Aujourd’hui, ça caille… bon, c’est normal, il faudra bien passer l’hiver, non ?
Mais autre chose : je vous ai déjà causé des abattoirs qui font du halal / casher ou pas : si vous n’êtes pas végétarien et voulez manger « profane » , « mécréant » , « athée » , vous avez deux solutions : a) du cochon (de bonne provenance, évidemment), là pas de problème ; b) de la viande en provenance d’un abattoir qui ne fait jamais d’abattage rituel. Pour ce faire il faut identifier l’abattoir sur l’étiquette, regarder s’il est dans la bonne liste… pffff ! pénible. Pénible ? c’est fait pour, pour qu’on laisse tomber.
Le truc, c’est qu’on (« on » , c’est la filière « viande » + le gouvernement, complice de cette magouille) ne veut pas que nous sachions si nous consommons du halal / casher ou pas : information « sensible » ! (*). Or la traçabilité fonctionne très bien : on est capable de rappeler des lots de steaks hachés défectueux, etc. Donc on pourrait nous informer, mais non : il faut que nous mangions dans l’ignorance.
Un article fort utile du Monde titre sur la nécessité de ne plus faire d’abattage rituel en France ! En Europe, je cite, « l’abattage rituel est aujourd’hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique » (et en Grèce, il me semble, NDLR). Du coup, les enragés du « rituel » viennent faire abattre en France ! Ce qui favorise la filière idoine. Outre que l’étourdissement préalable à l’abattage garantit une fin plus douce aux animaux, l’abattage profane a le gros avantage de ne financer – encore heureux ! – ni les mosquées, ni les synagogues. Pour information (c’est très-très difficile de trouver des chiffres), on cite ici 8,5 centimes d’euro par kilo de viande. Manger halal sans le savoir, c’est financer à son insu le culte musulman : dans un pays qui se veut laïc, c’est assez scandaleux.
Plus fort : on trouve des sites houèbe indiquant que, par commodité et « humanité » , on adoucit le rituel halal par électronarcose préalable sur les volailles (choc électrique, qui les étourdit avant l’égorgement) ; et de s’interroger gravement : est-ce encore halal, ma brave dame ? Bref, on nous cache la provenance de ce qu’on mange, on fait du « rituel » plus ou moins, on finance certaines religions de manière totalement opaque : il est urgent d’interdire en France l’abattage sans étourdissement préalable, comme en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique. Et, enfin, de nous dire si c’est de la viande profane ou pas : nous avons le droit de savoir.
Tibert
(*) Je fus récemment à déjeuner dans un restau de spécialités kurdes : c’était correct mais bof… ceci dit, RIEN n’indiquait, nulle part, que les produits étaient en fait halal. Il a fallu questionner la serveuse. Je n’y retournerai donc pas : on se moque de nous, là.