Le Grand Confinement est là : donc en principe, on reste à la maison, qui dans son vaste manoir normand donnant sur des vergers de vieux pommiers majestueux ( les écuries ? au fond à droite) ; qui dans son studio 14 m2 sous les toits. On reste à la maison, on utilisera la bagnole pour les courses (remplacer les pâtes par ce qu’on voudra, y a plus de pâtes) et pour aller au docteur, le cas échéant. Donc la bagnole, à dose homéopathique, très certainement. C’est pourquoi ce matin, une amie devant faire ses courses en bagnole (4 km de la baraque au bourg) et faire le plein vu que ça frôlait l’étiage, a constaté que a) il n’y avait plus de gas-oil aux pompes, rupture de stock ! et que 2) dans les queues pour ravitailler à fond à fond, les jerricans fleurissaient. « Avec ça j’ai de quoi tenir deux mois » (deux mois de confinement), disaient-ils. C’est très con… enfin, il vaut mieux entendre ça que d’être sourd.
Quant aux pâtes, au riz, au PQ, à l’alcool à 90°, les baignoires en sont pleines ras la gueule. Deux mois de PQ, qu’ils on stocké ! De fait, il faut bien le dire, les baignoires sont occupées par les pâtes, et puis on ne trouve plus de bidets pour se nettoyer les fesses, dans les domiciles actuels ; c’est tombé en désuétude, personne ne fait plus ça. Mais cette dure épreuve coronavirusienne va réhabiliter le Bidet, soyons-en sûrs ! Macronious le disait hier : rien ne sera plus comme avant.
Tibert
… Bon, déjà hier y’avait plus une place de parkinge sur ceux de Carrouf et d’Adli ici : je soupçonne les toulousains d’être venus faire des razzias en province… Quant au gazouèle, c’était la bousculade aux pumpes (qui ne sont pas « Tr », elles !)
Bon, ça fait des mois que je faisais des stocks de conserves diverses et variés – et non pas QUE des raviolis, comme le conseille quotidiennement Charles SANNAT sur son blog « Insolentiae » – ; maintenant je sais enfin pourquoi !!!
Avec mes deux congélos qui sont full-up et 20 kg de croquettes d’avance for ze Juju, ça devrait le faire. Et puis malgré tout, on se fait toujours avoir : ça fait plus de 15 jours que j’avais fait le plein de Mam’zelle Clio, comme chaque début de mois… Or, depuis, le prix du litre s’est effondré. Et paf, rouled ! Ça me rappelle qu’en 56, au moment de Suez, mes parents avaient stocké du savon de Marseille par cartons entiers : ma mère avait gardé un très mauvais souvenir des restrictions de la guerre. Sauf qu’on n’a jamais manqué de savon et qu’outre bouffe-à-vermines, les derniers pains ont servi à la fin des années 70/80 comme lubrifiant dans les glissières des tiroirs qui grinçaient : ils étaient devenus durs comme de la pierre ! À part ça, pourquoi le papier-cul ??? Au train où vont les choses, bientôt un billet de 50€ fera aussi bien l’affaire !
Drôle d’époque, tout de même…
@ + !
T.O.