( Hier, un mien ami a été chercher des parents lointains à l’aéroport de Marignane ; 150 km en voiture, à l’aller ce fut peinard, rien à signaler… deux petites heures. Ils ont mis 4 h 15 au retour, « grâce » à trois superbes barrages de GJ en fin d’après-midi. Après un voyage crevant (*) de 18 heures environ, vous imaginez comme ces braves gens ont apprécié ce mouvement « citoyen » et « populaire » ).
Mais bon… le deuxième volet de la trilogie actuelle, c’est le terrorisme. Strasbourg… individu « très défavorablement connu des services de police« . Muni à vingt-neuf ans de vingt-sept condamnations , c’est une litote ! Mais rassurons-nous, sa fiche va passer à « très-très défavorablement gnagnagna…« , ce qui change tout.
Et le troisième mousquetaire de nos emmerdes actuelles, c’est un code : L214. Les « vegan« , en d’autres termes importés des USA. Des gens qui ne touchent pas à un poil d’un animal et n’en bouffent surtout pas – c’est leur droit le plus strict, qu’ils mangent de la brioche à la graisse de laitue, ils ont ma bénédiction – mais qui prétendent nous imposer leurs lubies et leurs chimères. Et ça, non. Non et non. D’ailleurs, voyez, ils sont très défavorablement connus des agriculteurs charentais.
Tibert
(*) Ils n’avaient pas pris la classe Affaires, bien que monsieur Mélenchon considère qu’il n’y a que ça de correct pour voyager. Tssss…. enfin quoi, prenez la classe Affaires, c’est nettement mieux !
« Des gens qui ne touchent pas à un poil d’un animal et n’en bouffent surtout pas »
Non mais, c’est vrai des fois… qui n’a pas été ému jusqu’aux larmes en entendant le chant désespéré* des huîtres, avalées VIVANTES !!!! (Vous me direz, les poils d’huître…)
Malencontreusement, en France on mobilise l’Assemblée Nationale pour interdire la fessée – quelle Hooo-rreurr !!! – mais on laisse courir les « fichés « S » » sans préjudice de leur « dangerosité » (et paf ! Un point Trucmuch, un !)
Z’avez pas l’impression qu’on déconne à fond la caisse en hauts-lieux, des fois ? Pas qu’en haut-lieu, par ailleurs, et c’est pas le sort des malheureux bestiaux qu’ont pour seul tort d’être comestibles qui y changera qqchose, m’est aviss.
Tout ça me fatigue à un point…
Pour le reste et mon avis sur Strasbourg – ma ville bien-aimée… – voir mon dernier com sur le post précédent, pour l’instant en instance de bénédiction…
Amen.
(*) « Les chants désespérés sont les chants les plus beaux ; j’en connais d’éternels qui sont de purs sanglots… »
Signé : Alphonse.
Broutilles et autres indigestetés*… :
Je ne retrouve pas la photo – et donc je ne sais pas si j’ai rêvé ou pas… – mais il y a qqs jours, j’ai vu notre tandem ministériel de l’Intérieur dont l’un portait un « deerstalker »**… Quelqu’un peut confirmer ?
(*) Bon, je sais, le terme n’existe pas. Mais dans le genre néologisme, c’est tout de même plus joli que « dangerosité », naââânn ?
(**) Pour ceux qui l’ignoreraient encore, le « deerstalker », c’est l’illustre casquette de Sherlock Holmes (à carreaux, avec deux rabats latéraux ficelés ensemble sur le dessus du crâne par un charmant noeud-noeud… Pure invention de l’illustrateur du Strand ; nulle part dans le « Canon » il n’a jamais été fait mention de ce genre de couvre-chef…)
Si on en est vraiment là, faut les interner d’urgence et on comprend qu’une fine mouche comme Collomb ait décidé de quitter la nef des fous sans autre forme de procès !
Suite au post ci-dessus…
Vous voulez une démonstration de la puissance de pensée de nos zompolics ? Déclaration du porte-voix de les Lysées :
« Le mieux est de pouvoir en tout cas l’intercepter (Cherif Chekatt) le plus rapidement possible et de mettre un terme à cette traque parce que c’est important de l’attraper », a déclaré sur CNews le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Jamais ce genre de sophisme ne nous serait venu à l’esprit, nous pauvres soutiers de la République ! Y s’rait pas parents avec un certain Môssieur de la Palice, le Benjamin ?
Quant à la mise en état d’urgence de la Fraônce, heureusement qu’on a là encore des gens qui pensent à notre place : Tous les ceusses qui allaient au « KrichKindel Marik »* étaient fouillés systématiquement. Sauf les ceusses qui prenaient le tramway. Enfin ! prendre le tramway pour aller perpétrer un attentat, ç’t’idée aussi..! Moi je dis : c’est petit.
(*) le « Marché de Noël » en alsacien.
L’un porte un deerstalker (je viens de l’apprendre) et l’autre énonce qu’il est important d’attraper un mec qui vient de tuer et blesser dans la foule d’un marché de Noël ?? ça prouve que tout fonctionne à merveille : de l’humour à froid – le meilleur -, et des initiatives décoiffantes. Un gouvernement qui a la patate.
… Suite à une demande d’une « française de l’intérieur » (qu’est pas ministresse, elle…), la traduction exacte de « KrichKindel Marik », c’est « Le petit marché de l’Enfant Jésus » : ça a été de tout temps le nom vernaculaire du marché de Noël… avant que le mercantilisme forcené ne s’en empare (comme du reste !). À l’origine, il avait lieu exclusivement sur la Place Broglie, dans des cabanons en planches de sapin frais coupées éclairées uniquement à l’acétylène… Ça plus l’odeur du pain d’épice chaud (les Santa Klaus et les petits cochons avec votre prénom en sucre-glace filé dessus) et celle du vin chaud à la cannelle en faisait un régal pour les narines ! Maintenant, on y trouve n’importe quoi en plastique made-in-Korea ou ailleurs, vendus par des « alsaciens » dont le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont pris un sérieux coup de soleil !
Ahlàlà ma bonne dame : tout fout le camp !
Tout fout le camp : les marchés de Noël ne sont de nos jours, hélas, que des attrape-gogos. Le vin chaud à la cannelle vient en cubis de chez Metro, et on vous le sert à un prix indécent. C’est la France : on ne paye pas le prix ; on paye le cadre, le fantasme, l’idée. J’en ai ai déjà causé jadis.