Quand vous voulez aller en train de, disons, Clermont-Ferrand à Nantes, vous visitez avec votre ordi le site SNCF, what else ? et vous y découvrez que ça dure environ 7 heures au mieux, avec d’abord un « Intercités » bien dans son jus, puis un changement de gare entre Paris-Bercy et Paris-Montparnasse (vous avez du pot : c’est direct, par la ligne de métro n° 6 après avoir traîné vos valises sur le boulevard de Bercy ; de la Gare de Lyon, il vous aurait fallu prendre un bus articulé) et puis enfin un TGV qui musarde façon tortillard après avoir quitté la nouvelle LGV Paris-Rennes. En comptant minimum 1 heure en serrant les fesses pour le changement de gare, et en croisant les doigts pour que le premier train ne heurte pas un sanglier du côté de Cosne-sur-Loire… et comme il y a 450 km à la grosse entre Clermont et Nantes, ça vous fait du 64 km/h de moyenne : ça décoiffe ! quant au prix, Intercités + métro + TGV, alors là… (il existe bien des lignes transversales par Tours, mais chuuut, la SNCF ne vous en cause pas, à vous de les dégoter…)
Pour Bordeaux-Rennes, c’est boucoup mieux, vu que vous ne devrez pas changer de gare : tout à Montparnasse, le pied ! mais pour faire 470 km, presque 4 heures en TGV, c’est très très moyen… (il y a bien une ligne directe via Rochefort, Nantes et Redon, mais, bon courage !).
Mais enfin, quelle sotte idée aussi de ne pas habiter Paris ! voyons, habitez donc Paris, toutes les destinations sont directes depuis Paris, c’est fait pour (pour les Parisiens, évidemment).
Voili voilà, et pendant ce temps-là le Puy-de-Dôme – comme plein d’autres départements – importe des toubibs slovaques, les paysans se suicident et pour téléphoner avec son mobile dans les coins un poil reculés du Tarn-et-Meuse on monte sur la butte à 150 mètres de la maison, y a du réseau.
… La vérité-vraie, c’est qu’z’êtes jamais content, Tibert ! Je lisais hier « Wikimerdia » à propos du Capitole ; l’express somptuaire que j’aimais prendre jadis au moins deux fois par mois du temps que je bossais à Toulouse pour un employeur parisien. Ben vous savez quoi ? Apparemment, il existe toujours, et malgré quatre ou cinq arrêts en route – à Limoges notamment mais aussi Cahors, etc -, eh ben il met à peine une toute petite demi-heure/vingt minutes de plus que le TGV qui, lui, musarde par Bordeaux, Orléans, etc. (sans s’y arrêter, sauf à Bordeaux-St Jean) et fait plein de km en sus pour des nèfles. D’où le supplément, sans doute ? Après les tempêtes de 99 et pendant des mois et des mois, ledit TGV faisait le trajet Matabiau-St Jean en tanguant comme une diligence sur des voies défoncées et… à 80 à l’heure ! Impossible de boire un n’tit crème tranquille au wagon-bar sans s’en foutre plein la cravate. Ou alors, avec une paille ? Mais le supplément, lui, était toujours là…
Et après, entre Orléans et Pantruche, il courait ventre à terre à plus de 300km/heure pour rattraper son retard, et tout le monde y sontaient contents sans songer une seule seconde aux quantités pharaoniques de courant électrique dignes d’une fonderie d’aluminium qu’il lui fallait s’enfiler pour accomplir cet « exploit »… Je suppose toutefois que la Sçnèff a droit à un tarif de gros d’Édéeffe, vu sa conso ? Pas comme vouzémoi : pluss qu’on consomme, pluss que c’est cher le kilod’ouate.
Bon, enfin, on a toute de même des conso(lation)s : alors que la chère Mémène Royale a fait « valoir ses droit » depuis qu’elle a été « atteinte par l’âge de la retraître » (L’aurait-elle pris en pleine tronche alors qu’elle ne s’y attendait pas ??? Ben non : c’est la formule habituelle des média, jamais en retard d’une connerie), le tout en tant que « Premier conseiller auprès des Tribunaux administratifs et des Cours Administratives d’Appel » (Arrêté du 17 mars 2017), eh ben elle vient parallèlement d’être nommée « Ambassadrice des Pôles », avec émoluments et primes à l’appui… C’est vrai ça : elle est encore en pleine force de l’âge ; ç’aurait été dommage de se priver d’une telle somme de talents ! (C’est comme la Trierweiller, qui en est à son deuxième chef-d’œuvre littéraire depuis le rapport par le menu de ses privautés avec Mimolette 1er. Courage : le Goncourt du cul est en vue.)
Moi, ch’avais même pas que ça existait, cet igloo capitonné made in quai d’Orsay.
N’empêche, avec toute sa bravitude habituelle à la Ségo, c’est les pingouins qui vont être à la fête !! On avait déjà tenté de s’en débarrasser une fois en l’envoyant au Canada avec l’Hermione ; fière frégate entièrement reconstituée à l’identique (de là sans doute l’expression de la « Royale » pour la marine à voiles ?) pour y convoyer quelques barriques de vieux cognac, mais ces salauds de Canadiens ont gardé les barriques… et nous ont retourné la Ségolène.
En port-dû.
Ahlàlà… la courtoisie se perd ! Jusque dans les ambassades.