( Le policier qui détenait une arme d’assaut, l’autre nuit sur le Pont-Neuf, et qui a osé s’en servir pour ne pas finir à la morgue ou en fauteuil roulant… raccourci saisissant, je lis hier soir sur un bandeau défilant, en bas de ma télé : « … placé en garde à vue pour (…) la mort sans intention de la donner » , puis aussi sec : « … pour homicide volontaire » . Il faudrait savoir… pas très cohérent, tout ça. Reste que deux malfrats ont tenté de fuir en écrasant des flics, que ceux-ci avaient les moyens de riposter et s’en sont servis : personnellement ça ne me choque pas. Suggestion, puisque ça embête plein de monde qu’on gêne le business des truands, pourquoi persister à armer les flics ? munis d’un sabre en balsa de couleur claire, ils ne risqueraient plus de faire des bavures tard dans la nuit noire, quand des bagnoles leur foncent dessus. )
Mais hier, devant emprunter un bus, je le vois arriver, avec, défilant sur le bandeau lumineux au dessus du pare-brise : « Validez et restez masqués » . Il est vrai que la mairie impose encore cette contrainte, mais c’est tout théorique, 3/4 des passagers sont sans masque, zut quoi on est en France, Pays De La Liberté. Mais surprise, le chauffeur n’est pas masqué ! Je dis ça, c’est juste pour dire… si j’étais un citoyen responsable, j’écrirais à la mairie pour signaler ce fait : ligne numéro 427 ter, sens A vers B, arrêt MachinTruc, 10 h 36. Mais je n’ai rien vu, je regardais le plafond, et puis c’est le plus gêné qui ferme sa gueule, pas vrai ?
Et puis on me rapporte ça : le train TGV numéro 37-412, allant de Vladivostok à Porthmouth (Alabama) : des contrôleurs enjoignent aux passagers de conserver leur masque bien en place sur l’ensemble du parcours. Bien… menace à la sono : 135 euros d’amende et débarquement à la première gare suivante. Passages des contrôleurs… remarques… rappels… masque obligatoire… cause toujours ! un passager, menacé plusieurs fois, l’enlève systématiquement dès que le cerbère a tourné les talons. Que croyez-vous qu’il arriva ? rien ! le contrôleur, interrogé par la suite, dit qu’on leur impose depuis pas mal de temps « profil bas », conciliant, en rester aux menaces… c’est la version SNCF du « pas de vagues » cher à l’Educ’Nat. Un proverbe austro-tunisien résume ça très bien : de concession en concession, on se retrouve au cimetière .
Tibert