« Et si… », suite en si mineur

Navré, je suis. Si vous avez lu mon précédent billet, vous y avez peut-être vu l’espoir d’une saine réaction gouvernementale à ce qui ressemble de plus en plus à de la guerre larvée dans certains territoires disputés à la République. Eh bien, le Darmanin de l’Intérieur a tout compris ! Les flics sont en grand danger, la nuit, retranchés dans leurs commissariats ? on va augmenter les effectifs, et améliorer les primes ! surtout la nuit.

En somme, à risquer leur margoulette, nos forces de l’ordre y gagneront de quoi améliorer le périlleux ordinaire, du beurre en plus dans les épinards, des emplâtres plus luxueux sur les plaies. Quant à s’organiser « pour que la peur change de camp », comme ils disent en montrant leurs biscotos là-haut, on verra ça aux Calendes Grecques.

Vous me direz : oui, mais la Police est démotivée, quasi paralysée : a) la Justice ne suit pas – voire pédale à contresens – et laisse divaguer les malfaisants laborieusement pourchassés ; b) les médias et nos élus insoumis, verts-rouges et similaires, sont à l’affût de la moindre espérée bavure, prêts à hurler, dans l’attente de la Divine Grosse Boulette qui permettra de monter ça en mayonnaise, etc etc. Que faire ?

Ben oui… tiens, ça me déprime.

Tibert

 

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