« Vos propositions pour la sécurité, madame Le Pen ?
– Franchement Macron vous avez été très très mauvais. Et cette petite fiesta à La Rotonde, vraiment…
« Mais, madame Le Pen, votre programme pour l’économie ?
– Ah là là monsieur Macron, vous avez été lamentable. Et puis cette petite fête à La Rotonde (bis)…
« Soit, mais encore, madame Le Pen, quid de votre plan pour l’Education ?
– Ce Macron, quel nul, Hollande-Junior, banquier, grands groupes etc etc…
pcc : Un spectateur du pugilat.
Ouais, y’a de ça… Le problème, c’est que le bulletin de vote est une sorte de bombe à retardement que nous avons entre les mains et dont il va tout de même falloir décider d’ici peu dans quelle Sainte-Barbe* nous la glissons… Or, on n’arrête pas de nous susurrer qu’à droite-droite, c’est la cata sous peu (et en plus, c’est pas moral du tout !) tandis qu’au milieu, ça va être n’importe quoi au profit des vautours habituels. Et ça, c’est pas que ça soit pas moral, c’est que c’est terriblement con !
Donc, d’un côté comme de l’autre on prend l’électeur pour un guignol auquel il faut tenir le zizi pour pisser ! (excusez mes débordements de langage, mais tout ce cirque médiatique m’excède à un point que vous croiriez jamais !)
Et les ceusses qui se refusent obstinément à choisir entre Charybde et Scylla, d’abord on les ignore superbement au moment des comptes, ensuite on fait peser lourdement sur leur conscience une responsabilité dont justement ils ne veulent pas : celle du pire !
Je sais pas vous, mais moi, j’ai tout comme le sentiment qu’il y a quelque chose de mal barré dans la notion même de démocratie façon Vème en état de coma dépassé.
Mais ça vaut pas qu’en Gaule : si vous en doutez, songez à ce que représentent les quelques ultimes républiques dites « démocratiques » qui ont survécu au grand effondrement du communisme : la Chine – plus capitaliste que moi tu meurs – et la Corée du Nord, toute entière aux mains d’un seul fantoche à gueule de calebasse (Et vous savez ce qu’il y a à l’intérieur d’une calebasse ? Rien que des pépins.)
Pour ne citer que ces deux-là.
Alors ?
Alors, ben m…e (en cinq lettres.)
* Pour qui l’aurait oublié, la « Sainte-Barbe » c’était, dans « la Royale », la soute à munitions et autres explosifs. Je ne sais pas si l’appellation existe encore dans la Marine d’aujourd’hui, mais c’est toujours le genre d’endroit où il est préférable de ne pas se promener la clope au bec.
Oui certes… mais faisons imagé : la Présidentielle, c’est comme de se choisir un logement : on croit d’abord chercher/dénicher LE machin super, magnifique, Mon Rêve ; en fait et en définitive et en désespoir de cause on prend ce qui présente le moins d’inconvénients. A vous de voir…
P.S. / Au fait, z’avez remarqué comment, plus qu’on approche du jour « J », plus que M’âme Le Pen elle élague à tours de bras tout ce qui dépasse de son programme, histoire de pas faire désordre ? Comment c’est déjà cette fable à la Ouhalt’ – dit « Ç’nez » – où que le loup se lime les crocs et enfile un mignon costard 100% pure laine d’agneau, histoire d’aller présenter ses compliments dans la bergerie et de montrer patte blanche pour passer le portique anti-terroriss ?
A ce tarif-là, va bientôt plus rien rester des grands-principes-à -pépé-Jean-Marie. On s’en fout au Effène (comme la tour ? ouais : la Tour Effène. Pardon…) because il est sur la touche depuis un moment, le vieux. Motif : trop grande gueule. Dedjou, on est entre gens bien élevés, oui ou m…e ! (bis)
Qui a vu ? cette citation de Marine LP à la fin du débat, s’adressant à Macron… « J’espère qu’on n’apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ». C’est ça qu’elle espère, ou plus probablement l’inverse, non ?
Pas vue, la citation, mais oui, on l’a bien entendue ! dans la famille défèque-niouzes, façon insinuation pas trop franche du collier. Comme Marine l’a commenté plus tard, si c’était vrai, elle l’aurait dit ! là c’était juste pour que Macron confirme, au cas où…
« … Moi vous savez, les Bahamas… » comme aurait dit de Gaulle, dont je rappelle au passage qu’il n’a JAMAIS touché sa liste civile de président de la République. Dans le « Club des Onze » prétendants au 55 fg St Honoré – comme l’aurait baptisé Enid Blyton – j’aurais volontiers voté pour celui qui prenait le même engagement.
Ben zut, c’est raté. En plus, le « fatum » ne fait rien pour m’aider : j’ai sorti la pièce de 5 fr belges en argent que mon parrain-gendarme m’avait offert pour ma communion et que j’utilise en cas de doute profond ; je l’ai lancée en l’air pour faire un « pile-ou-face » dans la grande tradition… et j’ai raté le rattrapage : elle est tombée sur la tranche et a roulé comme ça sous mon bureau, où elle s’est arrêtée, toujours en équilibre !
Comment voulez-vous décider si même le destin cafouille ???
Eh oui. A tirer une élection à pile ou face on risque des déconvenues, le fatum peut fauter. Et puis zut, moi aussi ça m’échappe parfois, marquons le coup, je vais l’écrire, parce que vous faites partie des gens qui connaissent l’orthographe sur le bout de leur plume : « la pièce de 5 fr belges en argent que mon parrain-gendarme m’avait offert pour ma communion… » : vous la voyez ? évidemment que vous la voyez.
Offerte… oire ! Ahlàlà, y m’passe rien, le matou plumitif !
Merci quand même !
Je retourne ne coucher, pisque c’est comme ça.