Hier (j’ai perdu la référence exacte, c’était dans Le Parigot) on relatait cette déclaration confondante de Benoît « Burn-Out » Hamon : « Emmanuel Macron n’est pas de gauche« . On sait que Benoît H. se considère ni plus ni moins (*) comme the représentant de la Vraie Gauche, celle qui va bien, à gauche-à gauche, mais pas trop-trop non plus. Au point d’ailleurs de proposer à son pote et voisin de gauche, Jean-Luc M., de faire pot commun : un seul candidat et programme unique – en lui laissant le poste de chef à lui, Benoît, bien entendu ! « Faisons cause commune, range-toi derrière moi« . Gonflé, non ?
Mais bon… donc, Emmanuel M. ne serait pas, n’est pas de gauche ? et alors ? c’est épouvantable, Benoît. C’est sûr que si tout le monde était de gauche, ce serait bien plus simple, plus facile… sauf que certains le seraient un peu plus, ou un peu moins, d’où des bisbilles, des tracasseries, encore et encore. Le plus simple, Benoît, c’est la Pensée Unique, ça c’est peinard.
De ces temps où la gauche, justement, nous serine comme une rengaine le jingle du « vivre ensemble« , eh bien, prenons-la au mot : il faut qu’elle supporte, qu’elle accepte, qu’elle prenne comme une richesse cette diversité : qu’elle apprenne à vivre ensemble avec des gens qui ne sont pas de gauche. Ah c’est dur, c’est dur, il va falloir se faire violence.
Tibert
(*) On dit de plus en plus « juste« . Tenez, A. Juppé sur les propositions de F. Fillon : « C’est juste impossible« . C’est syntaxiquement correct, mais c’est un anglicisme. Chez nous en France ce serait plutôt « C’est carrément (simplement, tout simplement, ni plus ni moins, vraiment, hélas…) impossible« . Ah bon, c’est impossible ?
… Ôtez-moi d’un doute, Cher Tibert…
S’riez pas un tout n’tit peu de Droâte, tout de même ??? J’adore ce genre d’ostracisme bien à la française ( À droite, droite ; à gauche, gauche ! On-dé-on-dé-on-dé…. ) où l’on perd plus de temps à se chamailler* pour revendiquer haut et fort l’emplacement exact – d’autant plus s’il est très restreint… – qu’on occupe sur « l’échiquier » politique (dans « échiquier », il y a « échec » nooon ?) qu’à s’occuper sérieusement de ce qu’il faut faire d’urgence lorsque le bateau coule… ou que la maison brûle !
Que le bateau coule, disais-je… au final, c’est beaucoup moins risqué pour nos élites : il y a belles burettes (hum…) qu’elles nous ont démontré qu’elles savaient parfaitement nager !
Aaahlàlà ! Et comme le serinait pour terminer chacune de ses chroniques sur « Radio-Toulouse » des années 40 un « speaker » aujourd’hui depuis longtemps disparu (je ne l’ai pas connu : trop jeune ; c’est mon père qui aimait à nous le rappeler, vu le nom de la voie où nous habitions à Blagnac…) « … Est-ce bien là, Français, le chemin de la Libération ? » Tout ça au nez et à la barbe du Gvt de l’époque et de la Gestapo. Fallait oser…
* Je ne parle pas des aimables échanges que nous entretenons ici, bien entendu !
Personne, sauf les cas psychiatriques, n’est en bloc, monolithiquement de droite ou de gauche. Exemple : je pense qu’il faut légaliser le cannabis. C’est réputé de gauche… par ailleurs et par exemple, je souhaite que notre pays se décide enfin pour une immigration choisie, comme le Canada : c’est catalogué horriblement à droite. Alors ? hein ? où suis-je ? où erre-je ?
… Zut, y’a un « S » qui a sauté à « elleS savaient… » ; mais quand c’est parti, c’est parti ! Faudrait que vous demandiez à votre serveur qu’on ait une possibilité de repentir, Tibert… ou merci pour vos éventuelles corrections de Tyr (et Sidon?)…
@ + !
T.O.
Vu, l’arbre en boule, à 2 doigts à gauche du corbeau qui vole à 10 heures. Je corrige…
Ah ça c’est sûr, si l’on disposait du bouton « défaire » (undo) dans la vie, qu’est-ce que ce serait bien !
Oui… je reviens sur le « Vivrensemble »…
C’est pas très « fair-play » : dès que la bonne vieille droite bien françouaise fait un effort tout à fait désintéressé pour tendre la main à un gouvernement en panne d’inspiration, aussitôt les critiques pleuvent…
Citation : « La préfecture de l’Isère a, sur proposition de M. le Maire de Bourgoin-Jallieu Vincent Chriqui*, arrêté la localisation de trois bureaux de vote dans l’enceinte d’un collège privé catholique, le collège Saint-Michel… »
Citation délibérément incomplète : En sus, l’archevêché avait proposé initialement d’installer ces trois bureaux de vote dans des églises CHAUFFEES ! (des fois, fait pas chaud dans l’Isère), assortissant cette proposition de l’emploi des confessionnaux existants comme isoloirs, histoire d’économiser la main d’œuvre de montage et de démontage du matériel par les employés municipaux. Et c’est pas tout : à côté des piles de bulletins de François Fillon (les seuls bénis) auraient été disposées des piles d’indulgences** de 1825 jours*** gracieusement à l’intention des fidèles – pardon : des électeurs ! – en libre-service. Avec en sus un coach diocésain à libre disposition pour conseiller gracieusement les votants en panne d’inspiration divine avant de glisser sa petite commission dans l’urne. Si ça s’appelle pas vivre avec son temps, ça ???
Eh ben, vous savez quoi ??? Cette heureuse initiative a immédiatement provoqué une levée de boucliers de toutes les assoc’ laïques de la région (ah bon ? y’en a encore ?), lesquelles protestent avec la dernière des énergies contre ce qu’elles qualifient de « crime de lèse-laïcité ». Et le plus… curieux, c’est que TOUTES ces associations se réclament plus ou moins de la gauche ! Qu’après ça, on ne vienne pas nous dire que, et que, etc…
C’est quand même très zarbi : on commence à évoquer une possible intrusion de Poutine et de ses séides dans ces présidentielles bien de chez nous à travers les « fake-news » diffusées sur les réseaux sociaux. Mais l’intrusion quasi-permanente du Vatican**** dans la vie politique françouaise, y compris depuis la séparation de les Glizes et de les Tas, TOUT LE MONDE S’EN FOUT ! Heureusement qu’on a les libre-penseurs en guise de garde-fou(s) ; sinon, où qu’on irait, Mââme Denise, j’vous l’demande ???
* Lequel, par le plus grand des hasards, se trouve être également directeur de campagne de… devinez qui ?
** C’est Louis, quatorzième du nom, qu’aurait bien rigolé dans sa tombe…
*** Soit juste la durée d’un quinquennat ordinaire. Comme le hasard fait bien les choses !
**** Je souligne en passant que je suis chrétien. Mais pas Romain : personne n’est parfait. Sauf moi, mais je dois vous confesser que je me sens bien seul, des fois…
T.O.
Assez incroyable, cette histoire. Des confessionnaux-isoloirs ? le Petit Père Combes doit se retourner dans sa tombe. Et il y aura de l’eau bénite ?
… M’enfin, Tibert : vous ne me connaissez pas encore assez pour savoir que tout ce que j’affirme est frappé au coin de la plus stricte authenticité ??? Je suis vexé, lààààà…
Les neuf premières lignes sont farpaitement exactes et vérifiables sur le site de « L’UFAL ». Le reste est… comment dirais-je ? Très légèrement extrapolé par votre serviteur, qui ira se confesser dès demain aux aurores ; parole de Gascon !
Blague à part : vous avez réellement marché ? Si c’est ça, la situation est grave… plus grave que je ne croyais, mais pas désespérée !
Allez, une petite devinette pour vous consoler et pour bien finir la journée (du moins en Europe…)
Si la légendaire « Vache qui rit » de Benjamin Rabier n’était pas l’emblème immémorial d’une marque de fromage en portions, elle pourrait l’être d’une marque de voitures. Laquelle ?
La réponse incessamment sous peu.
@ + !
T.O.