( Un coup de chapeau, vous l’aurez senti dans le titre, à Claude Brasseur, qui, avec un nom difficile à porter – quel acteur que son père ! – s’en est pas mal tiré du tout, c’est une litote. Je le regrette, on va le regretter, évidemment. Un grand théâtreux, aussi, ce qui n’est pas donné à tous ceux qui se cantonnent prudemment au cinoche ! Je garde un souvenir ému de ce « Dîner de cons » où j’avais pu le voir et l’écouter, avec le regretté Villeret, et d’autres. On est dans les rubriques nécrologiques jusqu’au cou, ma parole !)
Mais ça y est, à Marseille, tour de passe-passe, « pour raisons de santé » la maire en titre devient première adjointe : elle merpute – oooups ! pardon, elle permute avec le premier adjoint, qui devient maire. Vous suivez ? elle se sent faible, eh oui, pas la force d’assumer cette charge écrasante, gnagnagna. Par contre, en seconde position, c’est nettement plus léger ! pas de souci, ça va rouler. Et puis le Conseil Municipal a dit oui, tout est réglo donc, cette bouillabaisse est habilement ficelée. Le PS, illustre parti aux anciens glorieux – Guy Mollet, Benoît Hamon et Pépère, rien que ça ! – en sort grandi, aux manettes d’une ville qui, d’un pied ferme, jette un regard confiant vers l’avenir que etc etc…, vous complèterez aisément vous-mêmes ce genre de discours « tagada-tsoin-tsoin ». Soixante-six-mille électeurs du « Printemps marseillais » pourront légitimement se poser des questions. Mais, à quoi bon, hein ?…
Tibert