Courte vue

Juste un mot sur les ophtalmologistes, opticiens, orthoptistes… on sait que le médecin ophtalmo est un être rare, difficile d’accès, que pour le rencontrer il faut s’armer d’une patience à toute épreuve. La Cour des Comptes propose des pistes pour bricoler des solutions… car manifestement ça merde, la santé des yeux, même la Cour des Comptes le voit. Alors, voilà l’idée, des petites tâches simples des ophtalmos, « Qu’est-ce que vous lisez, là ? AZERTYUIOP ?  » qu’on confierait aux petites mains opticiennes… petites mains qui se portent pas mal déjà, à voir les rutilantes devantures d’opticiens fleurir partout dans nos villes ; c’est manifestement un métier juteux que de vendre des lunettes.

Mais disons les choses crûment : c’est de volonté délibérée que nos Chefs, depuis des lustres, font l’impasse sur la santé des yeux et serrent le kiki à la filière ophtalmo. Car, imaginez-vous, ça coûte cher à la Sécu, ce genre de soins. Donc tant pis pour les yeux, on numérusse claususse tant et plus, et obstinément, et voilà ! des praticiens rares et inaccessibles, et que les patients se dém…brouillent avec ça.

Alors la ministre de la Sécu claironne l’équilibre bientôt atteint, bravo l’artiste, bel effort : victoire à la Pyrrhus, sur un paysage sanitaire minable et inquiétant, conjuguant déremboursement, renoncement aux soins et déserts médicaux. Combien de glaucomes, de DMLA ont bousillé la vue de nos concitoyens faute d’avoir pu consulter à temps et plus aisément ? Il paraît qu’on se décide enfin à débloquer les quotas de toubibs… acceptons-en l’augure ! sachant que pour les ophtalmos il faut une bonne douzaines d’années avant qu’on en perçoive l’effet, ce n’est pas demain qu’on verra – si on voit encore quelque chose ! – la situation s’améliorer.

Tibert

 

2 thoughts on “Courte vue”

  1. … Je ne vois pas très bien (même avec mes lunettes) ce que je pourrais ajouter… à part qu’y paraîtrait que notre cher (et c’est rien de le dire…) chef des tas (de fric) s’est fait copieusement enguirlander pour ses inconduites notoires par sa Birgeit d’épouse… (Voilà qu’ui aussi se met au noir… Pourtant, il est pas mal payé, .erde ! Et s’il veut changer de taf, il a que le faubourg à traverser. Vous me direz, c’est un rien plus large qu’une rue, m’enfin…) ; tout ça au point que les vénérables couloirs du Palais ont raisonné – pardon, résonné ! – d’un « Faut arrêter les conneries !!! » digne du regretté Coluche et qu’un tel phénomène ne s’était plus produit depuis le célèbre « Marcellin ! DISPARAISSEZ !!!!! » de Qui Vous Savez à l’adresse de son ministre de l’Intérieur de l’époque.
    Aujourd’hui, ledit ministre a prudemment pris les devants : on sait jamais…
    Sale temps pour la fanfare.

    1. D’aucuns avancent que MacroManu ferait comme Birgitt lui dit de faire, question comm’ : d’où le côté déjanté de certaines « performances » assez décadentes voire carrément provoc’, Fête de la Zizique, les Antilles… alors que lorsqu’il n’est pas briefé et sous influence, il est nettement plus collet monté (le Mont Valérien) – avec cependant des foucades, des saillies, le pognon dingue, le Gaulois réfractaire, la traversée de rue… va falloir qu’il surveiile ses saillies, Manu.
      Mais retour à mon billet : voyez votre ophtalmo régulièrement ! ça coûte cher mais on s’en fout. Ce n’est pas la mère Buzyn qui va vous tenir la main si vous vous retrouvez, aveugle, à vouloir traverser la rue pour trouver un job.

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