Vous habitez un coin perdu au nord du Nord, les Ardennes, les Côtes d’Armor, la Meuse, le Pas-de-Calais etc ? vous avez dans les yeux le bleu qui manque à votre décor ? surtout bougez pas ! restez là ! et investissez, rachetez tout plein de bicoques en ruine autour de par chez vous : ça va s’arracher bientôt, vous allez vous faire des couilles en or, si vous aimez ça.
Eh oui ! on suffoque, on crève de chaud au Sud. Et il paraît que désormais ça va être comme ça une année sur deux. Quarante à l’ombre : invivable ! on doit rester claquemuré chez soi, tous volets fermés, brumisateurs en fonction et ventilos à pleine puissance, avec des packs de flotte à portée de main. C’est pas une vie ! Donc, logique, tout le beau linge qui aimait jadis se pavaner au long des palmiers sur le Trek-des-Rosbifs ou la Croix-Zette en Lancia-Guilietta cabriolet va changer de pied, revoir ses standards dans l’urgence de la fraîcheur, se ruer sur les bleds du Nord, les petites criques bien fraîches genre Gwin’Zegal, Port-Moguer… le Négresco va émigrer au Vieux-Brehec ou dans la baie de Somme, etc. Le chic du chic ce seront les méandres de la Meuse ; Maubeuge va devenir tendance, très chère.
La Côte d’Azur va plus valoir un pet de lapin, il faudra désigner des volontaires pour aller y résider, c’est dire ! tout va tomber en ruines poussiéreuses… la savane brûlée de soleil, les antilopes cherchant un point d’eau… le Tchernobyl climatique nous arrive en pleine poire !
… en attendant le prochain changement climatique en sens inverse, que personne ici vivant ne verra, c’est trop loin. Mais c’est justement le moment pour les investisseurs du XXII ème siècle d’acheter à vil prix – ça va se dévaluer fissa, ça va plus valoir tripette – vers Ramatuelle, Mougins, Antibes… des hectares de pinèdes odorantes peuplées de cigales et de silence (*). L’avenir est plus que jamais dans la pierre (**), mes amis ; la pierre bien fraîche, comme il se doit.
Tibert, face au ventilo
(*) C’est carrément un oxymore, les cigales et le silence. Ou alors il fait nuit ?
(**) Nonobstant la politique fiscale hostile de Macronibus, visiblement indisposé par les résidences secondaires, les ruraux, la cambrousse, et, horreur suprême, les résidences secondaires à la cambrousse.
… Mouais : m’est aviss que tout ça, c’est pour promouvoir Le Touquet-Paris-Plage (62) ; lieu de résidence privilégié du Jovem Tonnens et fulgurans* qui nous gouverne désormais (Tiens au fait, si le Dieu des chrétiens est un seul dieu en trois personnes – des « hypostases », en grec… – comment qu’on accorde « Dieu » pour les verbes ? au singulier ou au pluriel ??? Comme pour « Tout le monde y sont contents »)
Voilà une question qu’elle est intéressante ; je suggère de la poser au chanoine du Latran, qui se trouve – hautement – concerné par les deux aspects du problème. Peut-être même que ça lui vaudra un jour une canonisation, hop-là, dans la lancée, sait-on jamais ?
J’en connais un autre de chanoine du Latran qu’en ferait une jaunisse ! Un certain Nicolas S…..y**.
Je vous laisse chercher : moi, je vais me mettre au frais (et non pas « aux frais… de bouche », comme on disait chez un autre président. Mais tiens, et il est pas chanoine, lui ??? Ooooooohhh… c’est trop injuste !)
(*) Alors là, pardon, mais c’est vraiment du latin de cuisine !!!
(**) Au fait, quand on est Chanoine du Latran, est-ce que c’est juss’ pour la durée du quinquennat ou bien c’est « à vie » ??? Et si on se tape un septennat suivi d’un quinquennat – comme Chichi… – est-ce qu’y faut repasser les épreuves à Rome ? Pass’ qu’embrasser le pape sur les oreilles, c’est bon une fois, hein, mais faudrait pas gzagérer non plus : la République de chez nous, elle est une, LAÏQUE et indizivible, merde !
T.O. phile.
… À propos de Riviera encore, il est vraiment très fort, notre Macronibus Imperialis : voilà que la Promenade-des-Anglais va faire un détour par Brégançon ! Rencontre amicale, parce qu’à Les Lysées, y fait trop chaud. Au fait, est-ce pour inaugurer la pataugeoire gonflable à Birgeitt ou sa toute nouvelle vaisselle made-in-Sèvres ? (Ne pas placer au lave-vaisselle, please…
Motus : On nous dit (presque…) rien, on nous cache (presque…) tout. Notamment le fric que ça va nous coûter une fois de plus. Parce que se faire bronzer les arpions à Brégançon à nos frais, c’est une chose. Y recevoir un chef de gouvernement étranger, c’en est une autre : Transports, service(s) de sécurité, garde rapprochée, protocole, hébergement, hôtellerie & restauration ; plus les sites de vacances alentours inaccessibles pendant au moins 24h pour « raisons de sécurité »… en pleine haute saison. Le manque à gagner, je vous dis pas !
Et je ne parle pas des frais de maître-nageur saute-veur embauché en extra pour le cazoù : a sait pas nager, la Thérésa May ; elle l’a suffisamment prouvé avec son Brexit qu’en finit pas de sombrer…
Enfin, « Y’a PAS DE MAY !!!! ». Non mais des fois : ce sera « à la fortune du pot », paraît. Sauf que, manque de pot, une fois de plus le pot, c’est nous.
Dans le temps, y’avait une assoç’ laïque qu’organisait « une journée à la mer » pour tous les mômes des quartiers défavorisés qui pouvaient pas partir en ouacances. Maintenant, c’est au tour des ministres étrangers. Et pendant ce temps-là, nos malheureux parlementaires affamés sont obligés de se bourrer de nouilles à partir du 15 du mois* ! Ooooooooohhh, c’est trop injuste (Je sais, je l’ai déjà dit, mais Caliméro me plaît bien à moi, avec sa moitié d’œuf sur le crâne. Je sais pas pourquoi, je lui trouve un petit côté… macrônien.)
Autre scoop en période de marronniers : de l’autre côté de la Grande Mare aux Canards, Trump – jamais en retard d’une connerie – vient de s’y foutre à dos quasiment toute la Californie, qu’avait pas besoin de lui en plus des incendies dévastateurs… M’est aviss qu’il passe plus de temps à détricoter tout le boulot d’Obama qu’à inventer qqchose d’utile. S’rait pas un chouïa raciss, Onc Donald ?
Où es-tu Lee Oswald, maintenant qu’on a besoin de toi ???
(*) Les sénatoches sont bien plus malins, eux : y’z’ont une cantine de lusque *** au tarif d’un Resto-Routiers de troisième catégorie. Et avec des tickets-resto, en plus !
Cette phrase là, « Où es-tu Lee Oswald, maintenant qu’on a besoin de toi ??? » euh, franchement, c’est pas très très correct, politiquement. Il est des façons plus démocratiques et humaines de se débarrasser d’importuns présidents : l’impeachment,la destitution pour faits délictueux, les élections dans deux ans par exemple. Et pour les extravagances bréganciennes, songez que la May suit un régime minceur, et ne bouffe, à midi,que des sandwiches au concombre et au rosbif froid, tartinés de Heinz Salad Cream en pots familiaux de 4 pounds. Le tout arrosé de thé dans le thermos habituel, of course ! ça ne devrait pas nous faire trop cher de sa visite. Le clébard de l’Elysée, si ça se trouve, nous coûte plus cher. A moins que ses croquettes Fido-miam-miam ne soient payées sur les fonds perso du couple Macron ? on ne nous le dit pas, ça non plus.
Eh, oohhh ! la citation à propos de Lee Oswald n’est pas de moi mais bien de braves citoyens 100% américains que j’ai vu défiler en 1975 devant the White-House au moment du « Watergate » et à propos de Nixon, qui n’a certes pas été le plus mauvais président des States : on a fait beaucoup mieux depuis… C’est tout de même lui qui les a sortis du bourbier viet-namien ; sauf qu’évidemment, même avec la meilleure volonté du monde, on pouvait difficilement faire passer ça pour une victoire US (Voir les images désormais historiques de l’évacuation ultime de l’ambassade US de Saïgon…)
Quant au régime alimentaire de Holly Thérésa, ce n’est certainement pas ce qui nous coûtera le plus cher, mais bien tout le dispositif mis en place pour l’accueil et la sécurité… Tout ça existe en permanence à L’Elysée, mais là, il va falloir tout importer. Une seule économie notable : Benalla n’y sera pas. Encore que…
Encore que.