Si ma tante…

… en avait deux, ce serait mon oncle, dit le proverbe. Où le conditionnel se révèle farpaitement adapté : supposons que… qu’arriverait-il ? suppositions gratuites…

Pas si gratuites que ça. Tenez, cet entrefilet du « Parigot-en-France », ce matin :

« Un décret, qui vient de paraître, fait quasiment doubler les amendes liées aux incivilités « propreté » dans les grandes villes. Par exemple à Paris, les fumeurs qui jettent leurs mégots dans la rue où les personnes qui laissent leur chien se soulager sans ramasser les déjections, pourraient se voir infliger un P.V de 68 euros contre 35 jusque là« .

Pourraient ! attention ! si les « incivilités » (doux mot lisse, dormez braves gens) étaient effectivement sanctionnées, la ville de Paris serait plus propre. Mais vous pouvez toujours rêvasser, faites gaffe au colombin, là devant vous.

Si les godasses carrément appuyées sur le rebord du siège d’en face étaient punies d’amende, on pourrait s’asseoir dans le bus. Si les graffitis au diamant de vitrier sur les vitres des rames de métro étaient suivis d’amendes et / ou de TIG – travaux d’intérêt général – on pourrait voir à travers les vitres et trouver l’ambiance moins lourde. Si les Vélibs n’étaient pas vandalisés, on pourrait en trouver plus facilement et le coût d’abonnement serait moindre…

Vous imaginez, si ? si les amendes étaient appliquées ? hein ? vous n’arrivez pas à imaginer ?

Tibert

 

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