( Grave question, qui est posée à la Justice… on sait qu’en Alençon, pour protester contre l’interpellation d’un dealer – « Qu’est-ce ? on ose déranger notre trafic ?! » – des djeunes ont mis il y a quelques jours un quartier à feu et à sang, tiré au mortier sur des flics, etc (air connu, scène rabâchée). Le lien entre les deux séries de faits est patent, a été énoncé fort et clair par les fauteurs de troubles eux-mêmes. Et je lis ça sur France-Info : « Alençon : une enquête de flagrance ouverte pour établir le lien entre deux interpellations et les violences de la nuit de mardi – Des violences urbaines avaient éclatées dans la nuit de mardi… » . On va donc réinventer l’eau tiède, s’efforcer d’établir des corrélations qui sont connues de tous. Remarquez, ça occupe… au passage, suggérons aux journaleux de France-Info de réviser les particularités des verbes intransitifs, dont fait partie éclater dans le sens où ils l’ont utilisé : des violences (…) avaient éclaté ! )
Et puis des amis de Montpellier, voyageant (verbe intransitif) hier dans un tram de cette ville, me disent avoir croisé une rame entièrement habillée aux couleurs arc-en-ciel, et affichant un grand bandeau « Montpellier t’aime (2 fois) – Marche des fiertés » . Des recherches sur mon moteur, de recherche justement (eh non ce n’est pas Gougueule, je n’ai pas googlé, et toc !), montrent en effet cette curiosité. Que les LGBTQ++ et leurs amis fassent la fête, c’est bien normal s’ils en ont envie, dans le respect des lois. S’ils sont fiers, eh bien qu’ils clament leur fierté, du moment qu’ils admettent qu’on puisse ne pas partager leur façon de voir et de vivre. Que la mairie de Montpellier leur fasse de la pub à ciel ouvert et aux frais de… aux frais de qui, au fait ? (tenez, voyez ça), là en revanche ça questionne ! et mes amis de réclamer, la semaine prochaine, une campagne de pub sur le tram montpelliérain, pour la bonne vieille union traditionnelle battue en brèche et dont ils se disent fiers : un homme, une femme (*), ou vice-versa si vous préférez.
Tibert
(*) Chabadbada, chabadabada…