Le Monde, décidément imperméable à ma prose et mes critiques, persiste à traiter de « fake news » – à propos de la difficulté qu’il y a pour Fesse-Bouc à éradiquer la désinformation qui prospère sur ses pages. « Fake news« , c’est de l’anglais, et nous ici parlons une autre langue, aussi chouette – outre que c’est la nôtre – avec des termes à la fois plus précis et intelligibles aux francophones. La désinformation, ce n’est pas équivalent à des « informations fausses », c’est plus fort, ou alors nous ne parlons pas la même langue ? bref… incorrigibles journaleux !
… mais je lis aussi dans la même livraison du canard sus-cité que chez les 15-24 ans, et chez nous en France, les infections sexuellement transmissibles sont en très forte hausse. Permettez moi de rapprocher ces deux (vraies) informations. La désinformation glisse mieux sur la peau des vieux crocodiles, tout comme les gonocoques passent plus au large : 1) parce que les vieux (ooops ! excusez : les séniors) ne passent pas leur temps vissés à leur mobile (*) à y zieuter et pianoter dessus frénétiquement ; et puis ils sont moins crédules, moins prompts à gober les bobards. Et 2) pour faire du sexuellement transmissible, il faut s’y adonner avec vigueur et insouciance, ce qui pour les tranches d’âges plus anciennes ne relève pas de la même urgence. Chaude-pisse et infos bidon sont les deux mamelles de la jeunesse.
Tibert
(*) Ok ok, je sais, ce sont des « smart-faunes », pas de simples mobiles. Mais vu que 99,5 % des possesseurs de mobiles disposent maintenant de ces petites merveilles supposées intelligentes, autant faire court : je bannis donc l’immonde « smartphone », d’une profonde laideur – essayez donc de prononcer ça sans faire la grimace . « Smart« , ces phones ? très cons en fait, à voir les âneries qu’on fait avec.
… J’ai pas bien suivi, làààà… On peut attraper une chaude-pisse en branlant son smartfaune ??? Allons bon !! j’ai bien fait de balancer le mien dans la fausse sceptique*.
Mais que fait donc la police, au lieu de faire tabasser de sympathiques étudiants innocents par des surnuméraires en CDD ???? Et pourquoi on leur « prête » un gilet pare-balles et un casque de CRS à ces intérimaires ? D’abord, on devrait leur louer ces gracieux accessoires carnavalesques contre espèces sonnantes et trébuchantes – à un moment où la police crie misère… – et ensuite, comment savoir ce qui est de la Maison Poulaga de ce qui n’en est pas, si n’importe qui a le droit de porter le même déguisement ? On va au chaos, lààààà…
La France, ton café fout le camp !!!
(*) C’est pas comme ça que ça s’écrit ? Ahhhh boooon ? Z’êtes sûr ?
Il est vrai que « septique » se retrouve trop souvent sous une fosse orthographe et sous le signe du scepticisme. Et s’agissant de la désinformation dont je causais, il faudrait que dans ce pays on trouve plus d’anti-sceptiques. Mais bon… ceci étant, quel battage disproportionné à propos d’un garde du corps de Macronibus ! Si c’était Manu-les-rouflaquettes en personne qui pilotait ses sbires pour leur indiquer les gueules à casser méchamment, je comprendrais que la Présidence tremble ; mais ce service de sécurité rapprochée est certainement sous les ordres d’un quelconque sous-fifre, lequel va se faire remonter les bretelles – normal ! Si les profiteroles du dîner officiel avec le roi de Mésopotamie sont avariées, c’est la faute du Président ? Ils pleurent vraiment après l’info, les journaleux, l’été…
… Au fait, et le gars qui s’est fait tabasser, hein ? Pourquoi on l’entend pas, lui ? Il a peur ? à la rigueur, on pourrait le comprendre : il en a tâté.
Pour le reste, toute la Maconnerie.. – pardon, la Macronnerie ! – tremble, y paraît. Mais ça ne fait rien : « la République elle est inaltérable ». Passons sur la redondance « La République elle est » ; toutefois en matière d’inaltérabilité, outre l’or, je ne connais qu’une seule chose qui le soit vraiment : la connerie à l’état pur. Et là, on a effectivement affaire à un expert !
Ca et un ministre de l’Agriculture qui ne sait même pas ce qu’est un hectare… Décidément, avec ce gouvernement d’experts, on a affaire à forte partie ! Quand je pense au scandale qu’avait provoqué à une époque Michel Debré parce qu’il ne connaissait pas le prix d’une baguette de pain bien de chez nous… Avec un hectare de blé, y’a tout de même de quoi en préparer quelques unes des baguettes !
… Tiens encore, à propos de « garde rapprochée », il me revient les images de l’arrivée de de Gaulle à Notre-Dame pour le grand « Te Deum » célébré pour la Libération de Paris : alors que des rafales tirées depuis le toit et les fenêtres des immeubles environnants par les derniers irréductibles de la Milice sèment la panique dans la foule, qui court dans tous les sens pour se mettre à l’abri, parfois en plongeant derrière les voitures en stationnement le long de l’avenue, Qui-vous-savez sort tranquillement de la sienne et s’arrête même un moment devant sa portière pour s’allumer une Gitane… Superbe cible immobile !
M’enfin lui, des guerres il en avait déjà au moins une « Grande » dans les genoux : les fusils, il savait ce que c’était et il en avait vus pas mal par le mauvais bout ! Quant au « panache », ça ne s’improvise pas…