Titre de notre plus prestigieux quotidien, titre qui perdure depuis 24 heures : « L’étau se ressert autour de la banque portugaise Espirito Santo« .
Pourquoi il persiste à se resservir, l’étau, je l’ignore : l’article ne le dit pas, ni ce qu’il y avait au menu. Il faut donc supposer que ça doit être bigrement bon, autour de la banque Espirito Santo (amen), pour qu’il se resserve comme ça goulûment, l’étau. Quand même, la simple politesse voudrait qu’il en propose aussi à ses voisins de table, non ? et nous, alors ?
Tibert, resserré mais pas resservi
PS : on peut supposer que les correcteurs orthographiques du Monde se sont mis en mode pilotage automatique et pratiquent le pastis / pétanque. Remarquez, l’étau se ressert, ça fait sens – abscons, soit, on songe à de l’Artaud, de l’Aragon, du Mallarmé – et c’est correct syntaxiquement. Alors, hein, pinailler comme ça… d’ailleurs « Word » ou « LibreOffice » n’ont rien souligné en rouge.