Pour moult travailleuses-travailleurs c’est le pont , le pompon ! Le pont de l’Ascension : on fête tous, chrétiens juifs agnostiques musulmans boudhistes athées, nous fêtons tous le pont de l’Ascension, sinon l’Ascension (*) elle-même. Soit le pont simple à deux piles et une seule arche, du mercredi soir au lundi matin, hop, UN jour ouvré à décompter – sauf à le prendre sur ses congés de maladie ; soit le vrai beau viaduc à trois piles, du vendredi soir précédent au lundi matin de la semaine qui suit, olé ! ça décompte, certes, quatre jours ouvrés – quoiqu’avec les RTT… – mais ça permet neuf jours de vacances bien tassés, surtout en quittant le boulot vendredi en milieu d’après-midi, voire avant si ça peut se faire discrètos…
Et pendant ce temps-là, plus rien ou presque ne fonctionne. Si j’étais envahisseur patenté et avisé, j’envahirais la France soit pendant le pont de l’Ascension, soit pendant la période 14 juillet-15 Août. On ne croiserait que des files de caravanes sur l’autoroute du Sud, des marmailles à bouffer des chips sur les aires de repos, des matrones à bronzer et des attablés au bistrot devant leur pastaga : fastoche à neutraliser, du velours !
Mais gaffe ! c’est la prolongation de l’Etat d’Urgence : on croit que tout le monde roupille ou se baguenaude ? que nenni ! certains veillent… ça n’en a pas l’air, mais on est bien gardés !
Tibert
(*) Le Petit Jésus, qui était devenu grand, mort puis ressuscité, a ensuite, quarante jours après cette première prouesse, entrepris de grimper dans le ciel, sans ascenseur, sans monte-charge, sans montgolfière. Pas mal, tout de même ! ça se fête, donc. (Ce qu’écrivant, je suis tout à fait conscient que le christianisme est bien sympa de permettre qu’on le charrie gentiment… il y a d’autres religions, on s’y risquerait difficilement !)
« … le christianisme est bien sympa de permettre qu’on le charrie gentiment… »
… Mouais. Effet des temps ou du temps : voilà le genre de choses que vous auriez été bien imp(r)udent d’écrire aux alentours des années 1200/1250… en Occitanie, par exemple. Ou à l’époque d’une St Bathélémy restée tristement célèbre, pour ne citer que ces deux-là ! Et je suis moi-même chrétien : qu’on ne vienne pas m’accuser d’anti-ci ou d’anti-ça forcené ; il ne faut pas confondre christianisme et Église de Rome ; ce n’est pas du tout la même chose et l’erreur est trop fréquente !
Parlons d’autre chose : dans votre dernier billet, vous évoquiez la manie bien française, lorsqu’un gouvernement change de majorité, de détricoter tout ce qu’avait fait le précédent pour montrer qu’on est là et bien là… Ben il semble que les américains aient des tentations du même ordre avec l’âne bâté qui leur sert désormais de président, et notamment à propos de « l’Obama-care » et du climat. Heureusement, tous les Républicains ne sont pas aussi cons que lui !
Revenons en France. Ce qu’il serait peut-être bon de faire le plus tôt possible, c’est de « dégraisser » très sérieusement notre bon vieux code civil : lui aussi devient obèse en vieillissant… avec des loi qui disent tout et son contraire ; notamment après le passage d’un nain-de-jardin avocat qui avait la désagréable habitude de pondre une loi chaque fois qu’il y avait un accident de terrain imprévu. Un ami juriste me confiait récemment que sans l’informatique – qui n’oublie jamais rien, comme on sait – quasiment plus aucun expert en Droit ne serait capable de s’y retrouver dans la jungle des lois et des jurisprudences d’aujourd’hui. Attention, cependant : toute activité qui s’adonne trop à la référence informatique risque bel et bien de se voir un jour purement et simplement remplacée PAR l’informatique ; on en voit suffisamment les dangers – et les dégâts ! – aujourd’hui déjà avec l’implication de l’informatique dans la médecine !
L’autre chose que j’aurais faite immédiatement si – Dieu m’en garde !!! – j’avais été, dans un moment de mienne aberration, élu Président de la République : dissoudre l’École Nationale des Ânes ou « ENA », une espèce de filière désormais pratiquement incontournable qui profile nos futurs « hommes politiques » tous sur le même mode de pensée – sinon de fonctionnement – et ce quelque soit leur « couleur » politique ; pour ne rien dire des ramifications de son réseau souterrain de « copinage » désormais présent et actif un peu partout et dans tous les domaines.
M’enfin, on peut encore rêver, non ? Quoique… quoique…
On peut souscrire – moi en tout cas – à la presque totalité de vos diatribes. A part notamment le topo sur l’Eglise de Rome vis à vis du christianisme (du protestantisme, plus précisément) : prenez les Orangistes en Irlande du Nord, ce n’est pas brillant-brillant non plus. Pas papistes pour deux ronds, mais pas plus recommandables pour autant. Personnellement je passe mon tour.
Ce n’est pas au(x) protestantisme(s) que je faisais allusion mais bien à la maffia vaticane. Je suis en train d’écrire un roman (pure fiction, bien entendûûûûûû…) sur le sujet et mes recherches me font tous les jours découvrir des choses… disons surprenantes, sinon inattendues.
Pour le reste, je suis orthodoxe mais pas aveugle pour autant : les abus de l’Eglise Orthodoxe grecque (en bonne partie responsable de la crise grecque actuelle) tout autant que ceux du Patriarcat de Moscou (toujours du côté du manche, y compris pendant la période soviétique…) sont parfaitement clairs et évidents pour moi ! Dieu merci, j’appartiens au Patriarcat d’Antioche ; le plus ancien de toute la chrétienté. Une pensée affectueuse, au passage, pour nos frères coptes martyrisés au nom d’un Dieu clément et miséricordieux… Mais l’espèce humaine est à jamais perverse – « … Et vous, engeance de vipères, jusque quand devrais-je vous supporter ?? »
@ + !
T.O.
Don’t act…