Radars de l'inconscience

Un drame idiot, des jeunes se tuent dans une course-poursuite infantile sur route ouverte, du côté d’Agde, dans l’Hérault… heureusement, aucun tiers n’a été victime de cette ânerie mortelle : seuls les occupants des 2 voitures en « compétition » ont été tués . Voilà, ça fait 5 morts dont 4 sur le coup.

Que dire ? c’est absurde, idiot et affreux. Des jeunesses de 20-25 ans, promis à la vie, victimes de leur témérité et de leur bêtise. J’espère qu’un radar a pu « flasher » ces imprudents : excès de vitesse (c’était limité à 50 m/h), allez hop, minimum 3 points en moins et 90 euros – à titre posthume. Ca leur apprendra à mourir dans le non-respect du Code de la Route, non mais.

Evidemment, ça justifie pleinement aux yeux des autorités, vous pensez bien, les mesures encore plus drastiques dont on nous menace : avec une limite à 40 km/h, ces jeunes se seraient tués encore plus illégalement.

Tibert

Hollande il est fâché avec le (F)français

« L’avenir de la France il est en Europe« , clame ce soir notre Président. Après de multiples tournures familières du genre ma musette elle est pleine, c’est la péroraison du discours, tout aussi vulgaire dans l’expression, et qu’un Académicien aurait biffée d’un stylo rageur. Eh oui, certes, dit autrement, « l’avenir de la France est en Europe » : comme ça je suis d’accord.

Soyons clairs : le FN, muni de son programme économico-politique à deux balles n’aura, espérons-le pour notre beau vieux pays, jamais les manivelles pour couler le navire, non plus que l’autre extrêmité, là, les fadas tout rouges du Matin-du-Grand-Soir. Les démocrates, pour peu qu’ils finissent par gagner un peu de lucidité, de maturité, devraient se mettre en tête que…

– Entre les démocrates modérés de gauche et les mêmes de droite, il y a, idéologiquement parlant, l’épaisseur d’un gros papier à cigarettes. Qu’ils cessent donc de se chamailler comme des 12 ans d’âge… et apprennent à travailler ensemble, pour nous, par pour leur chapelle, leur petit credo creux et ronflant. Credo qui prend régulièrement des claques, ça enseigne la modestie…

– les « politiciens » pros nous gonflent, nous en avons ras la musette. Les tribuns, les blanchis sous le harnois cramponnés à leurs prébendes à 75 ans et plus encore ; les têtes de listes qui ne viendront jamais aux séances ; les ténors prête-noms ; les indéboulonnables enkystés au Sénat ; les lots de consolation pour les copains recalés du suffrage universel ; les multi-cartes qui, virés par la porte, reviennent par la fenêtre, l’âge de la retraite largement dépassé : ça suffit.

– Le « Pays des droits de l’Homme » (*) n’a pas les moyens (les a-t-il jamais eus ?) de ses grandes envolées lyriques : que là-haut on  s’occupe des Français, d’abord des Français, il y a beaucoup à faire – et s’il en reste un peu sous le pied, qu’on fasse de beaux gestes, soit.

– La droite – la gauche pourrait faire de même – a besoin de renouveler son casting, oh pardon, sa distribution. Qu’elle fasse donc le ménage, qu’elle écarte clairement les corrompus et les ex-chefs soi-disant rangés des voitures mais qui trépignent de rempiler. Vous voyez ce que je veux dire ?

– L’Europe c’est superbe, ça mérite qu’on se mobilise pour la réussir : mais sans les traîne-savates qui ne rêvent que de la faire capoter – suivez mon regard. Larguez les, les traîne-savates ; on en sera plus légers, plus efficaces. Et qu’on ne nous confisque pas l’Europe à gauche ou à droite : elle appartient aux citoyens, ce doit être un espace de démocratie. Au diable les idéologues.

Tibert

(*) « Le pays des droits de l’homme » : ça date de 1789, et la démocratie est largement répandue ailleurs, de nos jours. Formule obsolète, lacunaire, encore brandie par Normal-Moi hier soir. Les devoirs, sur lesquels il conviendrait, dans ce siècle de l’égo, de mettre l’accent, sont passés à la trappe, comme d’hab’.

Adieu au collier de nouilles

Y a plus de mères. D’abord le genre flou a tué la mère : et si c’était une génitrice ? une mère porteuse ? un père-bis ? un individu hybride  façon Moule-Saucisse ? vous y avez pensé ? affreux. La mère est un intolérable déni de la pluralité des sexualités, que dis-je, des genres.

Fin, donc, de plein de trucs « mère » :  Nique-ta-mère ; dure-mère ; Mère-courage ; terminé, banni, c’est sexiste, pire, homophobe. Tiens, « la mère de toutes les guerres » : et si c’était un travelo, la mémère de toutes les guerres ? et Marie, mère de Dieu ? juste une mère-porteuse, une GPA ? vous imaginez ? tout ça parce qu’en son temps on n’avait pas encore inventé la théorie des genres.

Et puis surtout, fini les colliers de coquillettes enfilées et peintes à la mimine des bambins et des bambines pour offrir à leur môman avec un compliment et un gros poutou mouillé : une école, respectueuse de la douleur des petits qui n’ont plus de maman, et de la théorie des genres indéterminés, évolutifs et variables a décidé de bannir désormais les pâtes à sel et les cendriers-boîte à camembert. D’abord, dit la directice, ce n’est pas au programme de l’Educ’ Nat’, les colliers de nouilles pour la Fête des mères.  Et pour le besoin, on a consolidé l’argumentation en rameutant le caractère réac’ de cette manifestation : la mère pondeuse, la femme sous tutelle, Pétain, Kinder-Kirsche-Küche, la médaille Cognacq, gnagnagna…

Bon, l’école dont je vous cause va au moins se mettre à dos les fleuristes et les pâtissiers du coin. Ceci dit, ne nous y trompons pas : malgré l’héroïque résistance de ces deux professions, le Politiquement-Correct est en marche, et tel le rouleau compresseur, écrasera tout sur son passage. Le malheur de quelques orphelins impose le malheur à tous ; place aux minorités triomphantes.

Dans le même esprit, il est désormais très mal vu, mesdames, de venir chercher vos chiards à la sortie de l’école : pensez à la souffrance de celles-et-ceux qui n’ont plus de maman pour leur prendre la mimine… et, tiens, pour fêter mes 30 ans de mariage, je m’en vas inviter uniquement des couples ayant victorieusement passé ce cap : sinon ça va faire des malheureux, vous pensez bien !

Tibert

Je dirais, moi : ubuesque

Monsieur Copé, là, celui de l’UMP, dit « kafkaïen » ; le sous-ministre des Transports, lui, y voit du « rocambolesque« . En fait c’est très triste.

De  quoi traitons-nous, ici ? On cause de quoi, là ? on parle du sujet à la mode, des quais trop étroits, ou des rames TER récemment livrées, trop larges.

– C’est ton quai qui va pas, trouduc !

– Meuh non c’est ton wagon qu’est trop large, eh patate !

Voilà le genre d’amabilités que nous entendons. Remarquez, ils font profil bas à RFF et SNCF. Humbles, contrits. On a merdé, soit, avouent-ils.

Moi je m’en vas vous dire ce qu’il y a : les nouvelles rames TER, c’est pour les Régions, pas pour le National. Régional = bouseux, donc sans intérêt. Et j’entends d’ici les gars qui bossaient sur un coin de table et sur le cahier des charges destiné aux constructeurs :

– « Oh Paulo, on peut faire plus large, les caisses, y paraît… tu mettrais combien ?

– Ah putain je sais pas, moi… 20 centimètres, un truc comme ça… ouais, mets 20 centimètres de plus, ça va le faire. « 

Voilà… la rondeur des chiffres ! les ingénieurs, ils aiment ça, ça les rassure. Le type qui dit « X » centimètres, il ne penserait jamais à dire 17, ou 18,5, ou 17,452. Il apprécie les chiffres ronds. Vingt, ça c’est bon, ça ronfle bien, c’est carré.

Ce ne sont pas des ingénieurs qu’il faut employer pour définir des cahiers des charges précis : trouvez-nous des marquéteux ! des marchands de godasses ! eux, ils vont vous la mettre, la virgule psychologique qui fait entrer le train en gare comme dans du beurre : il fallait élargir les trains de 19,95 avec une réduction de 5% en avantage-client.

Tibert

Où Télérama fait dans le déni de genre

Je vais sur le site Télérama, souvent. Ils m’irritent, avec leur prêchi-prêcha catho-de-gauche, donneur de leçons etc… mais que voulez-vous, ils sont aussi des rares qui ne vous flattent pas bassement le zigomatique façon grosses poilades, bêtisier de la chaîne et soirées chansonnettes.

Hélas, hélas, Télérama, je lis ce matin, le gros titre, l’accroche de la page web :

Les frères Dardenne : « Marion Cotillard s’est fondu dans notre monde »

Marion Cotillard… elle… « fondu« … vous réalisez, les gars ? on va où, là, comme ils disent dans les talc-chauds ?

Tibert, triste

C'est la journée de la jupe, Chef

Je me fais rare… eh oui, trop à faire, une ligne internet de m…, et un nouvel ordi portable dont le clavier me pose quelques problèmes : si je frappe les touches sans précaution, elles redoublent ! vous voyez le toopo, c »est aaaffreux. Alors je frappe doucement, et le carctèèr n’est  pas affiché… galère !

Donc je fais bref, très bref. Tenez, vous avez sûrement entendu parler de cette inénarrable initiative de l’Educ’Nat à Nantes contre le sexisme, incitant les jeunes élèves mâles à venir au bahut en jupe ? y a  pas, on est dans une époque formidable. Merci les socialos, j’aurai vécu assez vieux pour voir ça.

Evidemment les « anti-genre », Boutin Manif-pour-tous… ont vu rouge, c’est de la provoc, et bien entendu les jeunes lycéens de gauche, forcément de gauche, ont été piquer les jupes de leurs mères, de leurs soeurs, pour faire ksss-ksss. Et puis c’est excitant, va savoir quels strings ravageurs, quelles formes turgescentes se cachent sous les jupes des garçons ?

Mais bon… et puis je lisais hier que dans la Gendarmerie ( et la Police, semble-t-il ), des actions visant à lutter contre les habitudes et comportements sexistes étaient en cours. Si donc vous voyez, au bord de la route, des pandores en jupette, ne vous formalisez pas, n’allez pas croire que vous avez forcé sur les hallucinatoires et les éléphants roses : c’est normal. Et méfiez-vous : interdit de rigoler.

Tibert

On est mieux ici qu'en face

Vous avez peut-être vu, il fut un temps, ce délicieux nanar, un film en noir-et-blanc, « Circonstances atténuantes« , de Jean Boyer, avec l’inénarrable Michel Simon, et Arletty,  Andrex, Dorville… le Michel Simon, en retraité ex-Procureur-en-chef aux tribunaux parisiens, n’arrive pas à « décrocher » : il faut que tous les jours, il aille au Palais (de Justice) humer l’air des bureaux, serrer des pognes, évoquer les affaires, bref il s’emm… dans sa retraite, et il emm… ses ex-collègues. Le scénario du film nous le remet dans le bon sens et à la bonne adresse : dans un rade de banlieue bien dessalé, au bord de la Marne, chez un champion de la fricassée de lapin à l’ail et du Beaujolais bien gouleyant. En face d’un cimetière, certes, mais la devise du bistrotier, c’est, justement , « On est mieux ici qu’en face« . Dans les bras d’Arletty, pardi !

Eh bien, notre excellent monsieur Delanoé, Bertrand, l’ex-maire de Paris, c’est pareil : il n’arrive pas à décrocher, la Mairie de Paname lui fout le vague à l’âme, il lui faut hanter ces lieux, au bord de la Seine, où il eut ses heures de puissance et de gloire… on songe donc, sérieusement, au Bureau de la Maire – madame Hidalgo, qui a de l’affection pour lui – à lui mettre à  disposition un petit coin, un bureau, une table et une chaise, éventuellement un téléphone factice  pour faire joujou ; si possible pas trop loin d’une machine à café, pour profiter des potins.

Allez, monsieur l’ex-Maire, les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, et la roue tourne, impitoyable. Allez donc taquiner l’ablette sur les bords de la Marne, y trouver quelque gouailleuse et savoureuse Arletty : la retraite, on ne sait pas combien de temps ça va durer, il faut savoir lui faire honneur. Accessoirement, vous pourrez ainsi, monsieur l’ex-Maire, épargner aux Parisiens de gênantes interrogations sur le coût et l’utilité réelle du genre de délicatesse exclusive et non statutaire, ce mauvais service que vous rendrait ainsi l’administration parisienne.

Tibert

Wilson et moi

Monsieur Wilson, Lambert, comédien et chanteur, fils du regretté Wilson, Georges, comédien et en son temps patron du TNP – entre autres – « est extrêmement énervé » (je cite ici une interviouve à RTL, reprise par Le Figaro), que « personne ne dise qu’il est temps de changer les paroles de La Marseillaise qui sont d’un autre temps. Quand j’entends ‘Qu’un sang impur abreuve nos sillons‘,  je suis sidéré qu’on continue à chanter ça« .

Alors, il ne lit pas mon blog, monsieur Wilson ? (on dit « Lambert », maintenant, comme dans les jeux télévisés, juste le prénom, c’est plus sympa, plus jeune…), Lambert, donc, si vous y tenez, je viens juste, hier, de l’écrire, avant que vous ne l’exprimiez ! si vous aviez lu mon blog hier, ça vous aurait évité d’être « extrêmement énervé ».

Notons bien que « énervé » est uun adjectif curieux en l’occurrence ; j’aurais, moi, plutôt utilisé « choqué », « étonné », « déçu »… énervé ?… pas de quoi s’énerver, juste de s’indigner, s’interroger… bon, enfin bref.

Oui, Bref, Lambert et moi sommes d’accord : changez-nous les paroles, zut quoi. Le refrain, que Gainsbarre avait tourné en ridicule sur un rythme reggae (aux armes, etcoetera…) doit être revu. Evidemment, le sang impur etc etc… ça fait un peu daté !

Et puis chantons, sans brailler, en rythme,  d’autres couplets : tenez, étant gamin, dans mon pensionnat, nous chantions la « Marseillaise », si si, dans la cour de récré, pas la main sur le coeur, mais au garde-à-vous, et avec conviction, et pendant ce temps-là on montait le drapeau, « les couleurs », en haut du mât (de nos jours on se ferait foutre de notre gueule, on se ferait traiter de bouffons). On chantait toujours ce couplet :

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)

C’est pas mal, non ? ça a de la gueule, comme dirait monsieur Montebourg.

Tibert

(Lambert…oh, Lambert ! http://www.tibertlechat.com : bonne adresse ! )

Des hymnes et des voix

Un rapprochement intéressant me saute aux yeux ce matin :

– madame Taubira ne veut pas chanter la Marseillaise, et de ce fait, se ramasse dans sa musette tout plein de commentaires indignés…

–  au concours de beauté de l’Eurovision, une travelotte/un travelo, c’est selon, élégamment nommé(e)  » Minou-Saucisse  » (conchita c’est la « petite concha », et concha c’est en argot espagnol la moule : la chatte, quoi… ; wurst = saucisse, en teuton, c’est assez clair ?) remporte la palme, suscitant un twouitt enthousiaste de la Commission Europénne, qui a hautement apprécié cet « hymne à la tolérance« .

Donc, vous voyez le topo : les beuglantes disco et paillettes et le concours de mauvais goût, chevelure à la Dalida et barbe à la Gainsbarre c’est valable, c’est l’Europe ( si c’est ça l’Europe, je passe mon tour !) ; tandis que la Marseillaise, à voir tous ces vertueux twouitts anti-taubiresques et indignés, c’est l’hymne à la tolérance zéro !

Eh bien, je vais vous étonner : je soutiens notre Garde des Sceaux dans son argumentation sur cette affaire. D’abord il y a longtemps qu’on aurait dû changer les paroles. A quoi ça ressemble, en 2014, le sang impur qui abreuve nos sillons, je vous le demande ? Moi j’ai carrément décidé de le fredonner, cet hymne, au lieu d’en exprimer les paroles. Ou bien trouvez-nous d’autres paroles, ou bien qu’on chante un couplet moins daté, je ne sais pas, moi…

Mais moi, justement, j’ai la prétention de chanter juste… tandis que madame Taubira, elle l’avoue, chante faux ! et je puis témoigner, une Marseillaise braillée par des centaines de voix incertaines, discordantes, pas dans le rythme, c’est affreux. Qu’on délègue une belle voix, une soprano colorature, un baryton Martin, ce que vous voulez, mais un chanteur potable, pour entonner notre hymne, et puis qu’on l’écoute, avec ferveur si vous voulez. Et puis, évitons, hein, évitons les tenues façon Eurovision ; le ridicule ne tue plus, certes, mais la mocheté cultivée et le mauvais goût érigé en paradigme, moi ça me gonfle.

Tibert

PS : les représentants français à l’Eurovision ont fini bons derniers : je m’en réjouis. J’ai entr’aperçu des images de leur prestation : c’est encore pire de mocheté que la Moule-Saucisse, c’est dire. Allez, on oublie.

Normal va-tout

Je fus hier assister à un mitingue, un meeting de campagne électorale pour les Européennes. Par curiosité… le parti en question m’intéressait…. j’avais des questions à leur poser… « ils » avaient tracté, annoncé,  que des pointures nationales, – des vedettes, vrai de vrai, qu’on pourrait voir et palper en chair et en chaire, y seraient. Et elles y étaient, les vedettes, alignées en rangs d’oignons bien sages aux chaises d’orchestre, se faisant ch… à 100 balles de l’heure, et moi z’avec, car les orateurs-candidats beuglants, du Centre, du Grand-ouest, de l’Est…  se succédaient, à grands coups de micros saturés, « celles-et-ceux… », « fiers de… », « résolument pour… » etc. La salle communiait…

Mais, et les questions ? le débat ? quel débat ? y en a pas eu, de débat. Si c’est ça la politique, qu’ils aillent se faire cuire un oeuf. Allez, je ne vous dis pas quel parti, pour ne pas vous faire de peine.

Bon, je voulais quand même, avant de clôturer ce billet amer, saluer un homme. C’est assez rare pour le souligner, Normal-Président, c’est de lui qu’il s’agit, m’a étonné, hier, et en bien. Dans une entrevue télévisée et matinale d’une heure, il a trouvé le moyen de proférer des fadaises, certes, ça fait partie de l’exercice, mais aussi autre chose que des fadaises, genre c’est la faute à Sarko, ou à la conjoncture, et puis demain y fera beau, et autres airs convenus et connus.

Non, il a annoncé que pour la réforme des régions, il fallait aller vite, 2 ans maxi, et que ça saute ! Et reporter les élections régionales d’un an, pour ce faire. Eh bien, il a raison, là – ailleurs c’est moins évident ! Oui il faut aller vite, et, notez le, TOUS les présidents précédents, et de tous bords, ont molli devant l’ampleur de la tâche, bien que conscients  de sa nécessité pour dépoussiérer ce pays. C’est qu’il va falloir leur faire violence, aux structures et aux élus qui ronronnent, depuis des décennies, copieusement, benoîtement et très coûteusement sur notre dos. Et, naturellement, ils ont déjà commencé à rouspéter, les élus, qu’on les dérange, là… c’est bon signe, c’est là où ça fait mal.

Pour une fois, monsieur le Président (vous permettez que je vous appelle François ?) : allez, François !

Tibert