Attention, on va sévir !

Le Grenelle contre les violences conjugales ! Voilà autre chose, tiens… il est question de se mettre autour d’une grande table comme en mai 68, pour y traiter des violences envers les femmes, en fait : dans l’autre sens, c’est moins physique… Dame, c’est qu’en France il meurt bon an mal an 120 à 150 femmes sous les coups de leur cher-et-tendre, ou celui d’avant. Compte non tenu des beignes, des marrons, des châtaignes, des bleus et des yeux au beurre noir (« je suis tombée dans l’escalier« ).

Et voilà, maintenant basta, stop, ça suffit, qu’ils disent, on va faire quelque chose ! on va discuter : Grenelle ! Madame Schiappa, qui au gouvernement s’occupe de ça, fait les gros yeux devant les journaleux, je cite : « … le volet « punir ». Il existe un sentiment d’impunité de la part des auteurs. Il est temps d’y mettre fin avec des sanctions sévères« . Ah c’était donc ça, ils avaient, les brutes, le sentiment de… l’impression que… : ça rappelle furieusement le délicieux « sentiment d’insécurité » de l’ex-Premier Jospin. Hélas, madame Schiappa, ou plutôt heureusement, il existe un principe chez nous, ça s’appelle l’Indépendance de la Justice. Qui fixe les sanctions ? les juges. Vous pouvez flûter, il est temps de, gnagnagna…, vous piétinez là les plates-bandes de la magistrature : ce sont les juges qui punissent (*), inutile de faire des moulinets menaçants.

Et puis, posons la question : pourquoi un féminicide coûterait plus cher qu’un mâlicide ? un meurtre est un meurtre, la loi punit déjà sévèrement et à juste titre les meurtres – en principe, du moins. Traitons plutôt des violences non létales : là, il serait possible d’obtenir des résultats, avant qu’il soit trop tard. On pourrait, par exemple, changer quelque chose dans le suivi des signalements de violences, où, passez-moi l’expression, ça  déconne largement. Lâcheté, je-m’enfoutisme, minimisation sont les trois mamelles de la politique actuelle ; et là, madame Schiappa, on peut faire quelque chose, sans marcher sur les délicats orteils des juges.

Tibert

(*) Si je comprends bien, on aurait, en haut lieu, le sentiment qu‘ils ne punissent pas, ou pas assez, c’est ça ?

8 thoughts on “Attention, on va sévir !”

  1. … De la « com », c’est à dire du vent, comme d’hab ! Et puis y’en a marre de cette façon de voler au secours de la victoire et de déclarer ensuite qu’on a tout fait pour – ou plutôt contre ! – et que c’est pas d’not’ faut’ si ça a pas marché : ce genre d’intox, c’est déjà préparer les moutons à la prochaine Bérésina gouvernementale, imputable comme toujours et comme il se doit à ces foutus « gaulois réfractaires » que vous savez.
    .erde ! dans ses discours, de Gaulle se référait de préférence à Rabelais, auteur on ne peut plus français, pour le moins… Macron et ron petit patapon, lui, c’est Astérix. On a les références qu’on peut.
    Et puis, quelle connerie la « parité » ! que des femmes se voient attribuer des postes-clefs, OK, pas de problème ! Mais qu’on le fasse à mérite égal, et pas pour d’obscures raisons statistiques du genre 50/50 !!! Avec des couenneries comme celles-là, on aboutit à avoir une représentante du gouvernement – ben oui, c’est bien ça le /la porte-parole, nââân ?? – qu’a l’air d’un perroquet ivre, tant du point de vue plumage que de celui du ramage ! Là encore, c’est une insulte au peuple ; c’est vous mieux jeter en travers de la gueule « Vous valez pas mieux, bandes de bouffeurs de kébabs arrosés au coca ! Les zomards et le château Eyquem – à supposer que vous sachiez que ça existe ! – c’est pour nous : on ne doit pas jeter ses perles aux cochons. »
    « Ne ante porcos magaritas »… Je me demande si parmi les régiments d’imbéciles patentés qui nous « dirigent » y’en a beaucoup qui connaissent l’expression latine.
    Bref et une fois de plus, Y’EN A MARRE ! Au fait, elle a fait naufrage avec sa planche à voile, la Sibête ? Pov’ CRS des plages, contraints de lui faire du bouche-à-bouche ! ce que c’est admirable, la conscience professionnelle…
    Or ça, je trouve qu’elle se fait bien discrète, depuis la rentrée.
    Remarquez, c’est pas moi qui m’en plaindrai !
    T.O., excédé.

    1. Juste une remarque : margaritas = les perles, pas magaritas. Probable coquille, donc. Présenter des perles aux porcs… des homards aux bouffeurs de kebabs… ah la la, nous ne méritons pas nos dirigeants éclairés !
      Mais Sibeth vous rebute ? à vrai dire, depuis son remarquable kebab versus homard, je penche du même côté que vous.

  2. … Et tiens, pisqu’on en est à causer « ventilateur-à-com », je vous conseille la lecture du billet d’hier De H16 à propos de deux héros du jour ; l’un, Hong-Kongais, Josuah Wong, 23 ans et qui risque sa vie pour les libertés de son pays, l’autre, autiste, 16 ans, qui se fait balader gratos en voilier hyper-non-polluant par l’un des héritiers de Monte-Carlo au nom de la préservation de la banquise et assimilés et que les journaleux attendent en grappe à chaque escale, caméras et micros en batterie !
    Je schématise, ok, mais la comparaison n’en est pas moins très significative.
    Je n’arrive pas à mettre le lien direct, mais voilà ci-dessous l’adresse de H16 : une fois sur place, vous devriez accéder sans peine à son billet d’hier intitulé : « Greta/Wong, on a les héros qu’on peut. »
    T.O.

    1. Oui, Greta… la Minou Drouet de l’écologie, le Vert Singe Savant, la créature chérie des échotiers… pfff… Passons. Il serait intéressant de savoir combien ont coûté aux Monégasques 1) le voilier hyper machin-truc ; 2) le voyage dudit voilier vers New-York en 12 jours. Eh oui, c’est vachement cher l’écologie. En Afrique, on crame du bois pour cuire le mil ; eh oui ça déforeste, gnagnagna ; que n’utilisent-ils des fours solaires, enfiiinnnn… c’est teeeellement plus écolooo…

  3. « Dame, c’est qu’en France il meurt bon an mal an 120 à 150 femmes sous les coups de leur cher-et-tendre, ou celui d’avant. »

    Euh… Pourriez-vous préciser un peu plus votre position ? Peut-être seriez vous un adepte de la réincarnation immédiate ? Passque s’agissant des défuntes, j’ai un peu de mal à imaginer qu’elles puissent connaître (au sens le plus biblique du terme) « celui d’après »…

    1. … le présent compagnon, ou celui d’avant, et basta. Quant à évoquer celui d’après… pfff… bon, on passe pour cette fois.

  4. … Le plus drôle (enfin, si on veut…) dans la croisière de « La petite Poucette 100% bio » c’est que non seulement, a va rentrer de Nouille-Orque en zavion, mais que le voilier rentrera, lui, par ses propres moyens avec s’ment 2 skippers pendant que l’équipage de l’aller (9 personnes, rien que ça…) rentrera LUI AUSSI par avion ! Et en sus, à l’arrivée, les deux skippers rentreront du port d’attache à chez eux en avion !!! Donc, au lieu d’un simple aller-retour de la duduche chez les yankees, voilà un exploit qui coûtera : 9+1+2, soit 12 tickets d’avion au lieu de 2… (ou s’ment 10 si les 2 skippers du retour étaient déjà là à l’aller. Au fait, son popa l’accompagnait, si j’ai bien suivi ? Donc encore un billet de retour en plus. Mais au point où qu’on en est, ça change pas grand-chose…) Et je ne parle pas pollution des vésicules des journaleux qui vont courir se payer sa tronche de cake partout pour l’éternité : M’étonnerait qu’ils aillent la trombinoscoper à pied ou à Vélib’ !!!
    Y’a quand même un fusible qu’a fondu chez ces prétendus « écolos », m’est aviss !
    Et pardon pour le « r » qu’a sauté dans ma belle citation latine : effectivement, z’avais pas vu !
    T.O.

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