Mouche et galimatias

( Un peu de grammaire… compte-rendu d’une prise d’otage jeudi dernier à Paris… par un journaleux d’un journal. Je vais charitablement taire d’où ça vient, et je cite : « Les ravisseurs contactent son père qui possèdent des commerces dans ce secteur de Paris et exige qu’il leur remette plusieurs dizaines de milliers d’euros« . Comprenne qui pourra… qu’est-ce qu’on leur apprend, aux journaleux ? ou bien  il était surmené ? grippe ? burnes-out ? vite un arrêt-maladie, et puis il faudra reprendre les fondamentaux, le pluriel et le singulier des verbes, qui fait quoi, sujet et COD , etc etc ).

Mais Macronious, ce grôôssier, est allé au théâtre ! vous vous rendez compte ? au lieu de, peinardement retranché dans son ghetto doré, ourdir des réformes contre le peuple qui constate la vacuité de son frigo le 15 du mois, il sort ! il se divertit comme vous et moi. Incroyable, et inconvenant, apparemment, puisqu’une @professeure (de gauche, forcément, tendance écriture inclusive, supposé-je) du comité de grève du 12ème arrdt de Paris touïtte ceci : « Macron vient d’entrer au théâtre des Bouffes du Nord pour assister à un spectacle ! Il se moque de nous ! Soyons toutes et tous devant dès maintenant pour l’accueillir comme il (*) se doit !! ». Car aller au théâtre c’est se moquer du peuple, sachons-le (si c’est une prof de français qui a écrit ça, ça relève de la schizophrénie, ou du je-m’enfoutisme professionnel). Bref, la culture ? quand j’entends le mot culture je sors mes manifestants à hurler Macrondémission. Depuis juin 2017 qu’on lui demande poliment de démissionner, ça commence à bien faire… si ça se trouve il va aller au bout de son mandat, ce malotru.

Tibert

(*) NDLR : Ce il se doit est une insulte aux femmes, pourrait-on argumenter… je sens que ça va venir, les jours de ce masculin exclusif et provocateur sont comptés ; Il.elle se doit (se doigte ?) sera bientôt la formule politiquement correcte.

6 thoughts on “Mouche et galimatias”

  1. … Il paraît que De Gaulle se plaignait d’avoir dû se taper quelques vingt fois « Carmen » au cour de son septennat et demi, à chaque réception officielle d’homme d’Etat… Je suppose que c’était dans la très cinématographique version de Raymond Rouleau, avec un vrai singe, quelques vrais chevaux et un vrai âne sur scène ? A ce propos une histoire qui courait à l’époque : de Gaulle est à Garnier, aux toilettes devant une stalle d’urinoir à l’entr-acte. Arrive Pompidou, qui s’installe devant l’urinoir voisin. Ne sachant pas trop quoi dire, Pompon commente : « Belle pièce, mon général ! »
    Et de Gaulle de rétorquer, bougon : « Dites-donc, Pompidou : pouvez pas regarder devant vous, non !?! »
    Pour le reste, je me faisais la réflexion hier soir en suivant « 28 minutes » d’un oeil distrait (le contenu de mon assiette m’était autrement plus cher !) : Comment tous ces gens peuvent-ils s’enflammer pour des sujets aussi futiles (celui-là l’était au point que je serais incapable de vous dire de quoi il s’agissait. Et ça ne date que d’hier soir !) quand le monde marche complètement de travers et que des tas de gosses en sont les innocentes victimes tous les jours… pour ne citer qu’eux !
    Et pendant ce temps-là, le chef-chef se distrait. Et avec notre pognon, en outre ! Un vrai « scannndâl!! », comme le glapissait en son temps le regretté Georges Marchais.
    Mais quand on entend les arguments d’un Trumpf – tout comme ceux d’un Mâcheron ! – lorsqu’ils s’adressent à leur électorat en puissance, on se dit que l’électorat en question n’a que ce qu’il mérite !
    Ahhlàlà. On n’est pas sortis de l’auberge, moi j’vous dis !
    Bon véquende tout de même,
    T.O.

    1. Rien n’indique – j’ai bien cherché – que Macronious ait eu ses places de théâtre aux frais des contribuables. Je subodore qu’il n’a évidemment pas eu de problème à réserver ; quant à se distraire à nos frais ?? des suppositions de jaloux. J’avais pensé à De Gaulle / Carmen à ce sujet, effectivement, et là je suis sûr, en revanche, que c’était à nos frais !
      Ceci étant, je connaissais la blague que vous citez. Une autre, dans le même esprit si je puis dire :
      C‘est le soir, et deux types pissent de concert, côte à côte le long de la berge d’un fleuve… l’un dit, pour meubler le silence juste troublé par les glouglous : « Belle soirée ! mais le fond de l’air est frais… – Oui, reprend l’autre, et le fond de l’eau aussi ! »

      1. … Ahhh, pass’que vous croyez que lorsqu’il va au théâtre ou à l’opéra, il enfourche son scôtaiire, met son casque intégral (si-siii, sinon gare au P.V. !) comme n’importe quel Moi-Je-Président, embarque sa mousmée en croupe et roulez carrosse ??? Avec sa notoriété actuelle – et on l’a bien vu, pisqu’il a été « exfiltré » (*) rapidos par son service de sécurité et qu’on a même sorti les CRS pour maîtriser un journaleux venimiste qui le menaçait gravement de son I-phone -, il a dû être accompagné ; au bas mot par une vingtaine de gus, histoire d’éviter les rencontres… désobligeantes ! C’est de ça que je voulais parler ; le reste, qu’il paie ou non sa place, on n’en a rien à cirer ! Mais vous avez une idée de combien on nous facture l’heure supp’ de condé ? et multipliez ça par 20 ou 30 … Tout ça pour contraindre les malheureux flics de service ce soir-là à visionner depuis les coulisses une pièce existentialiste qui les a privés de l’épisode du jour de « Poubelle-la-vie », vautrés sur leur sofa « IKEA » dans leur coquet HLM, le pac de Kro bien fraîches à porté de main ???
        C’est terrible l’abnégation dont y faut faire preuve dans certains tafs, vous vous rendez pas compte ! Et je vous parle pas de la crise des vocations dans la maréchaussée et/ou des gosses qui se font agresser dans la cour de leur école pass’que leur paternel est flic :  » Bien fait pour ta gueule, nananèèèreeuuhh !! »
        Les zinternes et infirmier-e-s des zôpitaux en grève depuis 6 mois et qui bossent tout de même 18h sur 24, c’est du pipi-d’chat à côté !
        Ahlàlà, quelle vie qu’on vit… ou plutôt, qu’y vivent !!!!!
        T.O.

  2. (*) … Chuis sorti trop vite : Ouais , « exfiltré », quel joli néologisme, une fois encore et pour revenir sur notre dernier sujet ! Je cherche en vain un rapport avec le « N’est-ce ce qu’a fait », mais peau d’zébi. Si vous avez une idée ?

  3. « Non. EEG plat sur N’est-ce ce qu’a fait. Et sans aucun sentiment de culpabilité. »
    … Ahlàlàlàlà, caisse j’me sens seul des fois…
    Allez, un bon kaouah serré du Pérou bio (le kaouah, pas le Pérou !) et ça repart !
    Bon dimanche tout de même !

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