elle ne vous connaît pas. A la réflexion, c’est peut-être mieux comme ça.

Tibert

Fortunes diverses et variées

Les Roses, appliqués à détricoter tout ce qui, valable ou pas, vient de la Sarkozerie, détricotent donc l’exonération fiscale des heures sup’, etc etc… selon le principe « tout ce qui vient de mes ennemis est mauvais ».

Dans la même veine, et tournant le dos aux initiatives Sarkozyennes  de réduction de l’ISF, on va en remettre une belle couche sur les « plus riches », ces pelés, ces galeux, d’où venait tout le mal. Vous pourrez lire de plus amples détails ici.

Juste un  détail, justement : cette « contribution exceptionnelle sur la fortune » me paraît très mal intitulée.

Une – « exceptionnelle »  mon oeil : ça va revenir l’an prochain, etc… tant ces gens-là aux manivelles, ces messieurs-dames qui nous gouvernent sont totalement incapables de restreindre LEUR train de vie, leurs dépenses. Il leur en faudra toujours plus.

Deusse – « sur la fortune » ? elle est bien bonne. Il y en a, évidemment, qui n’ont eu qu’à naître pour être fortunés. Il y en a plein d’autres qui ont tout simplement bâti une épargne, ont trimé et moins dépensé qu’ils n’ont gagné. On les punit d’avoir peu consommé, de n’avoir point fréquenté Laurent et ses salades à la truffe blanche, au bénéfice du « Bon coin » avec son menu fixe à 12,50 pinard compris.

Décidément, on « n’aime pas les riches » en haut lieu, du côté de la Normalitude. Surtout si l’on est soi-même juste juste sous la barre du seuil de l’ISF, eh eh eh.

Tibert

Normalitude et vieux coucous

Plus la politique rétro-pédale, plus on a l’impression de revoir les vieux films délavés qui ont fait les jingles des années-Tonton, avec leur aréopage d’ex-ministres ressortis de la naphtaline. Ils nous auront tout de même épargné Jack’-le-retour, mais, tenez, nous voilà derechef affublés d’un avatar de Jospin, néo-rétro-Président d’une opportune Commission sur la Moralisation de la Vie Publique ! nous qui le croyions définitivement retiré des voitures, et à juste titre, et comme il l’avait annoncé Urbi et Orbi, jouissant d’une retraite bien méritée dans sa datcha de l’Ile de Ré… mais voici l’éternel retour-bis, notre Pénible Disponible revient, tel le matou de la chanson.

Et pour quoi faire ? la « Moralisation de la Vie Publique » est une commission de plus pour enterrer inlassablement les mêmes cadavres, c’est-à-dire une très forte surpopulation d’élus (2 fois trop, en gros), le cumul infâme des mandats électifs, la quasi professionnalisation des carrières politiques, l’excès et l’opacité des indemnités, frais de fonctionnement et autres dépenses soi-disant nécessaires au train de vie des élus, les retraites somptueuses, le laxisme et le jemenfoutisme de parlementaires qui ne sont pas souvent à leur poste, et j’en oublie sûrement.

Quelle légitimité ont donc les « ex » qui ont mariné avec délice, des années durant, dans le marigot parlementariste, pour le réformer, justement, ce marigot ? autant demander à un boucher de promouvoir la bouffe végétarienne. Les députés n’ont aucune envie de raboter leurs indemnités opaques et jamais questionnées, non plus que les sénateurs la volonté de ramener le montant de leur cagnotte à un niveau décent, etc.

Des « je vais tout faire pour… » nous en avons jusque là, et nous en aurons d’autres, hélas. RIEN ne peut changer potablement dans un pays qui s’aplatit devant les chauffeurs de taxis, les aiguilleurs du ciel, les agents de conduite du RER-B  et la Formule d’Augmentation Automatique du Prix du Gaz. Et surtout pas si l’on demande poliment aux élus de se réformer.

Tibert

PS – Parcourant ici la liste des membres de la Commission Jospin dont auquel je vous cause, je constate une large majorité de profs – fonctionnaires, of course, what else ?… et en fait, à part madame Bachelot, ils sont tous fonctionnaires. Soit les Français non-fonctionnaires sont trop cons, soit ils n’ont pas assez de temps libre, c’est ça ?

Le statut est toujours à la même place

C’est la Fêt’ Nat’, et le défilé – bien évidemment militaire, notre fête nationale est avant tout MILITAIRE, biscotos en tenue léopard et chars hurlants, quelle force ! quelle puissance ! –  a pu se dérouler au sec, chouette alors. On est ravis, je vous dis pas.

Mais Le hic, l’os dans le potage, le glaviot sur la crème chantilly qui faisait frissonner tout Paris, c’était l’affaire du Tweet de madame Trierweiler, la Première Meuf : ce coup de poignard Ségolènocide sur la Toile Mobile, le tweet qui avait bouleversé La Rochelle, et même indigné le fils barbu du président. L’affaire faisait grand bruit, le défilé militaire du 14/07/2012  s’en remettrait-il ?

Pas de souci, comme d’hab’, Normal-Moi a été très clair : une, madame Trierweiler figurait à la tribune numéro 2, pas celle des officiels, et toc !

Deusse, le Fig’machin nous le confirme, et nous l’avons entendu : « le statut de la première dame ne sera pas modifié« . Ah bon.

Sachant qu’il n’y a pas de statut de la Première Dame, il est réconfortant d’apprendre qu’on ne va pas le modifier. Nous resterons donc dans le flou et l’arbitraire le plus total. Nous eûmes à l’Elysée une favorite à éclipses, la célèbre « pompe funèbre » de Félix Faure, mort sur place de l’avoir trop aimée ; nous eûmes des première dames effacées, façon Coty, exemplaires, telle tante Yvonne, qui restera à la postérité pour avoir fait poser un compteur électrique sur les appartements privés de la Présidence ; nous avons connu le Président à la rose au poing et aux deux Premières Dames, l’officielle et l’autre ; nous avons eu une Première Dame chanteuse de variétés… nous avons droit en 2012, c’est nouveau, ça vient de sortir, à une Première Concubine. Mais, rassurons-nous, sans modification de statut.

Tibert

Conseil d'Etat : gaz à tous les étages

On pourra le lire ici, notre Rose Gouvernement, qui se dit soucieux du pouvoir d’achat du peuple, vient de se prendre une baffe. Il va faire semblant d’être vexé … il nous avait pourtant assuré, promis, que, le prix du gaz ?  2% maxi, au grand maxi !! moins que l’inflation, certes !… boufre !… je veux !!  mais voilà que, pilule amère – du moins fera-t-il semblant de la trouver telle – le Conseil d’Etat, dans sa grande bienveillance pour GDF-Suez-Lyonnaise des Eaux, vient de lui faire une méchante blague. Enfin, méchante blague, surtout pour nous ! car si le gouvernement se chauffe au gaz, il s’en fout, c’est nous qui payons ses factures.

On le sait, le prix du gaz, depuis 2 ans, augmente plus vite que ne grimpe au cocotier l’orang-outang pour aller y cueillir une banane (*).  La faute à une « formule » magique – magique pour GDF, s’entend – qui indexe les prix du gaz sur le pétrole. Formule conne, inique et à revoir d’urgence. Je vous en ai causé plusieurs fois dans de précédents billets, relisez donc vos notes.

Et donc, « Formule » aidant, ça fait plus de 2 ans que nos monarques successifs, toutes tendances politiques confondues,  ploient l’échine devant la hausse formulée et OBLIGATOIRE du prix du gaz. Ils ne sont pourtant pas si respectueux de la parole donnée et de leurs propres décrets, quand il s’agit par exemple de remettre impromptu et sans crier gare une couche aux impôts divers et variés dont ils abreuvent nos sillons. Mais s’agissant de la Formule du Gaz, on atteint là au sacré, ça ne se touche pas.

Bref, le Conseil d’Etat, sur la requête de qui, je vous laisse deviner, nous condamne, pour cause de respect de la Formule, à payer plus cher le gaz, et ce, rétroactivement depuis le dernier trimestre 2011. Voilà qui serait cocasse si ce n’était triste, et laisse bien augurer des promesses électorales de Normal-Moi.

…..

Ah, pour finir, une touche d’humour dans ce tableau sinistre : le site « Je suis un politicien cumulard mais je me soigne » : allez-y donc faire un tour, c’est drôle et bien vu. Hélas, promesses de Normal-Moi volent au vent, l’interdiction du cumul des mandats sera sans doute remise, comme tant d’autres mirifiques propositions, aux Calendes Grecques : les élus socialistes ne sont pas trop pour… ça vous étonne ?

Tibert

(*) Y a un piège, là… lecteur attentif, le trouveras-tu ?

Poésie

Un peu de poésie dans ce monde de désespoir…

Au Pakistan on lynche et on brûle un attardé mental qui a malmené un Coran… la police n’avait pas assez d’effectifs pour contenir la foule en furie.

Les footeuses musulmanes, si elles le souhaitent – autre formulation : si leur mari l’exige – pourront porter le voile… reste à pousser le raisonnement jusqu’au bout et autoriser également les bâches bleues intégrales et grillagées des Afghanes : avec le nom sur le dos, et en évitant de se marcher sur la burqa, ça doit être jouable, non ? chez Naïque et Ahdidasse, il paraît qu’ils fourbissent déjà des tenues islamico-sportives avec le logo sur le front, y a un marché, coco !

Mais bon, heureusement notre Gouvernement tient ses engagements : ayant annoncé avant les Législatives qu’il annoncerait les hausses d’impôts après les Législatives, il nous les annonce maintenant : on n’est pas déçus du voyage ! ça me rappelle les bizutages à l »Armée dans les années 60, où nous devions ahanner, faisant de  pénibles pompes à terre sous le regard goguenard de l’adjudant : « Merci mon adjudant, c’est la vie d’château, pourvu qu’ça dure !« .

Un peu de poésie, donc… je lis ce matin dans la presse économique, au courrier des lecteurs :

« Comment spéculer sur la dette allemande ? » : Pensant que les taux allemands vont remonter, je souhaite spéculer contre (*) la dette Allemande. Que faut-il acheter ?

…et les lecteurs de s’exprimer – je vous redonne les fautes d’orthographe avec,  ça fait plus couleur locale –  sur cette interrogation hautement éthique :

– shortez un futur bund, mais que je sache, pas possible sur bourso

Est ce a cause du déséquilibre lié à TARGET2 que vous souhaitez le faire? vous pourriez avoir raison, peux de gens savent que le Bund à son passif blindé (1000Mds) sur des créance d »Etat du sud déficitaire…

Ce tracker réplique un short bund double FR0010869578
En gros, si t’achètes pour 70 000 Euros de ce tracker, c’est comme si tu shortais 1 bund soit 10 Euros le centime
.

Il est possible très simplement de shorter la dette allemande en achetant un produit indiciel (tracker) qui évolue deux fois en sens inverse du Bund allemand (dette de maturité moyenne 10 ans) : le LYXOR DBLE SH BD (ISIN=FR0010869578, Code=DSB).

Comme le dit M4880, il faut vendre des futurs  allemands (le Schatz pour la dette allemande 2 ans, le Bobl pour le 5 ans, le Bund pour le 10 ans qui est la référence)…

Donc, c’est clair : ne soyez pas con, n’allez pas bosser, enfin… spéculez donc plutôt contre la dette allemande, shortez, vendez des futurs allemands, notamment Schatz, Bobl et Bund.

Tibert

(*) spéculer « sur » ou spéculer « contre » ? les mots ont un sens… tous nos souhaits de superbe bide, de grandiose bouillon au candidat spéculateur.