Philippe-piques

Je vous cause ici des derniers échos journalistiques sur le Premier Philippe… le Philippe barbu, qui quitte ces temps-ci la gent pileuse des « mal rasés » (très à la mode, le mal-rasé pas propre et qui pique, au désespoir de la maison Gillette) pour intégrer les rangs des VBA, les Vrais Barbus Authentiques. Le Monde, pas franc du collier (de barbe), titre : « Edouard Philippe se dit « fier » de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires » (sur laquelle, est-il ajouté, il n’entend pas revenir, et vlan ! pour les provinciaux). Or, verbatim, ledit Philippe a dit :  « Je suis attaché à tout ce qui peut garantir le plus haut niveau de sécurité routière. Nous avons sauvé des vies, et j’en suis fier… ». Vous pouvez chercher, vérifier, il n’est pas fier de la limitation à 80 gnagnagna… et on l’espère ! car, je le ressens chaque fois que je parcours par exemple les ex-nationales bien fichues devenues départementales (genre Feue la N89 Bordeaux-Lyon), c’est une mesure conne, adjudantesque –  je veux voir qu’une tête – vexatoire, jacobine – très parisienne en fait – et destinée à grossir les rangs des automobilistes forcément payants sur les autoroutes (quand il y en a), écoeurés de se traîner, impuissants, derrière des kyrielles de semi-remorques roumains ou lettons.

Mais passons… ailleurs, sur le Fig’ragots, on a aussi interviouvé Philippe, décidément ubiquiste et bavard comme jamais. Et là, titre claironnant, tataaaaaa ! : Pour une France forte dans une Europe solide.  Je ne sais pas – en fait, si, je sais ! – où il a acquis cette maîtrise du langage de bois massif, mais c’est là un bel échantillon ligneux. Et je me permettrai de marquer quelque peu mon désaccord : une France solide dans une Europe forte, ce serait nettement mieux. Sans évoquer ceux qui, plus nuancés, nous proposeraient une France poussiéreuse et coincée dans une Europe démissionnaire, etc.

Quant à cell’z’éceux (ceux, quoi) qui supposent que tout ce ramdam et ces coups de trompette c’est à cause des élections européennes, ce sont des soupçonneux et des paranos.

Tibert

2 thoughts on “Philippe-piques”

  1. Ahhahhhaaa, notre cher Philippe… et la conspiration des barbudos ! Bien droit dans ses bottes.
    « … Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » : Le projet de loi 1881* pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant, en Procédure accélérée, une souscription nationale à cet effet vient d’être adopté. Un texte tellement large et flou qu’il va donner au gouvernement le droit absolu de faire n’importe quoi… n’importe où sur l’île de la Cité ! Je vous recommande chaudement la lecture des articles 8 et 9 de cette fameuse loi. Et pourquoi tout ça hop-là, en 5 ans seulement ? parce que comme ça, pour les J.O. on aura, en plein Paris, un de ces Disney-Land(s) je ne vous dis que ça ! Ça va une fois de plus coûter la peau des fesses – outre les « dons gracieux » – au contribuable et, une fois la moëlle bien sucée et les J.O. passés à la trappe, on cèdera pour quelques maravédis la concession au premier milliardaire chinois qui passait par là ! Comme ça, le centre historique de Paris se visitera désormais avec des baguettes et on élèvera des pandas géants dans le square de Notre-Dame : sont tellement gentilles, ces bestioles en voie de disparition (pas comme les cons…). Et comme elles ne bouffent que de l’eucalyptus, à la place des chers vieux platanes et autres marronniers bien de chez nous, je me ferais du souci… Une fois de plus, la lucidité d’Audiard est à saluer bien bas. Mais qu’un parlement-godillot entérine la connerie et l’outrance d’un gouvernement de monarchie d’opérette à la Offenbach ça, ça n’est pas rassurant du tout ! Aux urnes, citoyens ! Franchement, ça me ferait bien ch..r que le pseudo-RN arrive en tête aux Européennes, mais d’un autre côté, si c’est le seul moyen de leur faire comprendre que trop, c’est trop, comme disait Boby Lapointe : « on n’a pas beaucoup le choix »…
    Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Mouaiiis. Reste à savoir où est le pire*, et là, y’a pléthore !
    Tout de même, avec ses allures de « premier-de-la-classe » bien propre sur lui, je ne pensais pas que notre MacroNéron s’avèrerait si machiavélique !
    Ahlàlà… démocratie, que de crimes l’on commet en ton nom !
    T.O.
    (*) Ôtez-moi d’un doute : 1881, c’est pas l’année de la fameuse loi « défense d’afficher » qu’on voyait placardée jadis un peu partout sur nos chers vieux murs ?
    (**) … Ou bien « où le pire est »… mais là, c’est remuer un couteau chinois dans la plaie des Grecs, qu’ont pas mérité ça en plus du reste !

    1. Belle philippique anti-Macronious. Sur vos prophéties concernant l’Ile de la Cité, on a une échéance à assez court terme : 5 ans. Attendons et voyons si en 2019 vous fûtes clairvoyant…

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