( Il se dit que la musique adoucit les moeurs ? la Fête de la Musique 2021, sûrement pas ! d’ailleurs c’est devenu, c’est désormais, mauvais jeu de mots laids, le Rendez-Vous des Casseurs. )
Mais bon… passons. Gloire de notre gastronomie, le fouzitout, que le monde entier nous envie, s’est trouvé une extension politique. Non qu’on aille fouiller là au fond des clayettes du frigo politique (*) pour y dénicher des composants oubliés voire moisis, mais on prend ce qui se trouve là sous la main – un écolo « pastèque » (vert dehors, rouge dedans), une indigéniste qui préfère qu’on parle chacune son tour – et surtout que les mâles, blancs, hétéros se la ferment, ils ont triplement tort – et la lieutenante en chef des Insoumis, par exemple. On touille le tout, et ça donne un trio accorte (**) : une machine spéciale, un exemplaire unique et numéroté pour tenter de battre madame Pécresse. Une fois passée l’échéance, si par hasard ça a marché ( » on verra ça dimanch’ prochain, dimanch’ prochain, dimanch’ prochain » ) et le but étant atteint, chacun des trois partis retournera à son frichti personnel, sa tambouille à tirer la couverture de son côté… jusqu’aux Présidentielles, oeuf corse !
Tibert
(*) C’est lamentable, au 21 ème siècle on n’a toujours pas trouvé le moyen d’aller inspecter aisément ce qui traîne et moisit à l’arrière des clayettes du frigo. C’est pourtant simple : un frigo cylindrique, façon Colonne Morris, et des plateaux ronds et rotatifs autour d’un axe central, ou, mieux, sur un chemin de roulement circulaire. Il faudra, certes, prévoir des magnets galbés, et les notes pour les courses aussi. Mais, gros avantage, on pourra y coller les programmes des spectacles, comme à Paris. Allez, je vais faire déposer le brevet.
(**) Vous saisissez ? trio accorte… non ? allez, je vous aide… monsieur Bayou au violoncelle, madame Autain au violon… ça va sonner comme du Stockhausen !