Sans aucune préoccupation électoraliste pour 2017, et dans un élan de sollicitude et d’affection pour les Français qui souffrent sous Bercy, notre Grand-Chef Normal vient de nous annoncer d’excellentes perspectives, dans le genre « demain on rase gratis ».
Jugez plutôt :
1) de nouvelles baisses d’impôts seraient envisagées «si la croissance s’amplifie en 2016».
2) une baisse d’impôts interviendrait « quoi qu’il arrive en 2016 ».
Voyons voir, voyons voir… donc de toutes façons nos impôts vont baisser en 2016 ? c’est bien ça ? de combien ? de 20 % ? de 0,02 % ? advienne que pourra, ça va baisser, foi de Normal ; acceptons-en l’augure.
Et, divine promesse, deuxième chance au grattage, si la croissance s’amplifie, on envisagera de les baisser encore plus, les impôts. Notez bien, ça ne mange pas de pain, d’envisager. Moi j’envisage de devenir beau riche et bien portant ; acceptons-en l’augure.
Tibert
PS : je lis ça dans « Le Parigot » : « Le touriste français pingre comme c’est pas possible » : et de nous enseigner que, si à l’étranger le pourboire est souvent indispensable au pauvre serveur (Italie, USA, et plein d’autres), en France « le service est compris », oui certes mais « le pourboire est apprécié« . Et que le Français est radin de chez Radin. Moi je vous le dis : quand des amis étrangers viennent chez moi, je leur explique bien clairement qu’il est malvenu, incongru, déconseillé de filer un pourboire : le service est compris, nom de nom : on a déjà donné ! et ces malheureux étrangers, avec leurs pourboires, donnent de très très mauvaises habitudes aux bistrotiers et restaurateurs de par chez nous. La preuve, maintenant après le service il leur faut un pourboire. Le beurre, l’argent du beurre, et avec le sourire, en plus ?
(fin du PS, je sais, il était un peu long mon PS, mais bon vous comprenez bzzzzzz bzzz blahblah cause cause…)