Il était une fois un roi… Roi 1er, c’était son nom. C’était une époque où les paysans étaient légion, pas comme maintenant, évidemment. Ce roi ponctionnait à fond à fond, gabelle, impôts et taxes divers et variés, et ponctionnait surtout les plus riches, c’était un roi social, si l’on peut dire – il prenait l’argent oùsqu’elle était, pardi. Fallait bien alimenter son train de vie et celui de sa cour !
Le roi mourut, comme tout le monde, et fut remplacé par son fils, Roi II, what else ? fils qui entreprit d’octroyer des terres agricoles aux grands propriétaires fonciers de l’époque, qui en avaient déjà pas mal, des terres ! stupeur et sidération chez les moyens et petits paysans. Comment ! qu’est-ce donc ! il fait des cadeaux aux riches ! et sans contrepartie aucune, ma parole ! c’est le « Roi des Riches » indéniablement, Roi II, ah ça Roi 1er aurait jamais fait comme ça. Ce qu’apprenant, Roi II fit déclarer par son service de comm’ – les gardes champêtres locaux, en l’occurrence – que, chers sujets, vous avez la mémoire bien courte ! et vu que son père avait ponctionné les plus riches de manière déraisonnable, obstinée et quasiment stupide, il ne faisait que de rendre partiellement ce qui avait été prélevé « à la hache », en quelque sorte.
Moralité : quand on donne c’est parfois parce qu’on a beaucoup pris – trop pris ! en fait, on rend… faut regarder ce que ça fait globalement, au total et au bout du compte ; c’est clairement plus honnête.
Tibert