Tout d’abord, amis lecteurs (lectrices z’et lecteurs, dirait monsieur Macron, qui s’impose une discipline verbale de fer, et ça se voit !), toutes mes excuses les plus plates : mon blog a été inaccessible plus de quarante-huit heures, et vous a, pour sûr (*), gravement manqué. Je tâcherai de ne plus recommencer…
Mais au fait : le contorsionnisme en politique atteint des sommets, et voilà madame Marine qui se satisferait du maintien de l’Euro comme monnaie ! on se pince, on ne rêve pas… c’est LA mesure – la sortie de l’Euro – qui coince et reste en travers de la gorge de tas de groupies du FN et de son programme, LA mesure qui fâche, parce que ce sont de futures dévaluations en cascade évidemment, vie chère, monnaie de singe en peau de chagrin, et tout le tralala. Alors tout baigne ? eh oui mais non, enfin si, mais pas du tout… bref c’est un revirement bizarre, emberlificoté, vraiment pas franc du collier. Moi j’ai des doutes… mais, attendez… on me dit dans l’oreillette que monsieur Dupont-Aignan y croit, lui ? le vrai gaulliste, là, Dupont-Aignan ? alors ça change tout 😉
Mais aussi, monsieur Jean-Luc « Caramba » Mélenchon (avec un e) défraie la chro-nique : se faisant tirer l’oreille pour dire, allez Jean-Luc sois sympa, qu’il votera Macron, il adopte une posture, et veut un geste de celui-ci, « sur sa réforme du Code du Travail » : il souhaite que ça mollisse, en quelque sorte, qu’on ménage les dispositions existantes… alors là monsieur Mélenchon, si un truc doit être réformé profondément radicalement et d’urgence, c’est bien le Code du Travail ! qu’enfin la devise n° 2 de la République Française soit prise en compte : EGALITE des citoyens (… devant la retraite, la sécurité de l’emploi, la durée de travail…) pour les fonctionnaires et les salariés du Privé. Et puis ces foutaises de dispositions qui privilégient les « partenaires sociaux », en fait des syndicats aux effectifs globalement minables mais cramponnés bec et ongles à leurs prérogatives. Tenez bon, monsieur Macron, l’écoutez pas, le Jean-Luc, y a pas besoin de lui, ni de l’Union Bolivarienne .
Tibert
(*) Pour sûr est obsolète, très vieillot, je sais ; mais il évite le redoublement des phonèmes en « en », hanhan. A défaut de pour sûr j’aurais écrit « sûrement gravement », c’est très laid.
… A être vieillot pour être vieillot, au moins une bonne nouvelle dans ce monde de brutes : Malabar, Carambar et la Chie qui Pante sont redevenus francaouis !!!
Cocoricalléluiah !!!
(Ch’avais même pas que les amerloques nous avaient piqués nos Carambar !!! et pourquoi pas le « Mistral Gagnant » aussi, pendant qu’y-z-y étaient ??? ces gens-là ne respectent rien de notre culture.
Au fait, un couiizz : quelle était la firme qui a inventé le « Carambar » il y déjà fort-fort longtemps ??? Un indice : c’était un confiseur de ch’nord.
Le gagnant aura droit à son poids en Carambars*. Prime doublée s’il est diabétique !
*N’allez surtout pas croire ça, hein… c’est un canular (en franglais, » eu fakir-niouvz’ « )
Pour sûr,
CarambaCarambar trouve son pedigree dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Carambar (Delespaul…) eh oui tout est sur le Net, même les (dé)fèque-niouzes. Et merci pour mon poids en Carambars. Mais que ceci ne nous éloigne pas du contorsionnisme en politique !Tricheeeeuuurrr ! il a copié sur Wikirambar !!! Je peux vous conseiller, toutefois et si vous passez par Lille, d’aller jeter un oeil sur l’ancien magasin de la Chocolaterie Delespaul-Havez qui existe toujours – du moins je l’espère ! – rue Nationale (en plein centre ; sur le même trottoir et pas loin du square du Petit Quinquin).
Il me semble qu’à une époque, il avait été classé à l’inventaire annexe des Monuments Historiques pour être sauvé de la démolition. Un pur joyau de l’architecture délirante du XIXème (du moins pour l’intérieur, ses cariatides de stuc et ses dorures, entre autres…). Et tiens, puisque vous serez à deux pas, profitez-en pour aller acheter un ou deux paquets de gaufres au beurre de chez Méert, place du Général de Gaulle (ex-place de la Déesse. Avec 19 derrière, c’était la voiture préférée dudit général ; c’est à ses performances – et à son chauffeur ! – que tante Yvonne et lui devaient la vie après le coup du Petit-Clamart)
Quant à Méert, tant que le général a été « aux affaires », le pâtissier lillois a été fournisseur officiel de l’Elysée.
Ca marque des trucs comme ça, non ?