( Juste un petit préambule sur le bon usage de la trottinette électrique, ce casse-gueule silencieux, traître et intrusif, désormais omniprésent sur le trottoir, la chaussée, le caniveau, la piste cyclable… partout. Voyez cet article du Parigot : il vous explique que, si vous partez en vrille sur cet engin meurtrier, il faut lâcher le guidon ! et utiliser vos membres supérieurs pour amortir le choc. Vous avez évidemment un casque… non ? pas de casque ? tant pis pour votre margoulette. Mais, j’insiste, entraînez-vous à lâcher le guidon tout en chutant : si vous vous cramponnez à ce ridicule petit guidon, vous allez peut-être vous fracasser la mâchoire, et les dents avec, sur le dur bitume, le pavé, le bloc de granit. C’est dur, hein ? eh oui c’est dur, le granit. )
Mais ceci, plus grave… on a eu droit, vous l’avez peut-être remarqué, à la journée du hidjab, les hidjabeuses, etc : les militant.e.s de l’Islam font le pressing un peu partout en ce moment pour imposer ce truc dans le paysage français – et européen, plus généralement. Sauf dans les pays où le hidjab – ou pire, la burqa, carrément la bâche totale, astucieusement grillagée – sont obligatoires : là on trouve plein de femmes qui supportent mal et s’en passeraient volontiers !… mais c’est ailleurs, n’est-ce-pas ? Bref, à Nantes, pour célébrer le « Mois de la Femme » (la Journée, c’est le 8 mars, le Mois, c’est ?? le mois de Mars ? vous me direz…) d’aucuns ont placardé ou fait placarder des affiches de femmes, couvertes d’un hidjab. C’est à l’initiative de l’association « Bien-être et solidaire » , dont le site Houèbe donne quelque aperçu des activités.
Mais voilà, une élue d’opposition et observatrice, madame Laurence Garnier, a tiqué : affichage légal, au vu de tous, avec le logo de la Ville de Nantes ! Elle a été entendue : c’est effectivement un accroc évident à la laïcité de notre pays ; on a donc fait retirer les affiches. Ce qui est rigolo, c’est l’explication de ce faux-pas, je cite, il s’agit [d’un affichage à la suite]… « d’une erreur interne, réalisé en dehors des procédures habituelles (il présente d’ailleurs un logo qui ne correspond pas à notre charte visuelle) ». Il serait intéressant de questionner cette « erreur interne » et d’en découvrir l’origine et l’initiative, mais comme c’est interne, vous et moi ne le saurons évidemment pas.
Tibert