Oui, je sais, je me fais rare. Que voulez-vous, le con, le concon, le confinement, voilà le problème – outre la pauvreté des évènements, qui se limitent au co, au coco, au covid.
Mais je lisais il y a peu une glose sur les arguments du célèbre professeur Raoult, de Marseille, pour défendre sa façon de faire des essais cliniques. C’est loin d’être stupide, ce qu’il dit. Un peu forcé, peut-être… la comparaison avec les essais d’efficacité d’un parachute est réjouissante, enfin, vu de l’extérieur ! vous collez X cobayes pour étudier le truc, dont une proportion dotée d’un placébo : un parachute factice, donc, mais vachement ressemblant à un vrai, une copie crédible, donc. On fait ça en double aveugle, ça le fait mieux et plus sérieux : ni vous ni eux ne doivent savoir si c’est un parachute ou un paquet de vieux Paris-Match. Et vous larguez tous ces braves gens de 2.500 m d’altitude, pour voir…
Mais, soyons sérieux : supposons, supposons que vous soyez covid-positif et atteint, salement amoché, les poumons en marmelade, à la presque agonie, cas désespéré, quasiment… on vous propose d’essayer un médoc supposé faire beaucoup de bien, voire vous sauver la peau – enfin, on le pense, c’est très encourageant. Mais… mais faut faire ça dans les formes, sinon ça vaut pas ! il y aura donc un groupe « placebo », qui recevra du sirop de grenadine en intra-veineuse, mais chuuut, on ne vous le dira pas, pour ne pas perturber les résultats. Vous êtes partant ? ah, vous refusez d’être dans les placebo ? mais vous le saurez pas ! … ah, vous voulez le médoc ? mais c’est un essai, voyons…
Tibert
‘Jour Tibuche…
A vrai dire, je vous admire d’avoir le courage de chercher encore à voir clair dans toute cette gadoue et à démêler le pas tout à fait vrai du complètement faux..
Vous ne savez pas le plus drôle ? Avant-hier, en surfant sur la télé, je suis tombé sur l’allocution de Jupitron 1er… retransmise… dans l’émission de ce triste pitre d’Âne-Houna sur C8 !!! Je n’en croyais pas ni mes yeux ni mes oreilles ! Mais au fond et tout bien réfléchi, s’il y a un endroit où tout ce blabla éhonté, aussi creux que pathétique, avait sa place, c’est bien là, non ? Comme disait ma grand-mère : « C’est à la griffe qu’on reconnaît le lion… » Ça ne veut pas dire « signature » aussi, la griffe ?
Je me demande ce que penserait le cher Guy Debord, auteur dans les années 60 de « La Société du Spectacle » et dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises ici et ailleurs. Je crois que là, il est complètement enfoncé ! Mais comme disait l’excellent Pierre Dac, « … Quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limite ! »
Sans vouloir tomber dans aucun complotisme, on est tout de même parvenu à un point où il y a vraiment de quoi se poser des questions ! Je cite « Punisher » (sur Insolentiae d’hier) :
« Autant d’incompétences rassemblées et de coups tordus ne peuvent tout simplement et mathématiquement (probabilités) pas être une coïncidence !
Lorsque le pilote débranche le transpondeur de l’avion, débranche le pilote automatique, coupe la radio, change de cap et perd 10.000 pieds avec les moteurs à fond, il ne s’agit pas d’une défaillance technique ou d’une erreur de pilotage !!! »
Il oublie simplement un détail : nos gouvernants ont tous le génie infus comme on a l’eau courante au robinet de l’évier… « Soyez fiers d’être des amateurs… »
Sinon, comment diable n’ont-ils pas encore compris que chaque fois qu’ils ouvrent le bec pour proférer une ânerie de plus, ils se décrédibilisent davantage ? (voir Le Maire, qui TOUS LES JOURS se contredit par rapport à ce qu’il affirmait la veille ; pour ne rien dire des autres, et notamment de la Sibête ; elle tout à fait hors-concours avec, outre sa bêtise crasse, ses déguisements de clown : « Bouzour-bouzour-bouzour les n’tits zélecteurs ! »).
C’est vrai aussi qu’avec l’énorme éventail de « moyens de communication » mis plus ou moins gracieusement à leur disposition, causer de tout et de rien avec autorité est bien trop tentant et rester silencieux tout à fait rétrograde ! Mieux vaut accumuler les conneries ; ça prouve qu’on existe et de toute façon, dans les monceaux qu’on nous en déverse quotidiennement sur le crâne, une de plus, une de moins… bien malin qui les repèrera au milieu du tas !
La seule question – et bientôt sans doute l’ultime – reste désormais : comment allons-nous parvenir à nous débarrasser de tout ce bran (Rabelais, alias Alcofribas) et, en outre, y parviendrons-nous jamais ?
(à suivre. Si on est encore là !)
T.O.
Vous êtes dans la droite ligne de vos commentaires précédents, là. Posons-nous la question : à quels meilleurs saints nous vouer, donc ? vous avez une idée ? parce que le confinement exacerbe les rancoeurs, les vieilles haines, les ressentiments, la suspicion, et que nous en avons tous ras la casquette du confinement. Mais encore une fois, qui peut nous sortir de cette mouise, hein ? Marine ? Le Ché-Mélenchon ? les radicaux de gauche ? non, je blague, là… car le covid vous-nous attend, planqué au coin de la rue, prêt à sauter sur le premier micro-postillon qui passe. Marchons à l’ombre, essayons de trouver du PQ, et bon courage !
Bon, pour le PQ, « No Problemo », comme dirait Omer Simpson : j’en ai des réserves récupérées dans les stocks naguère balancés à la benne par la SNCF quand ils ont décidé en haut lieu (mais pourquoi ?) de changer les standards zygiéniques (ta soeur) des twalett’s de leurs « houagons » de première, comme on dit outre-Quiévrain. Mais pourquoi cette ruée sur cette denrée « qu’elle est de si première nécessité » en particulier ? De toute façon, si rupture d’approvisionnement il y a jamais, on n’aura plus rien à bouffer, et par suite et en conséquence logique, plus rien à torcher, alors..?
À moins que ce ne soit la prochaine forme de papier-monnaie ? Avec les déclarations définitives de cette dinde présomptueuse de (la)Garde, chi lo sa ? Dans les collections de numismate-amateur de mon pôpa, j’avais jadis quelques bank-notes de 500.000.000 (500 milliards…) de Reischmarks qu’il avait ramassés là-bas dans les ruisseaux du temps de Weimar. L’heureux temps où les prolétaires allemands comblés rentraient chez eux le swâr avec leur paie de la journée dans une brouette. Même que s’il y en avait quelques-uns qui s’envolaient en route, ça valait pas le coup de s’arrêter pour les ramasser !
Pour le reste, nous sommes complètement en phase vouzémoi : qui nous tirera de là ??? En tout cas, j’en aperçois pas un candidat dans les fournées qu’ont déjà bien rempli leurs poches, de droite à gauche ou l’inverse ; états de service ou pas. Et on ne rencontre pas un de Gaulle* tous les jours !
Ahlàlà. Tiens, en attendant, je vais me faire un yaourt -zaux-myrtilles pour mon tea-time pendant qu’avec ma microscopique pension de retraite de travailleur de force (du cerveau) j’ai encore de quoi me le payer !
Bonapp’
T.O.
(*) Est-il nécessaire de rappeler une fois encore que de toute la durée de sa présence « aux affaires » de 58 à 69, Qui-vous-Savez n’a JAMAIS touché sa liste civile de Président de la République (autrement dit, son salaire de Président) ? On peut penser ce que l’on veut du personnage, mais il était d’une autre trempe que les petits branleurs d’aujourd’hui. Et quand je dis « branleurs », ce n’est même pas une métonymie…
Certes mais métaphore, non ? car si métonymie (boire un verre, la salle applaudit…) il y a dans ce terme de branleurs, le politique se voit réduit à une, à son activité masturbatoire. Je cite : « dans une métonymie, le lien entre les deux éléments (le concept et son substitut) existe a priori, alors que dans la métaphore, le lien est créé par cette même métaphore« . Et puis, une métaphore, ça se file, ce qui n’est pas le cas pour une métonymie, qui ne file jamais, comme les bas Dimanche qui ont alimenté les fantasmes dans les années 50. Mais je pinaille, là, et l’époque n’est pas à ce genre de débats archi-secondaires. Du pain et des masques !