( Madame Borne, qui tient toujours les manivelles à Matignon vu que Macron le lui a demandé, est invitée par la gauche (les députés, mais pas que : il y en a qui s’en mêlent et ne sont pas concernés) à demander un vote de confiance à l’Assemblée. Si vous y voyez une tentative de croc-en-jambe, une manoeuvre malveillante destinée à la dégommer, c’est que vous avez l’esprit mal tourné ! c’est d’un vote « de confiance » qu’il s’agit : c’est pourtant clair, non ? )
Mais les orages dévastateurs se suivent et après leurs passages ça ressemble de plus en plus à des champs de bataille. Ne me racontez pas que c’est nouveau : du côté de 1985 à Nantes, j’y étais, j’ai pu assister au hachage menu du toit de mon immeuble par des grêlons « gros comme des balles de ping-pong » ; après ces premières vagues de destruction, il pleut, forcément, la laine de verre pendouille aux plafonds crevés, gorgée d’eau, ça pèse des tonnes, les plafonds cèdent, etc etc… vous voyez le tableau. Mais il est vrai que c’est apparemment plus fréquent de nos jours. Les assureurs assiégés… bâchage des toitures… pénurie de bâches… interminables démarches pour faire réparer… couvreurs surbookés… escrocs qui tentent d’en profiter… c’est la cata, et ça devient chronique.
Donc, qu’est-ce qu’on attend pour modifier nos tuiles, nos ardoises, nos plaques de zinc, nos… bref notre façon de couvrir nos toits ? on est condamnés à se cailler les sangs pendant des lustres chaque fois qu’un orage à grêles sera annoncé ? il doit bien exister des trucs pour ça, non ? des surfaces élastiques, des films souples, des… des tuiles à absorption de chocs, je sais pas, moi… ingénieux ingénieurs, on attend vos avancées techniques – oooups… technologiques, ça fait plus savant.
Tibert