Nous avons Marine la blonde ; les Ricains ont leur blond-jaune vif gominé Trump (Donald !! comment peut-on se prénommer Donald ? coin-coin-coin, le canard de Mickey, et sa Daisy…) et maintenant voilà le blond en épis hirsutes Boris Johnson, l’ex-maire de Londres, le Brutus de César-Cameron, qui lui a planté un couteau Brexit dans le dos. Le voilà donc ce blond supplémentaire, il ne lui manque que la gomina Trumpienne pour ressembler, physiquement et presque programmatiquement, à son pendant états-unien : mêmes analyses dégagées à la tronçonneuse, mêmes anathèmes putassiers, mêmes vieilles rengaines populistes. Et ça marche !
Et ça marche, sauf qu’à présent, déconsidéré, mis hors-jeu et muni du couteau qu’il planta dans le dos de l’imprudent Cameron – monsieur Cameron : quelle idée d’aller faire un référendum sur un thème aussi diviseur, et sans argumentation solide ! – Boris le blond se trouve maintenant comme la poule qui le trouve, ce couteau : qu’est-ce qu’il va bien pouvoir en faire ?
Tibert